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Archive pour la catégorie 'Les Découvertes'

Sortie au Château de ROQUETAILLADE

Posté : 5 juillet, 2016 @ 8:39 dans Les Découvertes | Pas de commentaires »

Dimanche 3 juillet 2016

Visite du Château de ROQUETAILLADE

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Le château de Roquetaillade, situé à Mazères, entre Langon et Bazas en Gironde (33), est un site historique exemplaire, construit sur un massif rocheux, d’où il a tiré son nom.

Dès la préhistoire, les hommes se sont enracinés sur ces lieux, profitant des grottes pour s’abriter, et du promontoire pour se défendre. Charlemagne, en route vers les Pyrénées avec Roland, y construisit la première fortification. Avec l’évolution des techniques de construction et de défense, la forteresse passe du bois à la pierre, et s’agrandit à chaque génération de Seigneur.

En 1306, avec la permission du roi d’Angleterre, Edward I, le Cardinal de la Mothe bâtit une deuxième forteresse : le Château Neuf de Roquetaillade.

La position politique de son oncle, devenu le Pape Clément V, est sans aucun doute la raison pour laquelle ce château de prestige est construit, alliant les dernières techniques de l’art militaire et du confort seigneurial. L’ensemble est aujourd’hui un exemple unique de l’architecture féodale en France.

C’est à la Renaissance que le château de Roquetaillade connut sa première restauration ; de nombreuses fenêtres sont ouvertes, permettant à la lumière de pénétrer dans les grandes salles qui deviennent ainsi plus habitables. Ces dernières, très vastes, se dotent de superbes cheminées. 

Le château de Roquetaillade c’est aussi une des plus grandes restaurations du célèbre architecte français, Viollet-le-Duc (Carcassonne, Mont Saint-Michel, Notre-Dame de Paris, Pierrefonds…). Son mobilier et ses créations intérieures (classés monuments historiques) étonnent le visiteur, derrière ces grands murs austères. 

Ouvert au public depuis 1956, le château de Roquetaillade, situé entre Langon et Bazas (Gironde), est aujourd’hui reconnu comme l’un des monuments phare du grand Sud-Ouest. Site exemplaire en Aquitaine, il est composé de deux forteresses, toujours meublées et habitées par la même famille depuis 700 ans. Derrière les façades sévères, émerveillez-vous de l’éclat de la Renaissance, du mobilier et des décors créés par Viollet le Duc.

Eléments remarquables du Château :

  • La cuisine et sa très complète batterie en étain
  • La cheminée en marbre et stuc datant de 1635 et restauré au XIXe par Violet le Duc
  • Le mobilier de chambre su XIXe
  • Le décor de la salle à manger

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VIOLLET le Duc

 

Une première protection est prise sous Mérimée et Roquetaillade fera partie des premiers 1000 bâtiments classés en France en 1840. Les ruines du château vieux et le château neuf avec sa chapelle font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 12 octobre 1976.

Le parc du château, incluant les ruines de l’enceinte médiévale, le ruisseau du Pesquey et ses berges, le chalet du XIX ème siècle et le pigeonnier du Crampet font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 7 novembre 2002.

Le château de Roquetaillade a servi de décor à plusieurs films ou émission télévisées comme :

1966 : Fantomas contre Scotland Yard
Acteurs : Jean Marais, Louis de Funès, Mylène Demongeot, …

1972 : Docteur Popaul
Acteurs : Jean-Paul Belmondo, Mia Farrow, Laura Antonelli, …

1976 : La poupée sanglante (série de 6 épisodes de 52 mn)

1980 : Les séducteurs
Acteurs : Roger Moore, Lino Ventura, Ugo Tognazzi, …

1994 : World of Wine

1995 : Highlander (un épisode)
Acteurs : Adrian Paul, Stan Kirsch, …

2000 : Le pacte des Loups
Acteurs : Samuel Le Bihan, Mark Dacascos, Emilie Dequenne, Vincent Cassel, Monica Bellucci, Jérémie Renier, Jean Yanne, …

2004 : Le pape maudit (Arte)

2008 : Des Racines et des Ailes (France 3)

2009 : Cartouche (France 2)
Acteurs : Frédéric Diefenthal, Juliette Lamboley, Estelle Vincent, …

2010 : Section de Recherches (TF1)

2012 : Cap Sud-Ouest (France 3)

2013 : Richelieu, le Pourpre et le Sang (France 3)
Acteurs : Jacques Perrin, Pierre Boulanger, Jean Dell, Stéphan Guérin-Tillié, Hélène Seuzaret, Cécile Bois,

Un château privé, habité par la famille de Baritault du Carpia descendants de la famille de la Motte qui édifia le château d’origine.    

Ouvert à la visite depuis 1956, il s’agit là d’un monument incontournable en Aquitaine.

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Le Départ de la Visite

Notre guide

Notre guide pour cette visite

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La Visite de la Chapelle

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La sortie de la Visite de la Chapelle

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La visite du Château

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Cheminée Renaissance, Salle Synodale

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La Chambre Rose, création de Viollet le Duc

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Le Repas

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Le Départ du Château

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Le Château de Cadillac

Château des ducs d'Épernon, façade sur la cour d'honneur

Dominant la Garonne et la bastide de Cadillac, le château des ducs d’Epernon est un   brillant exemple d’une architecture du début du XVIIe siècle en Gironde.

Le château de Cadillac fut en son   temps un monument prestigieux rivalisant avec les domaines royaux.  Il  incarnait alors la toute puissance   et la fortune de son propriétaire Jean-Louis Nogaret de la Valette, premier duc   d’Épernon, favori de Henri III puis haut personnage sous Henri IV et Louis   XIII. Il fit édifier cette somptueuse demeure dont ne subsistent   que le corps de bâtiment principal avec ses deux ailes en retour d’équerre, la   cour d’honneur et les jardins.
À l’intérieur, les cheminées monumentales en   pierre sculptée et en marbre, les plafonds peints du XVIIe siècle et les   tapisseries témoignent du faste de cette résidence qui accueillit Louis XIII et   Louis XIV avant d’être réutilisée au XIXème et XXème siècles (1820-1952) comme prison pour femmes.

L’exposition

Exposition

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Cette grande exposition tous publics déployée dans les appartements historiques du château de Cadillac met en avant le costume de scène, et traite de ce « corps augmenté » qui permet la mutation de l’artiste en personnage de fiction.

Une cinquantaine de costumes de l’Opéra National de Bordeaux enrichissent le parcours de visite du château de Cadillac, monument national à découvrir ou re-découvrir.   Cette exposition présente l’art et la manière de modeler, de transformer, de métamorphoser les corps en scène, pour la scène, et rend hommage au travail des artistes et artisans en charge des costumes et accessoires à l’Opéra National de Bordeaux, et au savoir-faire des ateliers. 

Reformulée à partir de « Plus que parfaits » l’exposition présentée avec succès au Grand théâtre de Bordeaux pendant l’été 2015.

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L’Exposition

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Le Château Prison

Acquis par l’Etat, le Château devient une centrale de force pour les femmes en 1818, fermé en 1890 au profit d’un centre d’éducation surveillée pour jeunes filles jusqu’en 1952.

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Le SENAT, hôte du Palais du Luxembourg

Posté : 17 octobre, 2012 @ 10:08 dans Les Découvertes | 1 commentaire »

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Le Palais du LUXEMBOURG

Le SENAT, hôte du Palais du Luxembourg dans Les Découvertes facade-cote-cour-dhonneur.pg_

Le Palais du Luxembourg côté cour ….

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La Mise à l’eau

Posté : 9 avril, 2012 @ 10:13 dans Les Découvertes | Pas de commentaires »

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Pendant ce week-end  Pascal, entre l’Agneau de Pauillac et l’Omelette de Pâques, a eu lieu la mise à l’eau de dernier né des CHANTIERS NAVALS COUACH de GUJAN-MESTRAS.

La Mise à l'eau  dans Les Découvertes Pour-le-blog

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 Une superbe unité : le  « 5000 FLY »

Pour en savoir un peu plus sur cette merveille, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://www.couach.com/fr/fr_plan_5000.php

Pour ceux qui n’ont pas pu y assister, un court reportage  de cette mise à l’eau.

