Réunion du 25 avril 2013
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Notre réunion mensuelle d’avril, s’est déroulée exceptionnellement un jeudi, à La HUME dans les locaux de l’ex « CLOS FLEURI » que Pierrette GRIMAUD, Présidente du Club de « l’OUSTAOU », avait mis à notre disposition. Qu’elle en soit ici chaleureusement remerciée.
Le Thème de cette réunion était
La découverte de l’Aéromodélisme
Patrice ROUGEON et Jean-Pierre DARROUZES adeptes de cette discipline nous ont fait découvrir leur passion.
Une soixantaine de personnes assistaient à cette présentation.
Pour donner un air un peu plus convivial et festif, toute l’équipe de la Commission Restauration a accueilli les participants que l’on appellera « passagers » pour cette soirée, en tenues d’hôtesses de l’air et stewards.
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A l’arrivée de chaque passager, les hôtesses de la Compagnie Aérienne GUJAN-MESTRAS AVIATION,
……. leur remettaient leur carte d’embarquement……..
…… puis ils étaient dirigés vers la présentation des maquettes.
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Rappels de quelques principes fondamentaux en
Aéronautique
Comment et pourquoi un avion vole …..?
Grâce à son moteur bien sûr mais aussi en grande partie grâce à ses ailes, appelées en langage aéronautique « Voilures« . Mais comme on ne peut pas copier et réaliser à l’identique les ailes d’un oiseau, il faut qu’elles aient des caractéristiques différentes.
Il faut d’abord qu’elles aient une certaine forme et une certaine taille pour que l’avion puisse décoller et rester dans les airs. Voici à quoi ressemble l’aile d’un avion de manière simplifiée :
C’est le déplacement de l’air autour de l’aile qui aider à faire voler l’avion.
Comment se déplace l’air autour de l’aile ?
Les flèches représentent le mouvement de l’air autour de l’aile. On voit bien que la flèche qui passe au dessus de l’aile est « plus grande ». L’air au dessus de l’aile doit parcourir une plus grande distance que l’air en dessous de l’aile. Les deux flux d’air doivent arriver en même temps de l’autre coté de l’aile. L’air qui passe au dessus de l’aile doit donc accélérer.
Petite expérience :
Pour mettre en évidence ce qui se passe autour de l’aile de l’avion, on peut utiliser une feuille de papier.
Tenez la feuille de papier comme sur la figure suivante, avec les deux mains, puis soufflez au dessus de la feuille. Elle va se soulever.
Lorsque grâce au moteur l’air accélère au dessus de l’aile, il se crée un vide qui va « aspirer » l’avion vers le haut.
Plus l’avion ira vite au décollage plus l’air au dessus de l’aile devra accélérer et plus le vide au dessus de l’aile sera grand et plus l’avion sera attiré vers le haut et décollera vite.
Si l’aile était dans l’autre sens l’avion serait attiré vers le bas. Il ne pourrait pas décoller. Ceci est utilisé pour les voitures de sports et de courses grâce à leurs ailerons. Le même principe que précédemment s’applique mais dans l’autre sens. La voiture est tirée vers le sol.
Une aile d’avion comporte 4 zones principales :
- L’intrados : c’est la partie qui est face au sol,
- L’extrados : c’est la partie qui est face au ciel
- Le bord d’attaque : c’est la partie qui pénètre dans l’air
- Le bord de fuite : c’est la partie qui assure l’écoulement de l’air.
De la combinaison de ces 4 zones découlent la portance et la trainée de l’avion.
La portance et la trainée sont les 2 paramètres essentiels pour qu’un avion vole.
La portance est la force qui permet à un avion, entre autre, de s’envoler. Elle est toujours perpendiculaire au vent relatif, vers le haut. Quand le vent relatif passe au-dessus et au-dessous de l’aile, l’air qui passe sur l’extrados va plus vite que l’air qui passe sur l’intrados. La pression à l’extrados est plus faible que celle à l’intrados. C’est la résultante des forces entre la dépression sur l’extrados et la pression sur l’intrados.
La traînée est la force qui s’oppose au mouvement d’un corps dans un liquide ou un gaz. Mathématiquement c’est la composante des efforts exercés sur le corps, dans le sens opposé à la vitesse relative du corps par rapport au fluide. Elle est parallèle au vent relatif, vers l’arrière.
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Pour s’envoler un avion doit avoir un moteur, quel que soit sont type, lui permettant de vaincre 2 forces :
Le poids et l’effet de la gravité terrestre sur la masse de l’appareil de l’appareil.
