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Noël

Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité.

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La Nativité

La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom  

Étymologie  

En français, on considère classiquement que le mot Noël (apparu vers 1112) est issu par évolution phonétique (nael) et modification vocalique du latin natalis (« relatif à la naissance »). Le o, remplaçant le a de l’ancien français nael, vient de la dissimilation des deux a de natalis tandis que le tréma (1718) note la diérèse. 

Fixation de la fête  

La naissance de Jésus (la Nativité) est traditionnellement fêtée le 25 décembre, à Noël, mais cette date est entièrement conventionnelle, et n’a rien d’un « anniversaire ». Elle aurait été fixée dans l’Occident latin au IVe siècle, possiblement en 354, pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus, célébrée à cette date à l’instar de la naissance du dieu Mithra, né un 25 décembre; le choix de cette fête permettait une assimilation de la venue du Christ – « Soleil de justice » – à la remontée du soleil après le solstic d’hiver. Avant cette date,
la Nativité était fêtée le 6 janvier et l’est encore par la seule Eglise apostolique arménienne, alors que l’Église catholique romaine y fête aujourd’hui l’Epiphanie ou Théophanie.  

La fête de la naissance du Christ le 6 janvier, le jour de l’Épiphanie, pourrait trouver son origine au sein de certaines communautés chrétiennes d’Égypte au IIIème siècle. Il semble que les basidiens célébraient dès cette époque le baptême de Jésus à cette date qui se confondait déjà avec sa naissance mais la question reste débattue.  Selon la tradition catholique, c’est le pape LIBERE qui, en 354, aurait institué la fête de la Nativité à Rome le 25 décembre, date du Natalis Invicti ; il aurait également codifié les premières célébrations. Beaucoup de dates étaient proposées pour la naissance du Messie et il est admis que la popularité des fêtes de Mithra au solstice d’hiver dans l’Empire romain ait joué un rôle dans le choix de la date.  Les Eglise orthodoxes fêtent quant à elles Noël le 25 décembre du calendrier qu’elles suivent, calendrier julien ou géorgien, et le baptême du Christ le 6 janvier.  

La tradition chrétienne de Noël s’inscrivant dans une démarche théologique, elle fête davantage l’évènement de la naissance du Christ, plutôt qu’elle ne célèbre une date en particulier ; dans cette optique, l’exactitude et la correspondance des dates avec la réalité historique sont donc des éléments accessoires. 

La célébration de Noël  

Les premiers chrétiens ne fêtaient donc pas la naissance de Jésus-Christ comme le font les chrétiens d’aujourd’hui. Théologiquement, la royauté du Christ n’étant pas de ce monde, certains comme Origène (milieu du IIIème) refusent de célébrer cette naissance ainsi qu’on le faisait à l’époque pour un souverain temporel (roi, empereur, pharaon, reine).  

Il aura fallu attendre plus de trois siècles et demi pour que Noël devienne une fête religieuse officielle et encore deux siècles pour que cette fête soit généralisée. 

Le début de l’Ere chrétienne  

Pendant près de trois siècles, les chrétiens ne semblent pas avoir célébré d’autre fête annuelle que Pâques. Progressivement va apparaître le désir d’historiciser la naissance de Jésus-Christ. C’est à partir du IVe siècle, une fête de la conception et de la naissance de Jésus-Christ, traduites par l’épiphanie et Noël, va prendre place à côté des fêtes plus anciennes de Pâques et de la Pentecôte dans le calendrier liturgiques chrétien en composition. 

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L’adoration des Mages peint par Matthias STOM vers 1600-1650

Attestée à Rome, sous le pontificat de l’évêque LIBERE, une fête de l’incarnation du Sauveur se déroule le 25 décembre à l’occasion de laquelle l’évêque rassemble les chrétiens dans la basilique nouvellement construite au Vatican, achevée en 354, dans un cadre plus général qui apparaît comme celui de la constitution d’un calendrier liturgique destiné à concurrencer, à Rome, les réjouissances païennes.  