Pour l’ouvrir, cliquez sur le lien ci contre : http://youtu.be/WB-eRn8hPew 

Une autre version de cette mise à l’eau réalisée par Robert JACQUET. Pour l’ouvrir, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://youtu.be/Pk3Q0MXi0Qw

  Cette réalisation démontre, une fois de plus,  qu’en FRANCE il est encore possible de réaliser de belles choses même dans une petite ville comme GUJAN-MESTRAS.

Le Coeur

Posté : 8 décembre, 2011 @ 8:13 dans Les Découvertes | 1 commentaire »

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Je n’ai pas la prétention d’écrire un traité de médecine car je n’ai aucune formation dans ce domaine, je vous transmets simplement ce qui est traité dans des brochures, « Les Troubles du Rythme Cardiaque » et « L’Hypertension Artérielle », éditées par la « Fédération Française de Cardiologie » et le récit de que j’ai ressenti pendant mon infarctus, pour que, si vous êtes dans le même cas que moi, vous ayez la possibilité de comprendre un peu mieux le phénomène que vous ressentez pour vous permette de réagir au plus vite et peut être éviter des dégâts plus importants voire irréversibles au niveau de Votre Cœur.

Nous n’avons qu’un cœur et il est difficile de l’arrêter pour le réparer.

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Le fonctionnement du cœur 

Quand le cœur va tout va ………

Mais il est important de comprendre que si  le cœur ne bat plus ou si son rythme devient trop rapide et irrégulier, le sang  ne parvient plus, ou moins bien, aux différents organes et le corps tout entier  peut être en souffrance. 

Le cœur est un  muscle animé par un circuit électrique, ce qui lui permet de pomper le sang qui
irrigue tout notre corps. Grâce à ce système électrique, le cœur se contracte à  un rythme régulier, synchrone (toutes les cellules s’activent en même temps) et de manière automatique.  

Le cœur se  divise en 4 parties : deux oreillettes et deux ventricules. C’est le nœud  sinusal, situé dans l’oreillette droite, qui régule les battements du cœur. De  là, l’influx électrique chemine jusqu’aux ventricules par un tissu spécifique,  appelé tissu nodal. 

Dans certaines  circonstances anormales, il arrive que la transmission de l’influx électrique  du cœur soit ralentie, voire interrompue, ralentissant le rythme cardiaque.  C’est ce qu’on appelle la bradycardie. A l’inverse, si le tissu nodal génère  une activité anormale, cela peut déclencher des extrasystoles ou des  tachycardies. C’est ce qu’on appelle les troubles du rythme cardiaque.  

Les facteurs favorisants 

CERTAINS  FACTEURS FAVORISENT L’APPARITION DE TROUBLES DU RYTHME

  • L’âge avancé,
    l’hypertension artérielle
  •  l’anémie,
  • les maladies de la thyroïde,
  • une forte  fièvre,
  • Les excitants  cardiaques dont l’abus de café, la nicotine, l’alcool, certains médicaments, certaines
    drogues,
  • les troubles de l’équilibre des ions (en particulier le calcium et le
    potassium) en circulation dans le sang.
  • C’est ce que l’on appelle les troubles  hydro-électrolytiques puisque ce sont les ions + et – qui régissent l’influx
    électrique,
  • Des facteurs  psychiques tels la dépression ou le stress,
  • Un changement climatique  trop brutal, surtout chez une personne âgée.

 

Les troubles  bénins du rythme cardiaque n’influencent pas la durée de vie d’un individu. Il  convient cependant de respecter quelques recommandations simples et de veiller  à une activité physique adaptée et sans stress.

 

Les  examens de confirmation

L’ECG DE REPOS ElectroCardioGramme

L’ECG donne  des informations sur :

  • La fréquence,
  • La régularité,
  • La synchronisité  des excitations des oreillettes et des ventricules. 

L’ECG  AMBULATOIRE ENREGISTRE PENDANT 24H : LE HOLTER

Les électrodes sont reliées par un câble à un enregistreur portable qui mémorise toute l’activité électrique du cœur pendant une période de 24 à 48 heures.

Le médecin peut ensuite établir une corrélation entre les symptômes notés par le patient et le tracé électrique. L’enregistrement peut se faire  « à la demande » et le patient le déclenche lui-même lorsqu’il ressent des symptômes. 

Le sujet doit  mener normalement ses activités pendant toute la durée de l’enregistrement. L’appareil porté à la ceinture est de la taille d’un téléphone portable. 

L’exploration de  l’activité électrique du cœur se fait à l’aide d’un électrocardiogramme ou ECG, examen clé pour le diagnostic des troubles du  rythme. Cependant les troubles sont parfois ponctuels et non visibles sur
l’ECG. 

L’EPREUVE  D’EFFORT

C’est l’examen  idéal pour déceler et analyser un trouble du rythme  qui n’est décrit par le  patient qu’à l’effort. Sur  un vélo statique ou  sur un tapis roulant, le patient accomplit un effort progressif et bien défini, en fonction de son âge et sous contrôle médical. Un ECG est enregistré simultanément ainsi que la fréquence du cœur et la pression dans les artères. 

Une  condition absolue pour une exploitation optimale de l’épreuve d’effort :

Que  le rythme cardiaque obtenu pendant le test atteigne ou dépasse le rythme cardiaque théorique à ne pas dépasser pendant l’effort équivalent à : 200  – âge.

Ex :  pour une personne de 65 ans, le rythme à atteindre est de 135 pulsations. 

UN ECG EN  DIRECT DU CŒUR : L’ECG ENDOCAVITAIRE

Les explorations  électro  physiologiques* sont plus complexes car elles sont invasives (et  nécessitent donc une anesthésie locale). Cet ECG enregistre les  signaux recueillis par des électrodes placées à l’intérieur du cœur. Elles servent à étudier avec précision la conduction électrique dans le tissu nodal, ainsi qu’à déclencher les tachycardies et en analyser  le mécanisme.

 

Des  symptômes à connaître

Selon  les personnes, les troubles du rythme peuvent ne pas être du tout ressentis, ou au contraire provoquer des symptômes gênants, volontiers  angoissants. Dans ce tableau sont indiqués les symptômes le plus fréquemment décrits en fonction de chaque expression de la maladie.

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Les  principaux traitements

LES  TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX LES ANTI-ARYTHMIQUES

Soit ils préviennent les crises, soit ils  interrompent un accès de trouble du rythme. Ce sont souvent des comprimés ou gélules lorsque la maladie est connue mais  une injection peut être nécessaire pour agir en cas d’urgence. D’autres médicaments que les anti-arythmiques
peuvent être prescrits.
Ils servent à prévenir certaines complications (comme les  anticoagulants pour prévenir les accidents thromboemboliques*), ou à aider le cœur malade. 

LES  TRAITEMENTS « ÉLECTRIQUES » EXTERNES

LE CHOC  ELECTRIQUE EXTERNE D’URGENCE : UN GESTE QUI SAUVE ! 

Cette méthode s’utilise en extrême urgence en cas d’arrêt cardiaque par fibrillation  ventriculaire. Elle consiste à délivrer une  forte décharge électrique pour resynchroniser toute  l’activité électrique du cœur, au moyen de deux électrodes placées sur le thorax. Des défibrillateurs externes semi-automatiques  très simples  d’usage, devraient être bientôt disponibles dans les lieux publics. 

En  attendant le défibrillateur (Pompiers, SAMU, secouristes), il faut commencer les  gestes qui sauvent : massage du cœur et ventilation assistée (bouche à bouche).

 Le savez-vous ?

Les manœuvres vagales permettent  d’interrompre soi-même  et sans danger certaines crises de tachycardie. Elles consistent soit à masser l’artère carotide au cou, soit à appuyer assez fort sur les  yeux fermés,  soit à  gonfler les poumons en augmentant la pression abdominale (manœuvre de Valsalva), soit à boire rapidement une boisson  froide. 

Il existe trois  principaux traitements: les traitements médicamenteux, les traitements électriques internes et externes. 

LA CARDIOVERSION  EXTERNE PROGRAMMEE

Elle repose  sur le même principe que la défibrillation  mais le geste est programmé à l’hôpital pour traiter un trouble du rythme  rapide, en particulier une fibrillation atriale qui ne cède pas malgré un traitement médical. Elle nécessite de prendre auparavant des  anticoagulants pour prévenir le risque de constitution et de migration d’un caillot de  sang.

