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Archive pour mars, 2013

Réunion mensuelle du 29 mars 2013

Posté : 30 mars, 2013 @ 4:26 dans Les Rendez-vous Mensuels | 2 commentaires »

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 Le thème de notre réunion mensuelle était la Présentation d’un diaporama sur

le Partimoine Photographique de GUJAN-MESTRAS.

Pour parfaire le thème local du jour, tous les membres de la Commission restauration étaient habillés couleur locale en vareuse et benèze.

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LA FABULEUSE HISTOIRE DE GUJAN-MESTRAS EN PHOTOS  

Ces photos anciennes de notre ville sont issues des anciens clichés des studios photographiques BADIA, plus communément appelé « Fond BADIA ».

A l’origine, les photos sont réalisées sur plaques de verre.

Cette photothèque, appelé aujourd’hui « Fond BADIA », a été sauvegardée grâce à Monsieur Michel BEZIAN, Maire de GUJAN-MESTRAS de 1965 à 2006. 

Le patrimoine ainsi sauvegardé compte plus de 6000 plaques.

Sous conditions, Madame Marie-Hélène DES ESGAULX, Sénateur Maire de GUJAN-MESTRAS, nous a permis d’accéder exceptionnellement à ce patrimoine pour réaliser notre diaporama.

Ginette et Jacky ROMME, également membres de notre Association GUJAN-MESTRAS ACCUEILLE, seuls bénévoles au « Fond BADIA », m’ont aidé à sélectionner quelques photos pour cette soirée.

Chantal DABE, conseillère Municipale chargée du Patrimoine et Responsable de la Photothèque, ainsi que le Service Municipal des Archives sont très heureux de pouvoir lever un petit coin du voile de ce patrimoine, malheureusement un peu caché, inestimable, mais nous devons être fiers d’avoir hérité de tout ce que
le passé avait de meilleur et de plus noble.

Peut être que certains d’entre vous se souviennent de lieux ou de scènes .

 Avant de visionner le diaporama, Chantal DABE, présente parmi nous ce soir, nous a rappelé l’historique de ce partimoine ……

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Grâce à sa présence, Jean DAZENS et ses commentaires avisés et précis, nous ont permis d’en savoir un peu plus sur l’histoire de GUJAN-MESTRAS.

Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés.

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Le Diaporama devant un auditoire très attentif

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Pour pouvoir être autorisé à vous présenter ce diaporama, j’ai signé avec la Municipalité, une convention de confidentialité nous interdisant de diffuser les photos, sur internet ou un blog, de façon à ce qu’il ne soit pas possible de les reproduire.

Vous avez tous pu voir et je pense apprécier ce diaporama, mais vous  ne retrouverez aucune photo du « Fond Badia » présentée sur le blog.

C’est bien dommage ………

Vous y verrez simplement quelques cartes postales anciennes retrouvées sur le net.

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Quelques cartes postales anciennes présentés :

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Marie-Catherine MENTENAQ, une des dernières confectionneuses de benèzes du Bassin, nous a expliqué son savoir faire et présenté ses réalisations.

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Puis, comme il est de coutûme dans l’Association, nous avons fêté les natifs de mars ……….

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Avant de prendre l’apéritif, gascon de surcroit, savant mélange de pousse-rapière et de schweppes, 1 volume de pousse-rapière pour 2,5 volumes de schweppes ………..

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Pendant que la Commission Restauration finissait de préparer le buffet, local cela va de soit, pour cette soirée entièrement dédié au patrimoine gujanais avec  : soupe de poisson gujanaise, son aïoli façon Jeannine et le poisson et les pommes de terres, pour terminer par un millas.

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La soixantaine de personnes présentes ce soir, tous ravis de cette superbe soirée, ont fait un grand bravo à la commission restauration. Ils le méritent bien …….