Si on examine les caractéristiques d’un Airbus A380, qui est aujourd’hui le plus gros avions de transport de passagers au monde :
- 73 mètres de longueur,
- 79,80 mètres d’envergure, distance entre les extrémités des 2 ailes,
- Qui peut emporter jusqu’à 853 passagers et 20 membres d’équipage,
- 845 m² de surface portante,
- 270 tonnes de masse à vide,
- 571 tonnes de masse maximum admissible au décollage,
- 395 tonnes de masse admissible à l’atterrissage,
- 245 tonnes admissible de carburant,
- Mach 0,85 en vitesse de croisière soit environ 1080 Hm/h,
- 13115 mètres d’altitude maxi en vol commercial
- 2 litres au 100 Kms par passagers en version grande capacité.
on s’aperçoit, à la lecture des valeurs, que le poids et l’effet de la gravité terrestre sur la masse de l’appareil de l’appareil ont une incidence énorme sur l’envol d’un avion.
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Un avion est constitué :
- D’une cellule comprenant le fuselage, les trains d’atterrissages, la voilure, ailes et empennages, et les éléments mobiles de la voilure ailerons, gouvernes, volets …. y compris les éléments aux fonctions combinées aérofreins et gouvernes de profondeur,
- D’un ou de plusieurs groupes moteurs et propulseurs à hélice, à réaction ou autre,
- De commandes de vol capables de transmettre les actions du pilote aux gouvernes,
- D’instruments de bord, d’indications et de contrôle pour informer le pilote sur le déroulement du vol : on parle d’avionique si ces instruments sont électroniques comme c’est le cas pour les avions de ligne, militaires et sur la plupart des avions en service aujourd’hui,
- De servitudes de bord.
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En aéromodélisme les paramètres de vol sont identiques et pour vaincre le paramètre poids, les matériaux utilisés pour la construction des avions doivent être bien différents.
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Présentation de l’Aéromodélisme par Jean-Pierre et Patrick
Quelques maquettes exposées
à l’intérieur
à l’extérieur
De tous les temps l’homme a voulu imiter les oiseaux, voler était un objectif pendant un certain temps. Tout commença par ICARE, puis Léonard de VINCI, puis les frères MONGOLFIER avec leurs ballons, PILAIRE DE ROZIER, Clément ADER, SANTOS DUMONT, DELAGRANGE puis la guerre de 1914 1918 avec les NUNGESSER, GARROS entre autres etc., la dernière avec nos champions CLOSTERMANN, ….
Enfants vous avez admiré les avions qui passaient au dessus de vos têtes, vous alliez sur les terrasses d’un aérodrome voir décoller les avions et c’est comme cela que le virus de l’aviation vous atteint et nous lâche plus. Comme tout le monde ne peut pas exercer un métier dans l’aéronautique, on s’en console en faisant de l’AEROMODELISME.
Pour les plus passionnés d’entre nous, nous avons tous fait des avions en papier, puis avec du bois récupéré sur des cageots et enfin, la découverte d’un club où là se déclenche l’envie irrésistible de construite un premier avion et de le faire voler.
D’abord apprendre à se servir d’outils : scie, cutter, perceuse à la suite de quoi, enfin le premier avion, un avion simple souvent en balsa que l’on gardera longtemps accroché au mur, dans l’atelier, dans un coin du garage ou dans la cabane au fond du jardin.
Puis la progression se fait, un avion plus sophistiqué, un petit planeur (CB24) avec un entoilage, un crochet pour le mettre en l’air, le premier vol sans radio car cet engin est dit vol libre, il va où le vent le pousse.
Quand on maîtrise bien la construction, on fait un autre vol libre plus performant, doté d’un moteur caoutchouc un progrès énorme car on s’affranchi d’un lanceur (un treuil ). Il faudra remonter le moteur caoutchouc mettre la minuterie ou une mèche sur le stabilisateur qui au bout de 3 minutes fera chuter doucement l’avion.
Nous faisons des progrès et pourquoi pas tâter la radio, conseil auprès des anciens, chacun donne son avis (souvent de bon conseil) et là on s’éclate enfin à diriger son avion comme si nous étions dedans les sensations en moins. Nous pouvons voler également en INDOOR (intérieur) vol Libre ou radiocommandé.