 Réalisé sous brève anesthésie générale, le choc d’une intensité de 200 à360 joules n’est pas ressenti et il est possible de revenir le jour même au domicile. 

LES TRAITEMENTS «ÉLECTRIQUES » INTERNES POUR LES TACHYCARDIES ET LA FIBRILLATION ATRIALE :

LES TECHNIQUES D’ABLATION PAR COURANT DE HAUTE FRÉQUENCE

Elles  consistent à appliquer un  courant à haute fréquence (principe du bistouri électrique) à l’aide d’une sonde placée par cathétérisme au contact de la zone où naît le trouble du rythme. L’impact électrique cautérise quelques millimètre de tissu cardiaque. Ce traitement  curatif (qui guérit) est  particulièrement indiqué dans le flutter atrial, les tachycardies  fonctionnelles récidivantes et certaines formes de fibrillation atriale.

La procédure est en elle-même indolore. Elle est réalisée sous anesthésie locale (anesthésie  uniquement des points de ponction et nécessite une hospitalisation de 2 à4 jours). 

POUR PRÉVENIR LA MORT SUBITE CHEZ LES  PATIENTS À HAUT RISQUE : LE DÉFIBRILLATEUF AUTOMATIQUE IMPLANTÉ (DAI)

II est destiné au traitement des troubles graves du  rythme ventriculaire. Sa mise en place nécessite une anesthésie générale. C’est un dispositif ayant pour  fonction de détecter et de  traiter automatiquement la fibrillation ventriculaire. Il est composé de sondes (une ou plusieurs) reliées au muscle cardiaque et d’un boîtier contenant une pile, un condensateur  et un circuit électronique.
Ce boîtier, qui pèse moins de 100 grammes, est placé dans une poche sous la peau de la région pectorale ou derrière le muscle. Le circuit électronique surveille en permanence le  rythme cardiaque. En cas d’anomalie grave, le défibrillateur se met en marche  automatiquement et délivre, selon les besoins, des décharges électriques d’intensité variable (de 5 à 500 volts). 

POUR LES CŒURS LENTS : LE STIMULATEUR CARDIAQUE OU STIMULATEUR « PILE » 

II est destiné à pallier un ralentissement important et gênant du rythme du cœur. En envoyant une impulsion électrique, il provoque sa contraction. Sa  mise en place se fait sous anesthésie locale. Souvent, le stimulateur est
aussi dénommé « pile » mais ne se réduit pas à une simple pile. Il est composé d’un boîtier (le « cerveau ») contenant  le dispositif électronique et  la source d’énergie (la  pile). Ce boîtier qui ne pèse que 25 grammes est placé sous la peau et les électrodes sont glissées par une veine jusque dans le  ventricule et/ou l’oreillette droite. 

Le savez-vous ?

En 2003, environ 2500 DAI ont été implantés en France (Source: Stimucœur 2004 T32 n°2) 

La durée de vie d’un stimulateur varie  selon la capacité  de la pile, la fréquence  des stimulations et de la consommation de courant. Un appareil particulier  permet son contrôle  et sa programmation. En moyenne leur durée de vie est de 6 à 8 ans, mais demandez à votre médecin. 

Vivre avec

On peut vivre « normalement » avec un trouble du rythme et ce d’autant  plus que ce dernier est bénin et ponctuel et que votre cœur est en bonne santé. 

QUELQUES CONSEILS PRATIQUES : 

Si vous êtes fumeur, arrêtez au plus vite,

Veillez toujours à avoir assez d’activité physique, comme une petite
marche de 30
à  40 minutes 3 fois par semaine,

Modérez votre consommation d’excitants tels  l’alcool, le thé  ou le café,

Reposez-vous et détendez-vous si besoin,

Prenez le temps de vivre car la fatigue et le stress facilitent aussi les troubles rythmiques. 

CONCERNANT  VOTRE TRAITEMENT :

Suivez  scrupuleusement votre prescription et ne l’arrêtez pas sans avis médical ! Attention à l’automédication.

Certains médicaments (comme les laxatifs) peuvent  favoriser les troubles du rythme ou interférer avec votre traitement.

Demandez  toujours l’avis de votre médecin et/ ou de votre pharmacien.

Quand un symptôme persiste ou réapparaît (douleur, essoufflement, vertige, malaise), consultez sans tarder. 

QUELQUES CONSEILS…. SI VOUS VIVEZ AVEC UN  STIMULATEUR OU UN DÉFIBRILLATEUR IMPLANTABLE (DAI)

Quelques mois  vous seront peut être nécessaires pour vous habituer à votre dispositif implanté. Portez toujours sur vous une carte  indiquant que vous êtes porteur d’un stimulateur ou d’un défibrillateur. Une surveillance régulière est nécessaire.

Respectez les rendez-vous fixés avec votre médecin, en moyenne tous les 6 mois. 

Juste après l’opération :

Surveillez  votre cicatrice et consultez votre médecin si elle se modifie (rouge ou  suintante). Evitez de bouger trop énergiquement l’épaule afin de ne pas gêner la cicatrisation. Ne portez pas  d’objets lourds ou des vêtements trop serrés sur la zone de la cicatrice.

Dans  certaines situations, la conduite automobile peut être déconseillée pour une période pouvant aller jusqu’à6 mois : interrogez votre cardiologue  sur votre cas particulier. 

Quelques  semaines après : 

Vous pouvez  reprendre toutes les activités de votre choix, en évitant les sports à risque (escalade, parachute, plongée).

Avant la  reprise, demandez l’avis de votre médecin. La conduite de poids lourds ou de  transports collectifs est contre-indiquée.

Demandez  conseil à votre  médecin  du travail pour un reclassement professionnel. 

Le  savez-vous ?

Prévenez toujours les professionnels de santé (radiologue, dentiste, kiné, infirmière etc.) avant tout soin ou examen. 

Le  savez-vous ?

Votre  stimulateur comporte des parties métalliques !

Elles peuvent  faire retentir les alarmes de détection de métaux des aéroports. Indiquez au personnel de sécurité que vous avez un stimulateur et montrez  votre carte d’identification médicale.
Les bâtons magnétiques utilisés par le personnel de l’aéroport risquent d’affecter temporairement
votre appareil. Dans la mesure du possible, demandez à être fouillé à la main. Si le personnel insiste pour
utiliser le bâton, indiquez que  la recherche doit être  exécutée rapidement et que le bâton ne peut pas être tenu au-dessus de votre stimulateur. 

Contrôlez régulièrement votre pouls.

S’il est trop  lent appelez votre cardiologue. Votre médecin vous indiquera le chiffre à ne pas dépasser.

Évitez de passer à proximité des détecteurs magnétiques des aéroports, de vous attarder au niveau d’un portique  antivol d’un magasin.

Préférez un kit piéton pour votre téléphone portable ou maintenez votre téléphone cellulaire à15 cm de votre stimulateur.

Votre téléphone cellulaire est une source de champs  électromagnétiques qui risque d’affecter le  fonctionnement de votre appareil.

Pas de  problème à la maison avec les appareils électroménagers

(vidéo, microondes, alarmes électriques, téléphone sans fil etc.) Une exception : les  plaques à induction.

Prévenez les radiologues avant tout examen !

Vous ne pouvez  pas faire d’IRM (imagerie par résonance magnétique)

Et enfin pour  les fous de mécaniques, ne  vous penchez pas sur votre moteur de voiture en marche. 

Mieux comprendre : 

Ablation : opération qui consiste à éliminer un tissu nécrosé ou pathologique par divers moyens comme
l’excision, la cryothérapie, la cautérisation ou le laser.

Asthénie : état de fatigue intense, inhabituelle et chronique,  qui peut être lié à un facteur psychologique ou physique  (maladie).

Athérosclérose : maladie des artères, sous forme d’un épaississement de leurs parois entraînant progressivement une obstruction  partielle (sténose) ou  totale (occlusion) à l’origine d’une mauvaise oxygénation de l’organe concerné.

Exploration électro physiologique : examen dont le but est de préciser le diagnostic des troubles du
rythme. Elle nécessite la  mise en place d’une ou plusieurs sondes, après ponction d’une ou plusieurs veines du
pli de l’aine, et parfois du cou. Cette sonde, ou cathéter, va ensuite enregistrer l’activité  électrique de certaines
parties du cœur, ce qui permet de rechercher les éventuelles anomalies.