Pour visionner un clip, réalisé par Cathy, résumant cette soirée cliquez sur le lien ci-dessous :

Image de prévisualisation YouTube

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Les recettes

Soupe blanche de poisson à la Gujanaise

Pour 4 personnes

Préparation : 1 h

Cuisson : 1 h

  • 1,5 kgde poissons, lotte, grondin et merluchon,
  • 10 pommes de terre
  • Un bouquet garni
  • Sel et poivre
  • Un aïoli

Dans un grand faitout plongez les pommes de terre pelées dans un beau volume d’eau froide avec le bouquet garni. Faites monter l’ébullition et laissez cuire un quart d’heure. A ce moment, ajoutez les poissons, baissez au   maximum le feu, l’eau doit juste les recouvrir et frémir à peine pour permettre une cuisson lente qui favorisera l’échange des sucs. Pendant ce temps on prépare l’aïoli. Prélevez une petite louche du bouillon de cuisson des poissons et fluidifiez votre aïoli, puis délayez le tout dans le court-bouillon hors du feu, en aucun cas l’ail ne doit bouillir. Cette opération effectuée, enlevez délicatement les poissons et les pommes de terre que vous dressez sur un plat de service, recouvrez d’un papier d’alu et d’un torchon et maintenez au chaud dans le four préalablement tiédi. Délayez le jaune d’œuf dans un peu d’eau froide avec un trait de vinaigre et ajoutez ce mélange au bouillon en fouettant régulièrement, toujours hors du feu. Premier service, la soupe blanche servie   avec des croûtons rôtis, facultatif.

Deuxième service, le poisson qui peut suivant les goûts être accompagné d’une sauce verte ou d’aïoli, en ce cas augmentez les proportions.

Tous les riverains du Bassin revendiquent cette « soupe blanchie », elle fait partie des grandes spécialités culinaires locales.

Energétique mais très digeste, la soupe gujanaise était servie traditionnellement les lendemains de fête.

Cette recette est celle de Jeanine Castaing-Druart, grande cuisinière mestrassaise, qui détient un savoir-faire transmis par des générations d’aïeules et qui n’a pas hésité, avec sa générosité naturelle, à m’en faire cadeau.

La cuisson peut vous sembler longue mais il s’agit d’un mijotage à feu très doux. Utilisez un diffuseur de chaleur si vous n’arrivez pas à bien contrôler votre feu. Jamais, au grand jamais, vous ne devez approcher le stade de l’ébullition. Car, comme dit Jeanine, «poisson bouillu, poisson foutu !»

 

L’Aïoli de Jeannine

Préparation : 30 mn

  • 4 à 10 gousses d’ail suivant leur taille et votre affinité avec
    cette plante potagère, personnellement 4 gousses bien pleines me suffisent
  • Gros sel
  • Huile d’arachide (environ 30 cl)
  • 2 jaunes d’œufs
  • 1 trait de vinaigre de vin, un tour de moulin à poivre et… le tour de main

Versez les gousses d’ail, pelées et coupées en petits morceaux, dans un mortier, une petite pincée de gros sel, et au travail !

Broyez l’ail au pilon (en pierre de préférence, cela facilite la tâche) jusqu’à l’obtention d’une sorte de pâte crémeuse (il ne doit pas rester le moindre morceau d’ail) et montez votre aïoli comme une mayonnaise, en
incorporant, au fouet, le jaune d’œuf puis l’huile par petites quantités et en veillant à ce que la consistance de l’aïoli soit redevenue ferme avant d’en rajouter. Quand vous aurez utilisé la moitié de l’huile, incorporez le trait de vinaigre et le poivre et continuez la manœuvre.

La présence de l’aïoli dans la cuisine traditionnelle du Bassin est une exception culinaire étonnante.

Dans tout le Grand Sud-Ouest, l’ail est décliné de diverses participe largement a l élaboration des sauces, mais on ne trouve aucune trace d’une recette ressemblant, de près ou de loin, à celle de l’aïoli. Cette recette,  provenant de diverses cuisinières, toujours la même, est en tout point conforme à celles que l’on trouve dans les livres traitant de la cuisine provençale.

Une explication nia été fournie, par un amoureux du Bassin, qui vaut ce quelle vaut, mais qui a le mérite d’être logique. Au XVII siècle, pour réaliser les premiers grands travaux d’endiguement qui nécessitaient une forte main-d’œuvre, on aurait fait appel à des moines cisterciens.

Ordre religieux qui prônait l’austérité et le travail manuel, les cisterciens possédaient de nombreuses abbayes sur le pourtour méditerranéen.

On peut donc imaginer que ces moines, arrivant du Sud, ont apporté dans leurs bagages leurs habitudes alimentaires et les ont transmises aux autochtones.

C’est souvent ainsi, par des apports extérieurs liés aux migrations de certaines populations, que s’enrichit le patrimoine culinaire d’une région.