Types de modèles réduits toutes catégories confondues :
Pour commencer ce chapitre, il est intéressant de se rapprocher d’un club, l’adhérent bénéficie d’un accueil, de conseil, d’une assurance, d’une revue fédérale.
Pour le débutant (si le club qui l’accueille fait de l’indoor), faire des petits modèles qui volent tout seul, ou bien les dessiner en respectant certaines règles, sinon c’est la catastrophe avec l’avantage que les premières erreurs ne reproduiront pas. Il existe des revues spécialisées dans cette formule : le CERVIA, cette revue est faite par les lecteurs. Sur Internet il est possible de trouver des sites qui fournissent les plans et les conseils, malheureusement ils sont souvent en langue anglaise, il faut transformer les unités anglaises en système métrique (il existe de tables de conversion pour ça).
Pour débuter en vol extérieur, choisir des modèles simples, ne pas mettre la charrue avant les bœufs, un planeur pour commencer ou un petit modèle électrique sans ailerons (en 2 axes), comme pour l’indoor il existe des revues qui traitent tous ces sujets. On trouve plans, essai de modèles (planeurs, électriques, thermiques, hélicoptères, etc…), pour n’en citer que quelques unes : Modèle Magazine, Modèles réduits d’avions (MRA),RCPILOT, ainsi que de nombreuses revues en langue anglaises et toujours internet ou dans des clubs voisins .
Types de motorisation
Pour propulser nos différents modèles, à conditions qu’il s soient motorisés nous avons le choix entre plusieurs moyens :
Le moteur caoutchouc, le modèle est propulsé par un écheveau de caoutchouc qui se tortille et qui restitue l’énergie emmagasinée (à condition d’avoir tourner le caoutchouc dans le bon sens). Ce caoutchouc ne se trouve plus en Europe, pour cela il faut le commander aux USA.
Le moteur électrique est un moteur écologique, fiable et silencieux.
Il existe 2 types de moteurs :
- les moteurs à charbons
- les moteurs brushless.
Le premier type est le moteur que l’on trouve dans tous les jouets fabriqués dans le Sud Est asiatiques, bon marché, lourd et faisant des parasites. C’est l’ancienne formule que nous avons tous connue.
Le deuxième type est le moteur de l’avenir, il a de nombreuses qualités, léger, relativement bon marché et sans parasites car il n’a pas de charbons qui frottent sur un collecteur.
Pour faire fonctionner ces moteurs il faut se procurer soit des accus classiques(accus cadmium, soit des accus LION POLYMERE(très dangereux car si court circuit mise en feu véhicule, avion etc.,). Il faut un chargeur et une source de courant (accumulateur voiture).
Les moteurs thermiques : ce sont des moteurs. qui fonctionnent suivant 2 principes :
- 4 temps comme vos moteurs de voiture,
- 2 temps comme vos velosolex, tondeuses. Ils consomment soit un mélange huile synthétique et méthanol, soit un mélange huile et éther (ce genre de moteur on tendance à disparaître (because l’éther).
Les moteurs 4 temps ont fonctionnement plus doux et moins bruyant (pot échappement obligatoires), ils démarrent plus facilement et ne fonctionnent qu’au méthanol. Les 2 temps ont démarrage un peut plus compliqué surtout quand il fait froid, le pot est obligatoire aussi.
Les fabricants de ces moteurs sont ou ont été en EUROPE (ALLOUCHERY,SUPER IGRE,MICRON,WEBRA et d’ autres marques maintenant disparues), actuellement on trouve surtout des moteurs faits au JAPON (ENYA,ZENOAH).
Pour faire fonctionner ces moteurs il faut une caisse de terrain avec : carburant, démarreur électrique et pièces de rechange, hélices, ce qui est un peu encombrant.
Les réacteurs : ils sont identiques à ceux qui fonctionnent sur nos avions de ligne. Ils consomment le même carburant que les vrais : du kérosène.
Ces moteurs sont conçus comme les vrais, il permettent de faire des maquettes qui sont normalement motorisé avec des réacteurs, ce qui permet de faire évoluer des avions qui ressemblent comme deux gouttes d’eau au vrai, avec l’odeur caractéristique du kérosène. Le prix d’achat des moteurs dépasse souvent les moyens de nombreux modélistes, de plus l’entretien voire la casse est sans commune mesure.
Pour visionner une courte vidéo, cliquez sur l’image ci-dessous :
Les fabricants sont soit européens ou américains, voire asiatiques.