Le 25 décembre devient ainsi la date où l’on commémore la naissance de Jésus Christ puis les célébrations du temps de la nativité vont progressivement s’étendre, à l’instar du cycle pascal, avec une période de préparation de deux à quatre semaines – l’Avent-, puis une période qui se poursuit jusqu’à la conclusion du cycle avec la célébration de la présentation de Jésus au temple qui prend place le 2 Février à la Chandeleur.  N’ayant pas de correspondance avec le calendrier hébraïque, à la différence des deux autres fêtes qui suivent ainsi le calendrier lunaire, la célébration de la naissance du de Jésus-Christ suivra le calendrier solaire, ce qui ne sera pas sans poser de problèmes dans la détermination de l’année liturgique.   Cette commémoration se répand progressivement en Gaule et en Orient. 

Au Moyen Âge  

En 425, l’empereur d’Orient Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël.  

  • CLOVIS est baptisé le soir de Noël d’une année comprise entre 496 et 499.  
  • En 506, le concile d’Agde fait de Noël une fête d’obligation.  
  • En 529, l’empereur Justinien en fait un jour chômé.  
  • En 800, CHARLEMAGNE est couronné empereur par le pape le jour de Noël.  
  • En 856, le jour de Noël, couronnement d’Edmond le Martyr, roi d’Est Anglie.  
  • En 1066, Guillaume le Conquérant est couronné roi d’Angleterre à l’abbaye de Westminster le jour de Noël.  

Au Vème siècle sous le pontificat de Grégoire le Grand, la messe de minuit se célèbre déjà. Au VIIème siècle, l’usage s’établit à Rome de célébrer 3 messes : la vigile au soir du 24 décembre, la messe de l’aurore et la messe du jour le 25 décembre. Les 40 jours qui précèdent Noël deviennent les « 40 jours de saint Martin » en l’honneur de saint Martin de Tours.  La fête de Noël continue progressivement à se répandre en Europe.  

Aux alentours de l’an Mil, l’Église s’appuie sur l’importance du temps de Noël pour imposer aux seigneurs belliqueux une période de paix forcée, la Trêve de Dieu. 

À partir du XIIème siècle, la célébration religieuse est accompagnée de drames liturgiques, les mystères qui mettent en scène l’adoration des bergers ou la procession des mages. Ces drames liturgiques se jouent primitivement dans les églises, puis gagnent les parvis.

À partir de la Renaissance  

Au XVe siècle, les crèches apparaissent dans les églises, d’abord en Italie puis se répandent dans les foyers à partir du XVIIe siècle. 

La crèche  

C’est une mise en scène de la naissance de Jésus telle qu’elle est présentée dans le Nouveau Testament : sur une table, ou à même le sol, on bâtit une étable miniature dans laquelle on dispose des personnages (en terre cuite souvent) représentant les parents de Jésus et les bergers réunis autour du nouveau-né.

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La première crèche aurait été réalisée par François d’Assise en 1223 à Greccio en Italie; il s’agissait alors d’une crèche vivante, c’est-à-dire avec des personnages réels.

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Depuis le XVIIème siècle, la tradition de la crèche s’est perpétuée dans tout le monde catholique, et particulièrement en Provence où des personnages nouveaux ont été ajoutés, les santons, qui représentent les métiers traditionnels ou des scènes de la vie quotidienne de la région. Les Rois Mages Gaspard, Melchior et Balthazar, trois érudits de l’époque de Jésus, sont représentés en route vers cette même étable, mais on ne célèbre leur arrivée qu’à l’Epiphanie.   

L’Avent  

L’Avent est la période liturgique qui englobe les quatre dimanches qui précèdent Noël. Traditionnellement, les chrétiens allument une bougie le premier dimanche, puis une de plus chaque dimanche suivant, symboles de la lumière qui va renaître le soir de Noël. Ces bougies sont souvent réunies sur un même support, le plus courant ayant une forme de couronne sur laquelle se répartissent les bougies.  De cette période est née la tradition du calendrier de l’Avent : cela consiste, dans une grande planche en carton prédécoupée, à ouvrir des petites fenêtres, une par jour depuis le 1er décembre jusqu’à Noël (24 jours). Chaque fenêtre contient une phrase de l’Evangile (version chrétienne), ou une petite confiserie (version païenne). 