A noter qu’ici, l’aïoli est utilisé d’une façon particulière. Il n’est pas servi en accompagnement d’un aliment mais sert à lier sauces et soupes. 

 

Le MILLAS de Grand-mère

Ingrédients :

  • 6 œufs
  • 170g de sucre
  • 200g de farine
  • 1l de lait
  • Rhum, vanille et un peu de beurre.

Dans un grand saladier, battre les œufs en omelette. Y ajouter le sucre. Fouetter puis incorporer la farine.

Verser sur ce mélange le lait tiédi. Parfumer  à votre convenance avec une tombée de rhum et de la vanille.

Mélanger bien et verser le tout dans un moule à manqué beurré.

Mettre au four, thermostat 7 pendant 40 minutes.

Démouler une fois refroidi.

Le millas est représenté par une grande quantité de termes, qui sont fonction à la fois des recettes et des terroirs. Millas vient de millet, graine utilisée avant que ne lui succède le maïs venu d’Amérique.

En occitan, le maïs prend souvent le nom du millet : milh, d’où le milhas ou milhade.

Le millas est également appelé « millassou » (« millassous » ou « millassons »). Millassou s’applique de préférence aux versions sucrées (gâteaux).

Selon Mistral, le « mihas », « milhas » (Gascogne, Languedoc), « milhard » (Auvergne), «melhas » ou « melha » (Vivarais), est une « bouillie de farine de maïs, mets fort usité chez les paysans de l’Albigeois ».

En Gascogne centrale, le millas est connu sous le nom d’« armotes » (toujours au pluriel) :« armòtos,
aramòtos : gaudes, bouillie de farine de maïs » ; de « cruchade » dans les Landes : « gâteau de maïs ; le plus souvent, les tranches sont passées à la graisse frite » ou dans le Médoc, « cruchoun » : « bouillie de maïs moulée qu’on passe à la poêle à frire ou que l’on fait griller ».

Le terme de «gaudes » était également connu dans le Sud-Ouest, mais on utilise plus spécifiquement celui de « gaudines », pour désigner un dessert généralement préparé en récipients individuels, à consistance de flan, aromatisé d’une ou deux feuilles de laurier.

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Les prévisions de nos prochains rendez-vous mensuels :

Vendredi 26 Avril 2013, Patrice ROUGEON et Jean-Pierre DARROUZES nous présenterons le modélisme à l’annexe du club de l’Oustaou.

Vendredi 24 mai 2013, les Chantiers Grégory DEBORD au Port de Meyran et Alain COUETARD, réalisateur de réduction de 1 /2 coques de bateaux en bois.

Vendredi 28 Juin 2013, Juin au port de Meyran : tannage des peaux de poisson et les foies gras du bassin.

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Les Anniversaires de Mars 2013

Posté : 5 mars, 2013 @ 8:26 dans Les Anniversaires | Pas de commentaires »

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Ça y est, mars étant là, vous voilà entrés dans le nouvel âge. Pour que les 365 jours qui vous attendent soient encore meilleurs que les précédents, je tenais à vous souhaiter : une tonne de bons moments, pleins de fous rires, une abondance de surprises, de l’amour à volonté, beaucoup d’amitié et une pleine santé.
Joyeux anniversaire à tous.

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 Les Anniversaires de Mars 2013 dans Les Anniversaires mars-2013-copie

Le 1er mars :

À mars poudreux, avril pluvieux.

Quand mars mouillera, bien du vin tu auras.

Quand pour mars il tonne, l’année sera bonne.

Quand il pleut à la Saint-Aubin, l’eau est plus chère que le vin.

Quand il pleut à la Saint-Aubin, n’as ni paille, ni foin, ni grain.

Le 3 mars :

À la Saint-Guénolé, au taureau ferme le pré.

À la Sainte-Cunégonde la terre redevient féconde.

À Sainte-Cunégonde le tonnerre, annonce un deuxième hiver.

S’il gèle à la Saint-Guénolé, au taureau ferme le pré.

Le 5 mars :

Quand en mars il pleut dru, il n’a pas assez plu.

À la Saint-Adrien, froidure ne gèle que les nains.

Le 8 mars :

Quand vient Sainte-Véronique, le soleil nous fait la nique.

En mars, les vaches au pré, si ce n’est pour manger, c’est pour s’y gratter.

Le 12 mars :

Le soleil de mars donne des rhumes tenaces.