Il s’agit d’un  examen à visée diagnostique qui permet l’analyse précise de l’activité  électrique intracardiaque.

Thrombo-embolie : formation de caillots de sang  (thrombus) qui, en se détachant, provoquent des embolies.

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SOIGNER SON HYPERTENSION C’EST PROTEGER SON  PROTÉGER  SON CŒUR 

L’hypertension  artérielle est une  maladie typique des pays développés. Le stress, l’obésité, la sédentarité sont autant de maux caractéristiques de la vie de beaucoup d’entre  nous, maux qui favorisent l’hypertension artérielle, qui provoquent maladies  cardiovasculaires et accidents vasculaires cérébraux.

Cette maladie  est « silencieuse » : souvent, l’hypertendu ne se sent pas  malade. Or l’hypertension artérielle doit être soignée afin de réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Pour cela, il  existe des traitements efficaces, demandez conseil à votre médecin.

Mais au-delà des traitements, vous pouvez éviter les complications de l’hypertension  artérielle en adoptant un mode de vie sain : pratiquer une activité physique régulière, manger équilibré, ne pas fumer, voilà des habitudes simples à prendre pour réduire la fréquence de cette maladie et pour vous  sentir mieux.

L’hypertension  artérielle n’est  pas une fatalité : vous pouvez  agir sur la santé de votre cœur pour votre bien-être!

Pr Michel  Beaufils

 

TENSION ET  HYPERTENSION : POURQUOI LA PRESSION ARTERIELLE? 

Le sang  circule sous pression dans les artères.

Pour chasser  le sang dans les artères, le cœur se contracte avec force (systole) environ 70  fois par minute. La pression maximale, qui correspond à la perception du pouls,  est la pression systolique  que  l’on mesure avec un tensiomètre.

Entre deux  systoles

Le cœur se  relâche et aspire le sang venu des veines, la pression diminue progressivement  dans les artères, mais ne redescend pas à zéro. La pression minimale, appelée pression  diastolique est elle aussi mesurée avec un tensiomètre.

Le travail du  cœur permet d’apporter du sang et de l’énergie aux organes et aux muscles.

Pour fonctionner  correctement, il a impérativement besoin de recevoir lui-même beaucoup de sang  et d’oxygène, qui lui sont apportés par les artères coronaires. Le cœur ne pèse  que 250 grammes  (0,4% du poids du corps), mais consomme 10% de tout l’oxygène apporté par la  respiration 

Chaque minute, au repos, le cœur éjecte près de 5 litresde sang, soit  plus de 7 m de sang par jour et 2600 m3
par an, volume équivalent à une piscine olympique. 

Imaginez le travail de titan fourni par le cœur sur  toute une vie. 

À PARTIR DE   QUELLES VALEURS EST-ON HYPERTENDU ?

14 / 9

On parle  d’hypertension artérielle (HTA) quand, à plusieurs reprises, à quelques  semaines d’intervalle, au repos :

la pression systolique est supérieure à 14 (140 millimètres de mercure) : HTA systolique.

Chez le patient diabétique, on parle d’hypertension artérielle quand la pression systolique est  supérieure à 13 et/ou la pression diastolique est supérieure à 8.

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 Plus la tension est élevée, plus le risque de maladies  cardiovasculaires est élevé.

 

Plus qu’une maladie, l’hypertension artérielle (HTA)  est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires.

Elle favorise le développement de l’athérome**, avec formation de plaques à l’intérieur des vaisseaux, qui deviennent moins souples, diminuent de calibre et finissent par se boucher (thrombose). 

Les plus menacées sont : 

  • Les artères coronaires qui apportent le sang au  muscle cardiaque,
  • Les artères du cerveau,
  • Les artères des jambes. 

* Risque de  faire un accident cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire
cérébral, mort subite …) dans les 10 ans (hommes de plus de 45 ans et femmes  de plus de 55 ans).

** Athérome :  dépôts de cholestérol qui durcissent les artères et en diminuent le calibre. 

 

HYPERTENSION :  POURQUOI ? 

POURQUOI  EST-ON HYPERTENDU ? 

Lors de la  découverte de l’hypertension, un bilan minimum peut trouver une éventuelle  cause curable (hypertension artérielle secondaire) mais, dans la majorité des  cas (90 à 95 %), on ne trouve pas de cause, on parle alors d’hypertension  artérielle essentielle.

Le traitement  fera baisser la tension mais, si on l’arrête, l’hypertension reviendra  rapidement. 

ON CONNAÎT  DES SITUATIONS QUI FAVORISENT L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE

  • Hérédité (il  existe des familles d’hypertendus).
  • Alimentation  trop riche en graisses et/ou en sel.
  • Excès de  poids.
  • Activité  physique insuffisante (sédentarité).
  • Consommation  excessive d’alcool.
  • Tabac.
  • Vie  stressante.
  • Certains  médicaments (pilule…), certaines substances (consommation de réglisse…). 

D’une manière générale, le traitement doit  être suivi pendant toute la vie.

Par sécurité, on recommande de contrôler la  pression artérielle au moins une fois par an, à tout âge. 

QUE  RESSENTENT LES HYPERTENDUS ? 

L’hypertension  artérielle provoque peu ou pas de symptômes, elle est généralement découverte
lors d’une mesure systématique au cabinet du médecin, lors d’une visite de  médecine du travail ou d’un bilan de santé. 

Quand  l’hypertension artérielle a été diagnostiquée, il est nécessaire de suivre un traitement, même si l’on ne se sent pas malade.

Elle se  manifeste encore trop souvent par ses complications (maux de tête, impressions de mouches volantes), qu’elle n’ait pas été connue ou malheureusement négligée. 

POURQUOI  TRAITER L’HYPERTENSION ?

UN SURCROÎT  DE TRAVAIL POUR LE CŒUR

Imaginez que  vous ayez à monter un fardeau sur 7 étages au lieu de 5. Soumis à  d’importantes contraintes, le cœur grossit.

Au bout d’un  certain temps, il devient moins performant et s’épuise (insuffisance cardiaque). Ses besoins en  oxygène augmentent, mais les artères coronaires sont altérées et ne peuvent satisfaire la demande. Le cœur souffre d’ischémie* (angine de poitrine). 

UN FACTEUR  DE RISQUE CARDIOVASCULAIRE 

L’hypertension  favorise le développement de plaques d’athérome au niveau des artères.

Cœur: angine de poitrine et infarctus quand une  artère coronaire se bouche complètement.

Cerveau : accident vasculaire cérébral, AVC, qui  peut parfois régresser en quelques heures mais laisse souvent de graves  séquelles (hémiplégie…).

Jambes: artérite, qui limite le périmètre de  marche et peut imposer une amputation. 

UN RISQUE  CARDIOVASCULAIRE AMPLIFIÉ PAR D’AUTRES FACTEURS DE RISQUE

  • Diabète,
  • excès  de cholestérol,
  • surpoids et tabagisme contribuent aussi au développement de
    plaques d’athérome.

Veillez-y. 

UN DANGER  POUR LES ORGANES

Les reins: au bout de quelques années d’hypertension,  l’insuffisance rénale s’installe. Ce phénomène est en constante augmentation  car on vit de plus en plus vieux.

Les yeux: l’hypertension artérielle provoque des  lésions au niveau de la rétine qui peuvent conduire à la cécité.

 

Mieux vaut PREVENIR que GUERIR 

COMMENT  TRAITER L’HYPERTENSION ? 

QUAND  L’HYPERTENSION EST LA, IL N’EST JAMAIS TROP TARD

Aujourd’hui,  on sait traiter l’hypertension, mais le succès implique deux acteurs clés.

Le médecin,  qui donne des conseils, prescrit des médicaments quand ils sont nécessaires et suit le patient hypertendu.

L’hypertendu,  qui doit adopter un mode de vie plus sain (et en faire ainsi profiter son  entourage avant que l’hypertension ne se manifeste aussi chez eux), et prendre  régulièrement les médicaments en respectant les doses prescrites. 

LES GRANDS  PRINCIPES DU TRAITEMENT 

Des mesures  simples peuvent suffire pour différer la prise de médicaments, en réduire les doses nécessaires, ou même les rendre inutiles.

Diminuer la  consommation de sel.