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La réalisation de la Couronne de l’Avent laisse libre cours à l’imagination de chacune …ou de chacun.  

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La messe de minuit et les messes de Noël  

La Messe de Minuit, le 24 décembre au soir, célèbre la Nativité de Jésus. Traditionnellement elle commençait à minuit ; aujourd’hui elle a lieu de plus en plus souvent en début de soirée.  Dans le calendrier liturgique catholique, c’est un cycle de quatre messes qui est prévu pour Noël, les Messes de Noël dont la Messe de Minuit est la deuxième.  

Traditions et symboles  

La soirée du 24 décembre qui, pour les catholiques, est coupée par la messe de minuit, est dans la très grande majorité des cas, passée en famille.

Traditionnellement, c’était au retour de la messe qu’il était de coutume d’offrir à ses invités les 13 desserts (comme le nombre de convives de la Cène, le Messie entouré de ses 12 apôtres).
Les 4 fruits secs qui font partie des treize desserts sont dénommés les mendiants en raison de leur couleur à l’image de celle des robes portées par les ordres des mendiants : noisettes pour les Augustins, figues pour les franciscains, amandes pour les Carmes et raisins secs pour les Dominicains. .

Les dattes
Le gibassié (ou pompe à l’huile)
Le nougat blanc
Le nougat noir
Les amandes
Les figues
Les raisins secs
Les noix (ou noisettes)
Les calissons d’Aix
La pâte de coing
Le raisin blanc (servant)
Le melon de Noël (Verdau)
Les oranges (ou les mandarines)

Les amandes, les figues, les raisins secs et les noix sont appelés aussi les quatre mendiants.

Le Repas de Noël, avec les huîtres, la dinde de Noël et la bûche de Noël, est un repas  festif, et dans notre région, natures ou cuites, les huîtres sont reines en fin d’année, 

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Huître chaudes au Sabayon

Préparation : 30 min      Cuisson : 10 min

 Pour 4 personnes 

24 grosses huîtres 

 25 cl de Champagne 

5 jaunes d’oeufs 

50 g de beurre 

gros sel et sel fin, poivre.

  • Ouvrez les huîtres en récupérant leur eau. 
  • Placez la chair sur du papier absorbant. 

  • Séchez les demi coquilles creuses. 

  • Faites fondre le beurre, puis transvasez-le en laissant le dépôt. 

  • Filtrez et faites réduire le jus des huîtres à 2 c. à soupe. 

  • Fouettez les jaunes d’oeufs avec le jus réduit des huîtres, du sel et du poivre. Dès que le mélange blanchit et mousse, placez-le dans un bain-marie frémissant. Continuez de fouet­ter jusqu’à ce qu’il épaississe et devienne onctueux. Ajoutez alors peu à peu le Champagne, puis le beurre fondu. 

  • Posez les huîtres dans les coquilles. Nappez-les de sabayon. Calez-les dans la lèchefrite recouverte d’une épaisse couche de gros sel. Passez-la 1 min sous le gril chaud, le dessus doit colorer un peu. 

Servez aussitôt.

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Puis la dinde déclinée sous d’innombrables recettes …….mais qui n’égaleront jamais celle de nos grand-mères …..

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Dinde rôtie et foie gras poêlé 

pour 6 à 8 personnes préparation : 15 mn – cuisson : 2 h 30  

Ingrédients :  1 foie gras frais de 700 gr environ

2 têtes d’ail 

1/4 de litre de bouillon de volaille

12 pommes de terre

80 gr de beurre 

2 cuil. à soupe de persil haché. 