À la Saint-Grégoire, il faut tailler la vigne pour boire.

Censiers, si vous voulez m’en croire, tondez vos moutons à la Saint-Grégoire.

Le 14 mars :

Pluie de Sainte-Mahaud n’est jamais de trop.

Chèvrefeuille planté à Sainte-Mathilde, fleurit dès Sainte-Clotilde.

Le 21 mars :

S’il pleut le jour de Saint-Benoît, il pleut trente-sept jours plus trois.

Jamais pluie de printemps, n’a passé pour mauvais temps.

Veux-tu oignons, seigle, petits pois ? Sème-les vers la Saint-Benoît.

Quand au printemps la lune est claire, peu de noix espère.

Le 22 mars :

En mars les vaches au pré, si ce n’est pour manger, c’est pour s’y gratter.

Neige à la Sainte-Isabelle, fait la fleur plus belle.

Le 24 mars :

C’est en mars que le printemps chante, et que le rhumatisme augmente.

Quand mars fait avril, avril fait mars.

S’il gèle au vingt-quatre mars, les poires diminuent d’un quart.

Le 25 mars :

Le 25 mars, le compagnon, rend la chandelle au patron.

Si pour Notre-Dame le coucou n’a pas chanté, il est tué ou bâilloné.

Pour le 25 mars pré et treille garderas, où la peau du cul tu y laisseras.

Le 26 mars :

En mars autant de gelées, en avril autant de poussées.

Saint-Gabriel apporte bonnes nouvelles.

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Une citation

 » Être simple, c’est n’avoir pas peur d’être soi-même ; c’est avoir su créer sa propre harmonie. « 

Citation de Louise de Vilmorin ; Carnets, Posthume – 1970.

Réunion mensuelle du 22 février 2013

Posté : 3 mars, 2013 @ 11:51 dans Les Rendez-vous Mensuels | Pas de commentaires »

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Le Thème de notre réunion mensuelle était :

L’ARTISANAT LOCAL

A cette occasion, nous avons reçu Dominique GRIMAL-GENTO, qui réalise artisanalement des bijoux en émaux sur cuivre.

Qui est Dominique ?

Profitant d’un congé de reconversion de 6 mois après son départ en retraite en 2009-2010, l’adjudant
Dominique GRIMAL-GENTO, s’est lancée dans la création artisanale d’émaux sur cuivre et de peintures sur bois avec, pour leitmotiv, le plaisir des yeux .

Cette artiste indépendante, membre de l’Association des Artisans Créateurs d’Art del Païs, ACAP, crée et prépare au gré de ses envies des pièces originales et uniques, confectionnées dans son atelier, à domicile.

Pour le moment, elle n’a jamais fait de stage pour apprendre à maîtriser son art.

Dénichant le matériel en France et aux Etats-Unis, pour les poudres de couleurs, cette passionnée propose une gamme variée de bagues, bracelets, colliers, et dans un autre registre, des peintures sur bois.

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Une fois les présentations faites, Dominique nous présente son exposé sur sa passion en commencant par la réalisation de bijoux en émaux sur cuivre comme des Colliers, Boucles d’oreilles, Bagues, gourmettes etc …. :

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C’est quoi l’émail et l’émaillage ?

L’émail est une substance vitreuse composée, notamment, de silice, de feldspath, de kaolin et d’oxydes métalliques.

Ce mélange, proche d’une terre ou d’une pâte, se vitrifie sous l’action de la température, lors de la cuisson.

L’émaillage peut comporter, dans le cas où on veut diminuer la durée de cuisson, une phase préparatoire, dite frittage.

Un émail devrait être facile à appliquer, ne devrait pas s’effriter lors de sa dépose, et devrait avoir un coefficient de dilatation proche de celui de son support, sinon il se produit des fissures, le tressaillage, ou autres défauts de surface.

Pour améliorer la tenue de l’émail lors de la dépose, il est parfois nécessaire d’ajouter des matières organiques, comme de la colle, du sucre, etc., qui permettent à la poudre d’adhérer au support.

Il sera d’autant plus riche en plomb que l’on désire abaisser son point de fusion et améliorer sa fluidité.

Il se présente sous la forme d’une barre nommée « balotte » que l’on concasse avant usage, ou de poudres de niveaux de granulométrie divers, obtenues par broyage.