Retrouver un poids idéal ou poids de forme: le risque d’hypertension augmente en  cas de surpoids. Il est multiplié par 5 ou 6 chez les personnes obèses de 20 à  45 ans.

L’exercice  physique modéré et régulier (30 minutes de marche   par jour)  peut abaisser la tension de 5 à10 mm Hg.

La  consommation chronique d’alcool élève le niveau de la tension.

Fumer une  cigarette augmente la tension de 5 à10 mm Hg dans les 15 à 30 minutes. 

LUTTER  CONTRE L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE : UNE PHILOSOPHIE 

Plutôt que de traiter l’hypertension, il  est important de la prévenir en adoptant une bonne hygiène de vie, source de  mieux-être. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, sans  tabac et avec une consommation raisonnable d’alcool, c’est essentiel. 

L’hypertension est une maladie de la civilisation  moderne.

Exceptionnelle dans les populations non  industrialisées, elle se maifeste dès que des individus émigrent vers des  sociétés industrielles.

 

Notre cœur vaut bien que l’on en prenne soin dès le plus jeune âge. Et il n’est jamais trop tard. 

QUELS  MÉDICAMENTS? 

La décision de  prescrire un médicament sera prise après quelques mois de modification du style de vie, si la tension ne s’est pas normalisée. 

CORRIGER  LES CHIFFRES TENSIONNELS ET SURTOUT DIMINUER LE RISQUE CARDIOVASCULAIRE 

Un traitement bien suivi réduit de moitié  le risque de faire un accident vasculaire cérébral et de plus d’un tiers celui  de faire un infarctus. 

Objectif pour les hypertendus 

13/8 pour les patients diabétiques  hypertendus. 

QUELS  MÉDICAMENTS ? Plusieurs classes : 

  • Diurétiques :  favorisent l’élimination du sel,
  • bêtabloquants:  ralentissent la fréquence cardiaque et diminuent la force de contraction du
    cœur,
  • inhibiteurs  calciques: dilatent les artères,
  • inhibiteurs de  l’enzyme de conversion (et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II) :
    contrôlent l’activité de  la  rénine  qui  est  un  puissant hypertenseur,
  • antihypertenseurs  centraux: agissent sur le cerveau qui contrôle le niveau de la pression
    artérielle,
  • alpha-bloquants :  dilatent les artères. 

Le  médicament de ma voisine n’est pas efficace chez moi… 

Il faut  parfois en tester plusieurs avant de trouver le bon. Il peut être nécessaire de  prendre deux voire trois médicaments de classes différentes pour contrôler la  tension. 

ET SI LE  TRAITEMENT NE MARCHE PAS 

L’objectif  de 14/9 n’est pas atteint :

première cause  d’échec : l’hypertendu oublie souvent de prendre son traitement ou le refuse, hypertension  secondaire (hypertension curable) : hypertension liée à une lésion particulière d’un organe (glande surrénale par exemple) ou d’une artère (comme l’artère  rénale), hypertension  «blouse blanche» : la tension est élevée en présence d’un médecin mais  normale en son absence. 

L’auto mesure  tensionnelle permet de la détecter et d’éviter des traitements inutiles.

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Le cœur est un puissant muscle creux composé de deux pompes fonctionnant en parallèle : le cœur droit et le cœur gauche. 

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Le cœur droit, reçoit le sang veineux de l’organisme et l’éjecte dans la circulation pulmonaire, où grâce aux échanges gazeux, le sang s’enrichit en oxygène, s’appauvrit en gaz carbonique et se transforme en sang artériel. 

Le cœur gauche, plus volumineux, reçoit ce dernier et l’éjecte dans l’aorte sous une forte pression, pressionartérielle, permettant d’irriguer l’ensemble du corps.

Le muscle cardiaque ou myocarde, se contracte, systole, 50 à 80 fois par minute au repos et plus fréquemment encore à l’effort ou lors d’une émotion. L’énergie nécessaire à la contraction de chacune des fibres musculaires et de l’ensemble du myocarde est apportée avant tout par l’oxygène délivré par les artères coronaires. 

Le système artériel coronaire est à même de couvrir les besoins en oxygène du myocarde et de s’adapter aux besoins supplémentaires qui naissent à l’occasion de réactions émotionnelles ou d’efforts. Les artères coronaires, qui vascularisent le myocarde, constituent un réseau très riche en nombreuses ramifications qui naissent des trois principales branches : coronaire droite, inter-ventriculaire antérieure, circonflexe. 

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Les signes : 

Le cœur est un muscle intelligent qui, lorsqu’il est en cours d’incident cardiaque, délivre un tas le message  d’alarme.

Mais le commun des mortel ne sait pas les déchiffrer, surtout si c’est la première fois.

Le plus souvent ces alarmes survient lors d’efforts ou d’équivalents d’efforts, tels que les émotions fortes, l’alimentation trop abondante, l’exposition au froid, au vent ou le fait de se coucher, mais on ne peut pas en faire une règle générale étant par définition tous différents.

Chacune de ces situations demande un surcroît de travail au cœur, cela majore sa consommation d’oxygène et comme l’apport en est limité par le rétrécissement des artères coronaires, le cœur souffre temporairement.

Ces alarmes se manifestent par une douleur dans la partie supérieure du corps côté gauche, d’intensité de 1 à 3 sur une échelle de 10, qui ressemble à : 

  • Des coliques néphrétiques une douleur sourde, toujours présente, d’intensité variable ou de serrement, au niveau du bras gauche, entre l’épaule et le coude,
  • Une douleur aigüe au niveau de l’omplate gauche, 
  • Une oppression voire une brûlure entre le cœur et la clavicule gauche, d’intensité variable aussi, siégeant dans la poitrine, derrière le sternum, irradiant parfois vers le bas, la mâchoire inférieure, le cou et les mains, 
  • Une rage de dents, même si il n’y en a plus, 
  • De violents maux d’estomac, 
  • d’autres encore car les ressentis de la douleur sont différents pour chaque personne…

La suite : 

Si la douleur passe en quelques minutes, pas de quoi trop s’alarmer, mais prenez quand même rendez vous avec votre médecin pour faire un bilan cardiaque préventif. 

 

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Il vous dirigera vers un cardiologue qui vous fera réaliser, s’il le juge nécessaire, un test à l’effort et vous prescrira peut-être un traitement médical.

Si la douleur persiste et augmente, d’intensité de 4 à 6 sur une échelle de 10 : 

 

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Prendre la chose au sérieux car l’insuffisance coronaire se manifeste généralement quand  les apports en oxygène du myocarde sont inférieurs à ses besoins : il y a rupture d’équilibre. La réduction transitoire de la circulation artérielle coronaire dans une région du cœur, ischémie, est alors responsable d’une douleur thoracique : 

Prendre rapidement la direction des urgences de l’Hôpital le plus proche

Si la douleur persiste et augmente, d’intensité de 6 à 10 sur une échelle de 10, et là croyez-moi, ça fait très mal :

   C’est l’Angine de poitrine et si l’interruption de la circulation artérielle coronaire est totale et durable, le territoire concerné est détruit : c’est l’infarctus du myocarde, nécrose myocardique. 

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 Il faut aller très vite et si vous n’êtes pas déjà en milieu hospitalier, un seul réflexe : 

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Le SAMU répond 24h/24 pour activer ces deux structures et leur associer d’autres partenaires comme les médecins libéraux, les sapeurs-pompiers, les ambulanciers et d’autres services d’hospitalisation. 

Tout appel pour douleur thoracique impose une réponse médicale organisée afin de sauver à la fois une vie et le myocarde. 

Vous serez pris en charge par vrais professionnels des accidents cardiaques, qui vous conduiront par des moyens appropriés suivant votre état, vers un centre de cardiologie performant avec du personnels hautement qualifié et à votre écoute. Faites leur confiance, ils vous donneront le meilleurs d’eux même …. 

De toutes façons, vous n’aurez pas le choix . …

COMMENT CELA S’EST-IL PRODUIT ?

Bien que votre crise cardiaque soit apparue brutalement, elle est en fait causée par une maladie évoluant depuis longtemps : l’athérosclérose, c’est-à-dire le dépôt de graisses dans la paroi des artères coronaires, qui constituent des plaques d’athérome et rétrécissent progressivement la lumière artérielle.