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Les RADIOCOMANDES : pour diriger nos avions il faut du matériel, nous avons à notre disposition des radiocommandes très perfectionnée : avec des mémoires pour stocker les réglages, les options, de profiter d’avoir plusieurs modèles sur une même radio.
Pour la réception les récepteurs sont très sophistiqués : Scanner pour chercher les fréquences libres, sur les anciens modèles il fallait un quartz pour la réception.
Les fréquences radio autorisées en France :
- 26 MHz pour les avions, bateaux et voitures
- 27 MHz pour avions, bateaux et voitures, cette fréquence tend à disparaître 35 MHz uniquement pour les avions
- 40 Mhz pour les avions, bateaux et voitures
- 41 MHz uniquement pour les avions 72 Mhz avions, bateaux et voitures
- 2,4 GHz pour avions, bateaux et voitures (cette fréquence permet de voler à plusieurs car les radios recherchent les fréquences libres.
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Pour diminuer les efforts du pilote sur « le manche » pour actionner les gouvernes de tous les avions, nous avons besoin d’un système d’asservissement qui compense ces efforts.
Ce sont les servocommandes, quelles soient électriques ou hydrauliques, qui assurent cette fonction.
C’est quoi des servocommandes ?
Une servocommande est un système permettant de contrôler un mécanisme. Il permet un contrôle très précis de la position.
En aéronautique : Les efforts très importants nécessaires pour déplacer les gouvernes des aéronefs nécessitent l’emploi de servocommandes. Le pilote n’applique que des sollicitations très finement dosées pour actionner les gouvernes ou incliner les pales du rotor ou du rotor anti-couple au travers du plateau
cylindrique dans le cas de l’hélicoptère.
Sur les avions, les servocommandes permettent d’agir sur les trois axes principaux à savoir :
- le lacet permettant à l’avion de tourner (yaws dampers, rudders),
- le tangage permettant de monter ou descendre (elevators, trim horizontal),
- le roulis permettant l’inclinaison (ailerons).
- Elles agissent aussi sur les éléments hypersustentateurs chargés d’augmenter la portance, comme
les volets entre autre et les becs utilisés au décollage et à l’atterrissage, et les aérofreins ou spoilers pour augmenter la trainée de l’avion et réduire la vitesse surtout à l’approche et à l’atterrissage.
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L’action qui part du pilote au travers du manche est transmise à la gouverne par la chaîne de commande jusqu’à la servocommande, qui à son tour actionnera le vérin de commande de la gouverne et l’avion réagira en fonction de l’ordre donné par le pilote.
En aéromodélisme la chaîne de de commande est identique, la seule différence est que le pilote n’est pas dans l’avion, il est au sol. Les ordres sont transmis depuis le sol à l’avion au travers d’un boitier de radio commande.
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En Aéromodélisme, un servomoteur, souvent appelé communément « servo », est un ensemble mécanique et électronique comprenant :
- un moteur à courant continu de très petite taille,
- un réducteur en sortie de ce moteur diminuant la vitesse mais augmentant le couple,
- un potentiomètre (faisant fonction de diviseur résistif) qui génère une tension variable proportionnelle à l’angle de l’axe de sortie,
- un dispositif électronique d’asservissement,
- un axe dépassant hors du boîtier avec différents bras ou roues de fixation.
Les servos servent à actionner les parties mobiles du modèle : ailerons, volets et trains pour les avions, contrôle de direction dans le cas de modélisme automobile… À cette fin, les moteurs sont asservis et obéissent à une commande externe, généralement transmise par radio.
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Catégories des aéronefs modèles réduits :
Vol libre extérieur :
- Planeur à guidage magnétique F1E
- Planeurs de durée Al (2.30 m envergure. 300 e)
- WAKEFIELD (moteur caoutchouc)
- COUPE d’HIVER (moteur caoutchouc)
- Motomodéle thermique VOL LIBRE Indoor
Vol libre indoor :
- F1D catégorie internationale avion de 1,2 grammeavec 0,6 grammesde caoutchouc (les vols en championnat du monde dépassent l’heure de vol)
- F1M Avion de3 grammes(max) avec1,5 grammede caoutchouc
- FIL Avion de1,2 grammes(max) avec1,2 grammede caoutchouc
- Micro 35 envergure de 350 mmd’envergure VOL Radiocommandé Extérieur
Vol radiocommande extérieur :
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Voltige Avion et Hélicoptère
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Planeurs
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Hélicoptères
-
Montgolfières
Vitesse
- Avion de vitesse (250 Km heure)
Maquette
- Avion
- Hélicoptère
- Hydravion
- Planeurs
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Présentation du matériel pour construire des avions modèles réduits :
- Un chantier, une belle planche de contreplaqué assez épais pour éviter la déformation
- Outillage : un cutter avec plusieurs lames, tournevis, poncette, marteau(petit),réglet (entre 20 et 30 cm), punaises avec petits carrés de carton, épingles (fines et normales),colles (cellulosique ou blanche spécial collage costaud, enduit cellulosique, petite perceuse genre DREMEL ou autre .