On l’applique, en général à froid, sur des objets pouvant supporter sa température de fusion..

On obtient après refroidissement une finition mate ou brillante, transparente ou opaque, colorée ou non, selon sa composition.

Les colorants utilisés sont les oxydes métalliques :

  • du sélénium en l’absence de plomb pour une coloration jaune ;
  • de l’uranium pour une vive couleur orangée,
  • du fer pour le bleu, le  brun, le noir,
  • du chrome pour le vert et le rose,
  • du cuivre pour le vert, le rouge et le bleu,
  • du cobalt pour un bleu profond et le vert,
  • du manganèse pour le mauve,
  • de l’or métallique pour un rouge soutenu, pourpre de Cassius.

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L’Atelier de Dominique

Mon atelier, on trouve les Equipements suivants : 

  • Four de 13 X 8 cm de dimensions intérieures, capable d’une plage de températures comprises entre 300 et 1100°,
  • Régulateur permettant d’accéder à la plus haute température de façon progressive,
  • Plaques réfractaires,
  • Support réfractaire,
  • Cuivre en rouleau 4/10° d’épaisseur ou supports prédécoupés,
  • Règle en fer plate,
  • Feutre indélébile pour tracer les pièces,
  • Emporte pièce pour permettre la perforation,
  • Cisaille,
  • Limes,
  • Mini ponçeuse DREMEL,
  • Pointe à tracer,
  • Pince à enfournement,
  • Marteau et maillet,
  • Pinces de manipulation en plastique,
  • Mortier et pilon,
  • Décapant cuivre,
  • Colle émail,
  • Eau,
  • Pinceau,
  • Emaux, vendus en pierres « grenailles » ou déjà réduit en poudre. Ils peuvent être opaques ou transparents.
  • Fiches bristol pour réalisation des gabarits,
  • Crayon gras.

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La Conception des bijoux :

J’imagine ou je réalise suivant la demande des clients des formes sur papier bristol. Je découpe ensuite ces formes et je les trace sur la feuille de cuivre.

Je découpe ensuite ces formes, je les perfore et je les ponçe pour obtenir une parfaite adhérence des produits 

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ensuite, je les cintre avec mon maillet dans mon pilon

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Puis je réalise le contre émaillage de l’envers du bijoux.

Le contre émaillage : La première chose à faire est de nettoyer la plaque de cuivre qui va servir de support à l’émail. La ou les plaques découpées doivent être propres et sans graisse pour une adhérence parfaite du contre émail.

Pour cela, je plonge mes plaques de cuivre quelques minutes dans un mélange dégraissant et neutralisant l’oxydation de surface du cuivre. Il faut ensuite prendre les plaques avec précaution, gant, chiffons, pour ne pas re-polluer car le cuivre s’oxyde très rapidement.

La plaque est prête. Avec un pinceau, je prends mon produit adragant liquide et je le dépose sur ma plaque. Puis je tamise cette surface ainsi préparée avec le poudre d’émail pour contre-émailler.

La plaque a été tamisée correctement sur toute sa surface et à la même épaisseur, il est donc possible de la retourner avec précaution. L’excédent tombera et le reste sera retenu grâce à la gomme adragante.

La plaque a été tamisée correctement sur toute sa surface et à la même épaisseur.

Cuisson à environ 870° pendant 1 minute.

Maintenant, je dois retirer la « calamine », dépôt noir qui s’est déposé, après cuisson, sur le recto de la pièce, à l’aide d’une ponceuse.

Je replonge mes plaques de cuivre quelques minutes dans un mélange dégraissant.

Le devant de la plaque est maintenant prête à recevoir d’émail sur la face de présentation.

L’émaillage du recto se fait de la même manière que le contre-émaillage, cependant ce sera sur cette face que vous réaliserez votre émail à l’aide des poudres.

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Le résultat sur la plaque le plus sombre

L’Emaillage

Différentes mises en œuvre

  • Le cloisonné,
  • Les paillons,
  • Le champlevé,
  • La basse taille, 
  • L’émail peint ,
  • La grisaille. 

Je vais vous présenter les 2 techniques que j’utilise principalement :

L’Email peint et la Grisaille. Ces 2 techiques sont semblables sur le fond, seul le mode  d’application des produits diffère.