La constitution de ces plaques d’athérome est lente et peut s’étaler sur des dizaines d’années, au cours desquelles la maladie coronaire peut rester silencieuse.

À cela vient s’ajouter la possibilité de formation de caillot ou de spasme, contraction transitoire de l’artère réduisant son calibre, qui explique le déclenchement brutal et apparemment inopiné de l’événement. 

Pour mieux comprendre la formation et la rupture d’une plaque athérosclérose, vue en coupe, et la formation d’un caillot:

La rupture de la plaque peut survenir avant que celle-ci soit très importante.

Partons d’une artère normale 

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Entre la phase 2 et la phase 3, le délai peut varier de quelques semaines à 30 ans. La rupture de la plaque n’entraîne pas toujours l’occlusion de l’artère et un infarctus, mais parfois seulement des crises d’angine de poitrine plus fréquentes et plus longues. 

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Si la plaque est très importante, elle réduit la lumière de l’artère de telle façon que le débit devient insuffisant pour les besoins du myocarde qui en dépend. Selon la sévérité du rétrécissement, le patient éprouve une douleur appelée angine de poitrine : si le rétrécissement est très sévère, la douleur survient au moindre effort voire spontanément.

Quand il est peu serré, il reste silencieux mais peut entraîner des modifications de l’électrocardiogramme d’effort. La plaque peut rompre l’intima, couche interne de l’artère qui la sépare du sang circulant dans la lumière. Cette rupture déclenche instantanément un afflux de plaquettes sanguines et un caillot se forme.

S’il obstrue la totalité de la lumière de l’artère, le territoire du myocarde sous-jacent commence à se détruire, c’est l’infarctus. 

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La rupture survient souvent bien avant que la plaque ait rétréci notablement la lumière de l’artère. C’est ce qui explique que plus de la moitié des infarctus survient sans avertissement ou après seulement 2 ou 3 crises douloureuses dans les jours précédents. 

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La rupture de plaque ne provoque pas toujours une obstruction complète de la lumière de l’artère, mais très souvent les plaquettes du sang qui s’agglutinent à l’endroit où l’intima s’est rompue, fabriquent des substances qui provoquent un spasme de l’artère.

Ce spasme provoque des crises d’angine de poitrine spontanées sévères souvent appelées « Angor de Prinzmetal ». Elles sont observées presque toujours chez les fumeurs. 

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Deux situations assez différentes peuvent en découler. 

A-CETTE RUPTURE D’EQUILIBRE EST TRANSITOIRE 

Elle entraîne l’angine de poitrine*, qu’il faut bien connaître.

Cette correction survient rapidement lorsque l’activité ou son équivalent cesse, ou lorsque le sujet prend un médicament spécifique : la trinitrine ou un de ses dérivés qui la fait rapidement disparaître, en moins d’une minute.

ette période évolutive de la maladie, appelée « syndrome de menace* d’infarctus », se diagnostique par l’aggravation des symptômes, l’apparition transitoire ou prolongée d’anomalies à l’électrocardiogramme, enfin l’absence de libération du contenu des cellules myocardiques, enzymes* cardiaques, dont l’apparition à un taux élevé dans le sang traduirait l’infarctus du myocarde.

Sous traitement médical associé au repos, cette poussée évolutive de la maladie coronaire régresse le plus souvent. 


B-LA RUPTURE D’ÉQUILIBRE EST PROLONGÉE

L’angine de poitrine réapparaît si les circonstances déclenchantes se reproduisent.

Les caractères de l’angine de poitrine peuvent se modifier.

Les douleurs peuvent devenir plus fréquentes, plus longues, pour des efforts plus faibles, ou spontanées, non déclenchées par l’effort, voire moins ou insensibles à la trinitrine. Cela constitue une aggravation de l’angine de poitrine qui devient « instable » et fait craindre la survenue d’un infarctus du myocarde. Elle nécessite un traitement rapide en milieu hospitalier, sous peine d’aboutir à un infarctus du myocarde. 

L’absence ou l’insuffisance prolongée d’apport de sang riche en oxygène à un niveau du muscle cardiaque entraîne une destruction définitive des cellules d’une zone limitée du cœur, ce qui constitue l’infarctus du myocarde.

Qu’est-ce qui déclenche cet infarctus ?

Dans la majorité des cas, il s’agit de la conséquence de l’athérosclérose coronaire, qui réduit progressivement le diamètre d’une ou plusieurs artères. Quand le point critique est atteint, le sang n’arrive plus au niveau du muscle, ce qui provoque l’apparition brutale de l’infarctus du myocarde.

La cause déclenchante immédiate est la constitution d’une thrombose ou l’apparition d’un spasme au niveau le plus rétréci d’une coronaire. Dans quelques cas, l’infarctus survient sans qu’il y ait d’athérosclérose coronaire marquée. Là encore, il est déclenché par une thrombose ou un spasme coronaire.

Cela peut arriver notamment chez des sujets jeunes. Le rôle du tabac dans ces cas est quasi constant.

Quel que soit le mécanisme de l’infarctus, le diagnostic repose sur un élément principal : la douleur, une crampe du cœur. Tous ceux qui ont fait un peu de sport connaissent le phénomène de crampe, moment ou le muscle se tétanise car il n’arrive plus à éliminer les toxines liées à l’effort.

Là quelques solutions, arrêt, étirements, massages… et la crampe disparait.

Avec le cœur, pas questions de l’arrêter, il faut qu’il continue à fonctionner et plus le temps passe et plus la douleur devient intense, plus diffuse que dans l’angine de poitrine, ne cédant pas au repos, ni après prise de trinitrine, et se prolongé. 

Elle peut s’accompagner d’essoufflement, de malaises, de troubles digestifs, de fatigue intense, de sueurs…L

a plupart du temps, ces signes présagent la survenue imminente d’un infarctus du myocarde.Un diagnostic et un traitement précoce de l’infarctus sont fondamentaux, permettant au mieux de limiter la zone de nécrose myocardique, et de prévenir les complications.

Parmi ces traitements, les thrombolytiques, administrés précocement (idéalement dans les deux premières heures suivant le début de la douleur, par voie veineuse, peuvent dissoudre le caillot responsable de votre infarctus, et ainsi limiter voire même parfois enrayer cet infarctus.C’est dire l’importance de la rapidité de prise en charge de cette urgence cardiaque. 

 QUE VA-T-IL ARRIVER ?

L’infarctus du myocarde est constitué, le muscle cardiaque va cicatriser en remplaçant la zone détruite par une plaque de fibrose ou tissu cicatriciel, très dure et solide. Cette cicatrisation va prendre en général un mois.

Elle laisse dans la majorité des cas une portion du cœur non contractile, c’est-à-dire totalement immobile. Parfois cette cicatrice est bombée, boursouflée, réalisant ce que l’on appelle un anévrisme cardiaque.

Cette poche non contractile gêne le fonctionnement du cœur attenant, et peut entraîner des troubles du rythme cardiaque, extrasystole. Mais dans les cas d’infarctus peu étendu, seule une zone limitée du cœur est atteinte et celui-ci continue son travail de pompe presque normalement.

Pendant la cicatrisation de l’infarctus, autour de la partie de l’artère coronaire occluse ou très rétrécie, va se développer une circulation collatérale.

Les branches des artères non intéressées par l’occlusion vont se développer et prendre en charge la partie du muscle cardiaque qui était irriguée par l’artère qui vient de se boucher.

Ainsi malgré l’infarctus, les réserves du myocarde sain ou lésé mais revascularisé, permettent le plus souvent au cœur de faire face aux exigences de l’organisme. 

Au repos, c’est la règle, l’organisme tout entier n’a besoin que de 5 litres de sang à la minute qui sont facilement débités par le cœur même récemment infarci.

Le problème est plus délicat à l’effort, le débit cardiaque pouvant augmenter à 15 litres à la minute chez un sujet au cœur sain mais totalement sédentaire et jusqu’à 42 litres à la minute chez un grand coureur de 1500 mètres.

Le cœur récemment infarcine peut évidemment faire face à un tel accroissement du débit cardiaque. Heureusement, dans la vie courante, le cœur est utilisé à moins de 40 % de ses possibilités maximales.

Il reste donc une marge importante, une réserve entre les 5 litres par minute indispensables au repos et les possibilités d’augmentation du débit cardiaque à l’effort, dans la vie de tous les jours.