  • Préchauffez le four th. 6 (180°). 
  • Pelez les pommes de terre. Lavez-les et coupez-les en quatre. 
  • Mettez la dinde dans un très grand plat à four. Entourez-la des quartiers de pommes de terre. 
  • Coupez les têtes d’ail en deux dans l’épaisseur et ajoutez-les dans le plat. Arrosez 
  • le tout de bouillon de volaille et parsemez de beurre. 
  • Mettez au four et faites cuire 2 h 30 en arrosant tous les quarts d’heure. 
  • Cinq minutes avant la fin de la cuisson de la dinde, coupez le foie gras en six tranches. 
  • Faites chauffer une poêle à blanc. Mettez-y à cuire les tranches de foie 2 minutes de chaque côté. Égouttez-les sur du papier absorbant. 
  • Sortez la dinde du four, mettez-la dans un plat, entourez-la des tranches de foie gras et des pommes de terre. 
  • Servez.

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La bûche de Noël est un dessert en forme de petite bûche ; souvent c’est un gâteau roulé recouvert de crème au chocolat, parfois il s’agit d’une glace. Cette bûche rappelle la tradition ancienne de mettre dans le feu une grosse bûche au début de la veillée ; celle-ci ayant été choisie pour sa taille et sa qualité, car elle devait brûler pendant toute la veillée.  

 ORIGINE ET HISTOIRE DE  LA BÛCHE DE NOËL 

(D’après « La nuit de Noël dans tous les pays » paru en 1912) La bûche de Noël réunissait autrefois tous les habitants de la maison, tous les hôtes du logis, parents et domestiques, autour du foyer familial.  La bénédiction de la bûche avec les cérémonies traditionnelles dont elle se parait n’était que la bénédiction du feu, au moment où les rigueurs de la saison le rendent plus utile que jamais : cet usage existait surtout dans les pays du Nord. C’était la fête du feu, le Licht des anciens Germains, le Yule Log, le feu d’Yule des forêts druidiques, auquel les premiers chrétiens ont substitué cette fête de sainte Luce dont le nom, inscrit le 13 décembre au calendrier et venant du latin lux, lucis, rappelle encore la lumière. Il est tout naturel qu’on mette en honneur, au 25 décembre, au cœur de l’hiver, le morceau de bois sec et résineux qui promet de chauds rayonnements aux membres raidis sous la bise. Mais, souvent, cette coutume était un impôt en nature, payé au seigneur par son vassal. A la Noël, on apportait du bois ; à Pâques, des œufs ou des agneaux ; à l’Assomption, du blé; à la Toussaint, du vin ou de l’huile. 

Il arrivait aussi, quelquefois, que les pauvres gens ne pouvant se procurer des bûches convenables pour la veillée de Noël, se les faisaient donner. « Beaucoup de religieux et de paysans, dit Léopold Bellisle, recevaient pour leurs feux des fêtes de Noël un arbre ou une grosse bûche nommée tréfouet ». Le tréfeu, le tréfouet que l’on retrouve sous le même nom en Normandie, en Lorraine, en Bourgogne, en Berry, etc., c’est, nous apprend le commentaire du Dictionnaire de Jean de Garlande, la grosse bûche qui devait, suivant la tradition, durer pendant les trois jours de fêtes. De là, du reste, son nom : tréfeu, en latin tres foci, trois feux. 

Partout, même dans les plus humbles chaumières, on veillait autour de larges foyers où flambait la souche de hêtre ou de chêne, avec ses bosses et ses creux, avec ses lierres et ses mousses. La porte restait grande ouverte aux pauvres gens qui venaient demander un gîte pour la nuit. On leur versait en abondance le vin, la bière ou le cidre, suivant les contrées, et une place leur était accordée à la table de famille. On attendait ainsi la Messe de minuit. 

Qu’on se représente les immenses cheminées d’autrefois : sous leur manteau pouvait s’abriter une famille tout entière, parents, enfants, serviteurs, sans compter les chiens fidèles et les chats frileux. Une bonne vieille grand’mère contait des histoires qu’elle interrompait seulement pour frapper la bûche avec sa pelle à feu et en faire jaillir le plus possible d’étincelles, en disant : « Bonne année, bonnes récoltes, autant de gerbes et de gerbillons ». 