Voir photos ci-dessous :
Fig. 1 : Poncette , punaises, épingles fines et normales, réglet, petit tournevis, crayon, pinceau
Fig. 2 : Pinces diverses : coupantes, à bec, à bout rond, universelle
Fig 3 : Poncette, râpe à bois, ciseaux, cutter, petit marteau
Fig. 4 : STRIPPER pour faire des baguettes dans une planche de balsa
Fig. 5 : Enduit nitrocellulosique pour entoilage papier
Fig. 6 : Petite perceuse à main « DREMEL » ou autre marque
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Une fois ce brillant exposé terminé, les hôtesses ont invité les passagers à se diriger vers la salle d’embarquement où quelques rafraichissements leur ont été proposés.
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Avant d’embarquer et malgré le vent, Patrick a réussi à nous présenter une courte démonstration en vol d’un de ses avions.
Ce que l’on appelle un passage au ras des pâquerettes ou des boutons d’or …
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Puis les hôtesses ont invité les passagers, maintenant rafraichis, à embarquer ……..en présentant carte d’embarquement et papier d’identité …..
Les portes sont maintenant fermées, les passagers recomptés et le compte est bon. Le moment est venu pour la responsable du personnel naviguant de cabine, plus communément appelé PNC, de rappeler aux passagers les consignes de sécurité ….
« Mesdames et Messieurs les passagers,
La compagnie GMA « Gujan-Mestras Aviation », son commandant de bord Jean-Paul, son pilote Patrice et son copilote Jean-Pierre, ses hôtesses et stewards sont heureux de vous accueillir à bord du vol long courrier n° 33470 à destination de « La Hume ».
Le temps est ensoleillé, la température extérieure est de 25 c, il ne devrait pas y avoir de turbulences.
Les issues de secours sont à l’arrière de l’avion, portes latérale gauche et porte latérale droite. Les toboggans sont hors service. Les toilettes sont à l’arrière de l’aile droite.
Veuillez ne pas encombrer le couloir central, nos hôtesses et stewards vont passer vous apporter vos plateaux repas.
Nous avons fait le plein de carburant, le « réservoir » se trouve à l’avant de la carlingue.
En fin de repas n’oubliez pas de dégrafer vos ceintures.
Maintenant nous allons pouvoir déconner… euh ! Pardon DECOLLER.
Le commandant de bord et son équipage vous souhaitent un excellent vol ».
Texte d’Edith LAFON
Une fois les consignes de sécurité énoncées aux passagers et avant de servir le repas, nous avons souhaité les anniversaires des natifs d’avril, sans oublier Marie Christine, puis le président a appelé les personnes suivantes :
COLART-VINCENT Catherine, BUFFE Annie, DANET Anne-Marie, DARROUZES Marie, DI MARTINO Jocelyne, JACQUET Daniel, LAFON Edith, ROUGEON Patrice, RUET Yvette, SAPIN Françoise.
et après un court message :
« Au nom du Colonel Bruno FRANZON, Président de l’Union Départementale des Sapeurs Pompiers, et en vertu des pouvoirs que vous m’avez attribué et suite à votre action méritante à laquelle j’espère que vous montrerez digne ….. »
Leur a remis le Certificat de Compétences de Citoyen de Sécurité Civile.
L’avion a décollé depuis quelque minutes et a atteint son altitude de croisière de 35 000 pieds, la température extérieure est de -45° et la vitesse est de 0,85 .
Malgré quelques turbulences les passagers peuvent dégrafer leur ceinture et l’Equipage peut servir le repas.
Pour visionner une courte vidéo, cliquez sur l’image ci-dessous :
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Le vol s’est passé sans encombres, les passagers sont ravis …….l’Equipage peut se détendre et penser au prochain vol qui les attend ……..
le vendredi 24 mai 2013 ou l’escale se fera au chantier G. DEBORD au port de Meyran.
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