Seuls les infarctus très étendus ou récidivants peuvent diminuer le débit cardiaque au point de provoquer des symptômes tels qu’essoufflement au moindre effort ou au repos.

LE NUMERO D’URGENCE 

La prise en charge d’un patient victime d’un infarctus du myocarde est une urgence absolue. Elle requiert le bon déroulement d’une chaîne de soins dans laquelle intervient systématiquement le SMUR ou le SAMU, susceptible de procéder à tout moment à une défibrillation cardiaque et de décider de l’instauration d’un traitement thrombolytique. 

L’association étroite et constante avec une Unité de Soins Intensifs Coronaires, notamment lorsqu’elle est couplée à un centre de coronarographie, angioplastie d’urgence, représente la base de la prise en charge moderne de l’infarctus du myocarde. 

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Spécial femmes

 

Prenez votre cœur à cœur DU SEXISME EN SANTÉ 

OUI, ÇA EXISTE. LA PRISE EN CHARGE D£S MALADIES CARDIAQUES, PAR EXEMPLE, NE CONNAÎT PAS LA PARITE. 

 On se penche enfin sur le cœur des femmes ….. 

 «Si le risque cardio-vasculaire de la femme est sous-évalué, c’est que la plupart des études ont été menées chez des hommes», explique le D’Gilles Chironi (prévention des maladies cardio-vasculaires à l’hôpital européen Georges-Pompidou, HEGP). 

D’où la mise en place, en septembre 2012, d’un programme de recherche clinique spécifique. Il reposera sur des examens non invasifs afin de mesurer la rigidité des artères, d’étudier la localisation et la diffusion des plaques d’athérome et de cartographier la maladie artérielle, même en l’absence de symptômes. Les caractéristiques de l’athérosclérose des femmes seront comparées à celles des hommes. Les différences seront précieuses pour adapter prévention et conseils àchacun.  

Contact pôle de prévention cardio-vasculaire HEGP au 01 56 09 5441 (ou 44). Pour en savoir plus fondation-recherche-cardio-vasculaire.org.  

Lorsqu’une femme se plaint de douleurs à la poitrine, on lui répond : « C’est psychologique, ça passera ! »  

Quand c’est un homme, on pense aussitôt à un accident cardiaque. Exagérée, cette affirmation ? Non.

Les chiffres sont sans appel : chez les femmes, l’infarctus du myocarde est pris en charge en moyenne une heure plus tard que chez les hommes. Il en va de même pour la prescription d’examens et l’accès aux traitements. Ainsi, les femmes ont 40 % de chances en moins de se voir proposer une angiographie. Résultat, 55 % des accidents cardiaques leur sont fatals, contre 43 % chez les hommes. Des négligences, voire du sexisme, dénoncé par l’Institut de France. Avec le soutien d’un comité de femmes célèbres, cette institution souhaite sensibiliser et alerter le grand public sur le risque cardio-vasculaire chez les femmes. En parallèle, elle lance un programme de recherche spécifique (voir encadré ci-dessus). Car, plus préoccupant encore, les femmes sont touchées de plus en plus jeunes avec, au cours de la dernière décennie, un taux de 10 % de mortalité cardio-vasculaire dans la tranche 25-44 ans. Des chiffres qui vont aller en progressant, affirment les spécialistes. Principale responsable, selon eux : l’évolution de notre mode de vie.  

Une protection liée aux œstrogènes 

Jusqu’à il y a un peu plus d’une dizaine d’années, en effet, les femmes étaient relativement protégées par leurs hormones – les œstrogènes – qui préviennent le durcissement des vaisseaux. Comme l’explique le Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue-hypertensiologue au CHRU de Lille et vice-présidente de la Fédération française de cardiologie, « la couche interne des artères, appelée l’endothélium, est un organe vivant qui sécrète des substances anti-inflammatoires, relaxantes et antiagrégantes. Tant que l’artère reste souple, tout va bien, mais dès que la couche interne s’abîme et que la paroi se rigidifie, une petite fissure peut se créer et favoriser la fabrication de caillots susceptibles de devenir très dangereux ».  

 Ce n’est donc qu’environ cinq ans après leur ménopause que le risque chez les femmes rejoignait celui chez les hommes, les mauvaises graisses accumulées au niveau du ventre commençant à se déposer dans leurs artères, d’une part ; celles-ci ayant tendance à se rigidifier et à devenir fibreuses, donc moins souples, d’autre part. Malheureusement, en raison de l’adoption de plus en plus fréquente par les femmes de comportements « masculins », cette protection conférée par les œstrogènes se révèle de moins en moins efficace.  

EN ADOPTANT DES COMPORTEMENTS « MASCULINS » LES FEMMES S’EXPOSENT DE PLUS EN PLUS.  

Gare aux comportements àrisque 

La consommation de tabac, surtout, mais aussi le stress et l’hypertension artérielle qui peut en découler, ou encore la sédentarité et une alimentation déséquilibrée, sources de surpoids, de cholestérol et de triglycérides, sont autant de facteurs qui font vieillir prématurément la paroi des artères. Le tabac stimule par ailleurs la coagulation et le spasme des artères. En outre, il entraîne une diminution du bon cholestérol (HDL).

Or c’est celui-ci qui représente un des éléments de protection naturelle contre l’athérosclérose (dépôt de graisses sur les artères ou plaques d’athérome). 

 Quant à l’association pilule + tabac, elle favorise la formation de spasmes artériels, de caillots et multiplie par vingt le risque d’infarctus après 35 ans. C’est surtout vrai pour les femmes prédisposées génétiquement qui prennent une pilule à base d’œstrogènes de synthèse car, même peu dosés, ils stimulent la coagulation. Néanmoins, dans l’inconscient collectif, l’infarctus reste un problème d’hommes, y compris pour les médecins qui ne reconnaissent pas toujours le caractère prémonitoire des symptômes. 

 Des signes d’alerte àprendre en compte 

Avant 50 ans pourtant, les femmes fumeuses et stressées, les plus à risque, présentent en général, comme les hommes, des douleurs assez typiques : serrement dans la poitrine irradiant dans le bras, le dos ou la mâchoire, qui s’explique par une obstruction brutale (due à 80 % au tabac) d’une ou de plusieurs des trois grosses artères irriguant le cœur.  

Après 50 ans, les signes sont souvent moins bruyants, donc plus complexes à interpréter, car a maladie évolue silencieusement avec des lésions des artères (liées à 80 % au cholestérol) plus diffuses. Cette fois, ce sont des douleurs isolées à l’épaule qui se manifestent de temps en temps et que l’on prend pour de l’arthrose ; des nausées, des vomissements ou des malaises digestifs à répétition que l’on met sur le compte d’un ulcère ou d’un reflux ; des bouffées de chaleur qu’on attribue à la ménopause ; de l’essoufflement et de la fatigue pour les petits efforts de la vie quotidienne, (marche, montée des escaliers…, qu’on impute au vieillissement ; des points douloureux à la poitrine qui persistent ; l’apparition de palpitations et d’un rythme cardiaque irrégulier (même si c’est une seule fois, mais durant plusieurs heures)… « Ces signes doivent toujours inciter à se rendre en consultation cardiologique pour un bilan lorsqu’ils surviennent chez une femme ayant au moins deux facteurs de risque, surtout à la péri ménopause », conseille le Pr Mounier-Vehier.  

Ces facteurs de risque, on les connaît : tabac, hypertension, cholestérol, diabète ou syndrome métabolique (avec les mauvaises graisses localisées au niveau du ventre), ainsi qu’antécédents de problèmes coronariens ou d’infarctus cérébral dans la famille. De même, si l’on est une femme à risque, face à des symptômes qui évoquent une très grosse indigestion ou si l’on souffre brutalement des signes évoqués plus haut, il faut appeler le 15 ou le 18 plutôt qu’aller soi-même aux urgences. Une prise en charge efficace avec un traitement adapté pourront être mis en place plus rapidement. 

 Les quatre piliers de la prévention 

Inutile cependant d’attendre l’accident cardiaque pour agir !  

Parmi les mesures dont l’efficacité a été scientifiquement démontrée, quatre arrivent en tête.  

