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Dimanche 11 septembre était prévue une sortie à l’Ile aux Oiseaux. 10 bateaux et une soixantaine de personnes participaient à cette sortie à cette » Ile mystérieuse, gardée par les célèbres Cabanes Tchanquées… » pour y découvrir la faune et la flore ……..
Visible depuis les rives du Bassin d’Arcachon, l’île aux Oiseaux attire le regard et éveille bien des curiosités.
Vue de loin, elle semble s’étirer longuement au milieu des flots, et si la présence de rares bouquets d’arbres et celle de quelques cabanes de pêcheurs lui donnent un semblant de relief, elle reste un mystère pour la plupart des observateurs. Pour autant, l’île n’est pas inconnue de tous.
Des ostréiculteurs tout d’abord, dont les innombrables parcs à huîtres dessinent une large ceinture autour d’elle. Des plaisanciers ensuite, pour lesquels la destination reste incontournable, et dont les embarcations se pressent et se regroupent le plus souvent aux pieds des célèbres Cabanes Tchanquées.
Des oiseaux enfin, qui s’y rassemblent par colonies, et qui ont ainsi fini par lier leur nom à l’île.
Mais pour le plus grand nombre, elle reste un territoire secret et inaccessible, une bande de terre que l’on ne peut aborder qu’au travers de photographies, de livres ou de chansons, dont celle de Pascal OBISPO
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Je n’ai d’yeux que pour elle
Ma maison, ma tour Eiffel
Quand mes amours prennent l’eau
L’île aux oiseaux
Qu’il nous soit donc également permis, ici, de soulever un petit coin du voile. Mystérieuse pour beaucoup de visiteurs, l’île aux Oiseaux l’est aussi pour les géologues et les géographes. Selon la thèse la plus répandue, elle serait un ancien banc de sable, ou bien les restes d’une haute dune forgée par le vent et les courants marins dont la base se seraient peu à peu fixés sur son emplacement actuel.
Sa cartographie exacte reste également sujette à discussion ; mais il est vrai que le jeu constant des marées qui la recouvrent en partie deux fois par jour ne facilite pas les choses. En moyenne donc, l’île aux oiseaux accuse un périmètre d’environ 300 hectares lorsque la mer est haute, et de plus de 1000 lorsque l’eau se retire. Explorée depuis des temps très anciens par les habitants du Bassin, l’île servait autrefois de lieu de pacage pour les troupeaux de vaches puis de chevaux.
A marée basse, ces derniers rejoignaient l’île « à la nage » depuis les villages les plus proches – Claouey ou Petit Piquey – ce que rappelle le très beau site de la « Pointe aux chevaux » (voir la rubrique « tourisme » à Petit Piquey). Pendant un temps, une agriculture embryonnaire tenta même de s’y développer. Mais sur le Bassin d’Arcachon aussi, la nature parfois se déchaîne. Ce fut notamment le cas en 1714 et en 1882, où de formidables tempêtes submergèrent l’île et décimèrent animaux et cultures. Peu à peu, l’île devint un territoire de chasse et de pêche très prisé. On y aménagea des « tonnes » (cabanes de chasses), des étangs, ainsi qu’un puits d’eau douce.
L’édification il y a plus de cent an de la première cabane tchanquée – du mot « tchanque », qui signifie échasse en Gascon – et l’implantation massive de parcs ostréicoles consacrèrent ces nouvelles vocations qui perdurent encore aujourd’hui, même si pêche et chasse y sont maintenant très strictement réglementées. Enfin, le tourisme finit naturellement, lui aussi, par gagner les rives de l’île aux Oiseaux. Les premières excursions régulières en bateaux depuis Arcachon datent du début du XXème siècle. Elles n’ont fait depuis lors que se multiplier. Sans compter l’afflux sans cesse croissant des plaisanciers, surtout lors de la période estivale, qui donne parfois des allures de périphérique parisien au chenal d’accès de cette petite terre promise. Compte tenu de l’impressionnante couronne de parcs à huîtres qui ceinturent l’île de tous côtés, seuls quelques chenaux de navigation permettent un accès sécurisé. Une parfaite connaissance de leur localisation est donc impérative. D’autre part, la rapidité avec laquelle l’eau recouvre ou découvre l’île oblige à une surveillance quasi-constante de son embarcation.
Enfin, au regard de certains comportements, il convient peut être également de rappeler que les parcs à huîtres, les Cabanes Tchanquées, les tonnes, ou toute autre installation présente sur l’île constituent des propriétés privées.
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……….mais des prévisions météorologiques médiocres pour cette journée, nous ont poussé à annuler cette sortie et à activer le « Plan B« .
C’est ainsi qu’au lieu de pique niquer à l’Ile, nous nous sommes tous retrouvés, sur le coup de midi, dans les installations de Sandra DUBOS, au port de la Barbotière, pour y déguster ce qui avait été préparé par les personnes de notre « Commission Restauration ».
Tout ça orchestré par Edith LAFON, Eliane et Jean-Claude LELY …….
………dans une ambiance chaleureuse malgré ce contre temps et la fraîcheur de la journée ….
…….. Odile MONEDIERE s’est transformée en maître de cérémonie pour souhaiter les anniversaires de nos adhérents nés en juillet et en août …..
…..avant que tous les participants chantent en coeur la Chanson du Bassin ……
……. sous l’oeil perplexe de Sandra …….
Sur le coup de 17h00, heure ou normalement nous aurions du rentrer aux ports, tout le monde a regagné ses pénates ….en prenant rendez vous le samedi 1er octobre 2011, pour l’Assemblée Générale de notre association GUJAN-MESTRAS ACCUEILLE.
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