La bûche de Noël était un usage très répandu dans presque toutes les provinces de notre vieille France. Voici, d’après Cornandet, le cérémonial que l’on suivait dans la plupart des familles : dès que la dernière heure du jour s’était fondue dans l’ombre de la nuit, tous les chrétiens avaient grand soin d’éteindre leurs foyers, puis allaient en foule allumer des brandons à la lampe qui brûlait dans l’église, en l’honneur de Jésus. Un prêtre bénissait les brandons que l’on allait promener dans les champs. Ces brandons portaient le seul feu qui régnait dans le village. C’était le feu bénit et régénéré qui devait jeter de jeunes étincelles sur l’âtre ranimé. 

Cependant, le père de famille, accompagné de ses enfants et de ses serviteurs, allait à l’endroit du logis où, l’année précédente, ils avaient mis en réserve les restes de la bûche. Ils apportaient solennellement ces tisons ; l’aïeul les déposait dans le foyer et tout le monde se mettant à genoux, récitait le Pater, tandis que deux forts valets de ferme ou deux garçons apportaient la bûche nouvelle. Cette bûche était toujours la plus grosse qu’on pût trouver ; c’était la plus grosse partie du tronc de l’arbre, ou même la souche, on appelait cela la Coque de Noël (le gâteau allongé en forme de bûche que l’on donnait aux enfants le jour de Noël portait encore au début du XXe siècle dans certaines provinces le nom de coquille ou petite bûche, en patois, le cogneu). 

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On mettait le feu à cette Coque et les petits enfants allaient prier dans un coin de la chambre, la face tournée contre le mur, afin, leur disait-on, que la souche leur fît des présents ; et tandis qu’ils priaient l’Enfant Jésus de leur accorder la sagesse, on mettait au bout de la bûche des fruits confits, des noix et des bonbons. A onze heures, tous les jeux, tous les plaisirs cessaient. Dès les premiers tintements de la cloche, on se mettait en devoir d’aller à la messe, on s’y rendait en longues files avec des torches à la main. Avant et après la messe, tous les assistants chantaient des Noëls, et on revenait au logis se chauffer à la bûche et faire le réveillon dans un joyeux repas. 

Dans la Semaine religieuse du diocèse de Langres du 23 décembre 1905, un vieil auteur, Marchetti, expose le sens religieux de ces pratiques : « La bûche de Noël, dit-il, représente Jésus-Christ qui s’est comparé lui-même au bois vert. Dès lors, continue notre auteur, l’iniquité étant appelée, dans le quatrième Livre des Proverbes le vin et la boisson des impies, il semble que le vin répandu par le chef de famille sur cette bûche signifiait la multitude de nos iniquités que le Père Eternel a répandues sur son Fils dans le mystère de l’Incarnation, pour être consumées avec lui dans la charité, dont il a brûlé durant le cours de sa vie.

Le Père Noël  

Il est  chargé d’apporter des cadeaux. Il est représenté comme un vieil homme pourvu d’une longue barbe blanche et d’une houppelande rouge. Cette image est accompagnée de tout un folklore : traîneau volant tiré par des rennes, lettre de demande de cadeaux à son intention, son sac rempli de jouets, etc.  

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Vu l’encombrement du ciel aujourd’hui, il y a même quelques accidents ….

Personnage d’invention anglo-saxonne au XIXème siècle, on trouve la première mention du « père Noël » en français en 1855. Une de ses premières représentations date de 1868, dessinée par Thomas Nast pour Harper’s Weekly . À l’origine le personnage est habillé soit en vert soit en rouge au gré de la fantaisie des illustrateurs.  S’il est inspiré du Saint Nicolas chrétien, notamment par ses habits, on peut aussi l’assimiler à Julenisse, un lutin scandinave qui avait la même fonction à la fête de la mi-hiver, jul, en norvégien, (ou « Jol » ou « Midtvintersblot » correspond au solstice d’hiver) et aidait aux travaux de la ferme.  

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Il fait quelquefois peur ……

Et si le Père Noël était un Roi mage ? 