1. Arrêter le tabac Un an après le sevrage, le risque d’accident vasculaire cérébral rejoint celui d’un non-fumeur et, de trois à cinq ans après, il en va de même pour le risque d’infarctus. A défaut, gare aux cigarettes les plus toxiques ! «Aller fumer dehors, dans le froid, après une réunion de travail explosive ou un jogging augmente le risque d’infarctus, insiste la spécialiste. Le froid, le stress, la cigarette : les trois facteurs forment un cocktail détonant qui entraîne des spasmes artériels. » 

2.Pratiquer une activité physique Une demi-heure de marche active quotidienne réduit le risque cardiaque deux fois plus chez les femmes que chez les hommes, pour une activité physique comparable (20 % contre 10 %). «A la ménopause, trois quarts d’heure trois fois par semaine sont plus adaptés, à condition d’avoir effectué au préalable une épreuve d’effort », rappelle la cardiologue. 

3.Réduire sa consommation de sel et équilibrer son alimentation en graisses Pas d’excès de produits laitiers, viande rouge fois par semaine, charcuterie ou beurre à doses raisonnables, poisson une ou deux fois par semaine, et pas plus de deux verres d’alcool par jour.

4. Surveiller sa tension artérielle Au-delà de 14/9, le risque d’accident vasculaire cérébral est multiplié par 7, le risque d’infarctus du myocarde par 3 et celui d’insuffisance cardiaque par 4. 

L’hypertension contraint le cœur à une surcharge de travail tout en favorisant son vieillissement accéléré et le dépôt de graisses dans la paroi des artères. Or, après 65 ans, une femme sur deux est hypertendue et l’impact chez elle est plus important que chez l’homme.  

ET LE TRAITEMENT HORMONAL DE LA MENOPAUSE ?   

«LeTHM peut être une solution à condition d’être pris immédiatement après la ménopause, c’est-à-dire après douze mois sans règles », explique le Dr Sylvain Mimoun, gynécologue et coauteur de Sexe et sentiments après 40 ans (Albin Michel). « Dans ce cas, il continue effectivement à protéger le cœur. En revanche, si ce traitement est pris plus tardivement et s’il existe déjà un rétrécissement des artères dû à des plaques d’athérome, les hormones peuvent déstabiliser ces graisses, favoriser la rupture des plaques et augmenter alors le risque d’accidents cardio et cérébro-vasculaires. »  

Le THM est également formellement contre-indiqué dans le cas où la femme a déjà fait une phlébite (caillot dans une veine), a eu un accident cardio-vasculaire ou un infarctus cérébral.  

Article paru dans la revue Femina semaine du 23 au 29 janvier 2012. 

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Sortie à l’Ile aux Oiseaux du 11 septembre 2011

Posté : 12 septembre, 2011 @ 11:11 dans Les Découvertes | 1 commentaire »

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Dimanche 11 septembre était prévue une sortie à l’Ile aux Oiseaux. 10 bateaux et une soixantaine de personnes participaient à cette sortie à cette   » Ile mystérieuse, gardée par les célèbres Cabanes Tchanquées… » pour y découvrir la faune et la flore ……..

Visible depuis les rives du Bassin d’Arcachon, l’île aux Oiseaux attire le regard et éveille bien des curiosités

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Vue de loin, elle semble s’étirer longuement au milieu des flots, et si la présence de rares bouquets d’arbres et celle de quelques cabanes de pêcheurs lui donnent un semblant de relief, elle reste un mystère pour la plupart des observateurs. Pour autant, l’île n’est pas inconnue de tous.

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Des ostréiculteurs tout d’abord, dont les innombrables parcs à huîtres dessinent une large ceinture autour d’elle. Des plaisanciers ensuite, pour lesquels la destination reste incontournable, et dont les embarcations se pressent et se regroupent le plus souvent aux pieds des célèbres Cabanes Tchanquées.

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Des oiseaux enfin, qui s’y rassemblent par colonies, et qui ont ainsi fini par lier leur nom à l’île. 

Mais pour le plus grand nombre, elle reste un territoire secret et inaccessible, une bande de terre que l’on ne peut aborder qu’au travers de photographies, de livres ou de chansons, dont celle de Pascal OBISPO

  Je n’ai d’yeux que pour elle
Ma maison, ma tour Eiffel
Quand mes amours prennent l’eau
L’île aux oiseaux


Qu’il nous soit donc également permis, ici, de soulever un petit coin du voile. Mystérieuse pour beaucoup de visiteurs, l’île aux Oiseaux l’est aussi pour les géologues et les géographes. Selon la thèse la plus répandue, elle serait un ancien banc de sable, ou bien les restes d’une haute dune forgée par le vent et les courants marins dont la base se seraient peu à peu fixés sur son emplacement actuel.

Sa cartographie exacte reste également sujette à discussion ; mais il est vrai que le jeu constant des marées qui la recouvrent en partie deux fois par jour ne facilite pas les choses. En moyenne donc, l’île aux oiseaux accuse un périmètre d’environ 300 hectares lorsque la mer est haute, et de plus de 1000 lorsque l’eau se retire.  Explorée depuis des temps très anciens par les habitants du Bassin, l’île servait autrefois de lieu de pacage pour les troupeaux de vaches puis de chevaux.

A marée basse, ces derniers rejoignaient l’île « à la nage » depuis les villages les plus proches – Claouey ou Petit Piquey – ce que rappelle le très beau site de la « Pointe aux chevaux » (voir la rubrique « tourisme » à Petit Piquey). Pendant un temps, une agriculture embryonnaire tenta même de s’y développer. Mais sur le Bassin d’Arcachon aussi, la nature parfois se déchaîne. Ce fut notamment le cas en 1714 et en 1882, où de formidables tempêtes submergèrent l’île et décimèrent animaux et cultures.  Peu à peu, l’île devint un territoire de chasse et de pêche très prisé. On y aménagea des « tonnes » (cabanes de chasses), des étangs, ainsi qu’un puits d’eau douce. 

L’édification il y a plus de cent an de la première cabane tchanquée – du mot « tchanque », qui signifie échasse en Gascon – et l’implantation massive de parcs ostréicoles consacrèrent ces nouvelles vocations qui perdurent encore aujourd’hui, même si pêche et chasse y sont maintenant très strictement réglementées. Enfin, le tourisme finit naturellement, lui aussi, par gagner les rives de l’île aux Oiseaux. Les premières excursions régulières en bateaux depuis Arcachon datent du début du XXème siècle. Elles n’ont fait depuis lors que se multiplier. Sans compter l’afflux sans cesse croissant des plaisanciers, surtout lors de la période estivale, qui donne parfois des allures de périphérique parisien au chenal d’accès de cette petite terre promise. Compte tenu de l’impressionnante couronne de parcs à huîtres qui ceinturent l’île de tous côtés, seuls quelques chenaux de navigation permettent un accès sécurisé. Une parfaite connaissance de leur localisation est donc impérative. D’autre part, la rapidité avec laquelle l’eau recouvre ou découvre l’île oblige à une surveillance quasi-constante de son embarcation. 

Enfin, au regard de certains comportements, il convient peut être également de rappeler que les parcs à huîtres, les Cabanes Tchanquées, les tonnes, ou toute autre installation présente sur l’île constituent des propriétés privées.

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……….mais des prévisions météorologiques médiocres pour cette journée, nous ont poussé à annuler cette sortie et à activer le « Plan B« .

C’est ainsi qu’au lieu de pique niquer à l’Ile, nous nous sommes tous retrouvés, sur le coup de midi, dans les installations de Sandra DUBOS, au port de la Barbotière, pour y déguster ce qui avait été préparé par les personnes de notre « Commission Restauration ».

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Tout ça orchestré par Edith LAFON, Eliane et Jean-Claude LELY ……. 

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 ………dans une ambiance chaleureuse malgré ce contre temps et la fraîcheur de la journée ….

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 …….. Odile MONEDIERE s’est transformée en maître de cérémonie pour souhaiter les anniversaires de nos adhérents nés en juillet et en août …..

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 …..avant que tous les participants chantent en coeur la Chanson du Bassin ……

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……. sous l’oeil perplexe de Sandra …….

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Sur le coup de 17h00, heure ou normalement nous aurions du rentrer aux ports, tout le monde a regagné ses pénates ….en prenant rendez vous le samedi 1er octobre 2011, pour l’Assemblée Générale de notre association GUJAN-MESTRAS ACCUEILLE.

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