Une légende russe raconte qu’il existe un 4ème Roi mage, qui conduit sur la steppe un traineau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants. Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l’enfant Jésus, alors il comble de cadeaux les enfants qu’il rencontre en cours de route.

Les cadeaux de Noël  

Les présents s’échangent le jour de Noël avec les personnes réunies sous le même toit, et dans les jours qui suivent avec la famille et les amis proches. Ces cadeaux sont bien emballés dans des papiers aux motifs colorés. Ils sont ouverts le matin de Noël, ou parfois à la fin de la veillée de Noël.

Pour les enfants, ces cadeaux sont essentiellement des jouets, et Noël est la période où les marchands de jouets réalisent l’essentiel de leurs ventes.  Pour les chrétiens, ces cadeaux font référence aux cadeaux offerts à l’enfant Jésus par les rois mages : l’or, l’encens et la myrrhe. La tradition de faire des cadeaux se maintient hors de tout contexte chrétien. Gérald Berthoud, professeur d’anthropologie culturelle et sociale à l’Université de Lausanne, l’explique ainsi : « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l’ordre du don et qui est universel dans son principe: ils créent , maintiennent et consolident des liens ; ils constituent en quelque sorte une matrice du social. » 

Les décorations de Noël 

Jusque dans les années 1950 c’est l’Allemagne et les pays d’Europe de l’Est qui restent le coeur de production des ornements d’art. Les artisans travaillaient de nombreux matériaux comme le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois. On fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d’anges métalliques (origine lyonnaise). La boule de Noël qui décore les sapins est née à Meisenthal en Moselle. Traditionnellement, on y accrochait des pommes mais en 1858, l’hiver fut si rigoureux qu’il n’y eu plus de pommes. Un artisan verrier eut l’idée pour donner quand même un peu de joie à la fête de créer des boules représentant une pomme et d’autres fruits.  

La boule de Noël était née.   

Présentes dans le Sapin de Noël, présent, aussi bien à l’intérieur des habitations que dans les rues, donnent un air de fête. Elles sont souvent lumineuses pour pouvoir être allumées dès la nuit tombée. 

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Le Sapin de Noël, toujours présent à l’intérieur des habitations, est chargé de décorer et de regrouper les cadeaux de Noël dans les familles. Le premier arbre de Noël serait apparu en Alsace en 1521.

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Certains auteurs font le rapprochement avec les mystères, pièces de théâtre jouées dans les églises ou sur les parvis : au temps de Noël, on représentait les récits bibliques de la Création du monde, et un sapin figurait l’arbre de vie planté au milieu du paradis terrestre. Cet arbre était décoré d’oblatas (offrandes, petites friandises figurant les hosties), et de pommes représentant le fruit défendu, objet du premier péché.  Cependant, la tradition d’un arbre décoré est beaucoup plus ancienne puisque les Celtes décoraient déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d’hiver. Les Scandinaves faisaient de même pour la fête de Jul, qui avait lieu à peu près à la même date que Noël.

L’installation de cet arbre sera d’ailleurs considérée comme une pratique païenne jusqu’au milieu du XXème siècle par l’Eglise catholique. Au contraire, les protestants l’adopteront dès la Réforme de 1560 comme symbole de l’arbre du paradis. Interdit enURSS dans le cadre de la politique antireligieuse d’État, le sapin de Noël est à nouveau autorisé par Joseph Staline  à partir de 1934, mais à condition d’être dressé désormais pour célébrer le Nouvel An.  

Les marchés de Noël  

Le marché de Noël se compose d’échoppes habituellement en bois et construites pour l’occasion, qui proposent des petits articles de décoration, des jouets et des cadeaux souvent artisanaux. En France, la tradition des marchés de Noël bien vivante dans l’Est, en Alsace plus particulièrement, comme à Strasbourg.

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Ou à : 

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COLMAR

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MONBELLIARD

s’est répandue dans le reste du pays au cours des années 1990. Les marchés de Noël s’étendent généralement de fin novembre à fin décembre.  

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Les Différents façons de souhaiter « Joyeux Noël » dans le monde

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Joyeux Noël à Toutes et à Tous ………….

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