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Le four

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Le régulateur

L’émail peint : La plaque de métal est recouverte d’une première couche d’émail de base blanc, puis reçoit diverses couches d’émaux, broyés très finement et souvent liés par une huile, œillet, iris… ou jus d’ail ne laissant pas de cendre après la fusion, et déposées au pinceau.

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 Plusieurs cuissons successives sont parfois nécessaires, ce qui demande une maîtrise parfaite des températures, sous peine de modifier les couleurs ou de mélanger les couches. Mon régulateur de tension me permet de gérer parfaitement cette opération.

Une dernière couche de fondant, émail transparent à « basse » température, est appliquée, donnant le brillant final.  

La grisaille : Selon cette technique, la plaque de cuivre est couverte d’une couche uniforme d’émail noir. Après la cuisson, l’émailleur dépose, à l’aiguille ou au pinceau, du « blanc de Limoges » de différentes densités, donnant à la matière divers effets de gris et de blancs, d’ombres et lumières. Le blanc peut aussi être remplacé par de l’or, ou mélangé à des couleurs.

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Le montage des éléments

Quelques accessoires  qui permettent l’assemblage définitif des bijoux, tels que : perles, cordons, chainettes, colle, anneaux, bagues etc …..

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La  peinture sur Bois en reproduction de photos

La technique de la peinture sur bois est une technique relativerment simple.

Au départ, on peut trouver dans certains livres de dessins ou d’aquarelle des modèles a réaliser.

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Sur du  papier transparant, genre papier calque, on trace le modèle à réaliser

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Le support en bois

Il faut d’abord penser et réaliser « un patron » du support en bois sur lequel on veut reproduire la photo. 

Voici une méthode :

  • Choisir du bois de qualité. Le bois choisi doit être lisse, sans nœud ni troué. Il ne doit pas montrer de signes d’eau ou résine, qui pourrait «suer» ou «couler» au moment de peindre la surface. Si la surface est pré-poncée par le vendeur, faites attention à ce que le ponçage soit fait dans le sens du fil du bois. Un ponçage circulaire sur la surface demande beaucoup plus de travail de ponçage pour le faire disparaître. Le fil du bois ajoute du caractère à la pièce mais le fait de le laisser apparent est une question de préférence personnelle.
  • Poncer le bois sur une surface lisse. Utilisez un papier émeri ou papier de verre, numéro 150 ou plus élevé. Toujours poncer dans le sens du fil du bois.
  • « Sceller » le bois, cela signifie bloquer la porosité du bois, avec un scellant acrylique ou «fond dur ou scellant». Les deux côtés de la pièce de bois doivent être « scellés » afin d’éviter la déformation de celui-ci.
  • Laisser sécher quelques minutes.
  • Lorsque la surface sera sèche, elle sera très rugueuse parce que le fil du bois a été soulevé, gonflé, par le scellant.
  • Poncer le bois à nouveau avec un papier émeri de numéro entre 150 et 220, toujours dans le sens du bois. Coupez un morceau dans la feuille et pliez en deux pour poncer ou utilisez avec un bloc de ponçage, jusqu’à ce la surface soit bien lisse.
  • Appliquer la peinture ou la teinture opaque qui servira de couche de fond bois, avec un pinceau éponge ou un pinceau large synthétique. N’utilisez pas vos pinceaux de qualité. Pour cette opération, les pinceaux en polyester ou synthétiques sont très bien, peu coûteux et peuvent être lavés à maintes reprises sans s’abîmer. Le mieux, si vous n’avez pas de pinceau, est d’utiliser tout simplement un petit rouleau en mousse, pour les fonds et petit pinceau pour les cotés extérieurs et intérieurs.

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Maintenant que vous avez passé plusieurs couches de peinture, que tout est sec, bien lisse et mat, vous devez eproduire le motif que vous avez choisi.

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La photo du sujet original

Maintenant que vous avez passé lusieurs couches de peinture, que tout est sec, bien lisse et mat, vous devez
reproduire le motif que vous avez choisi.

Ce motif peut être réalisé à main levée mais il peut tout aussi bien être décalqué.

Une fois le motif réalisé, vous evez impérativement mettre une couche de peinture acrylique blanche sur
l’ensemble des traits sans en mettre sur votre fond. Cette couche vous permettra d’isoler votre sujet, de ne pas salir votre travail.

Donc, vous allez oir vos traits par transparence. Cette façon de faire vous aidera considérablement car la peinture que vous allez maintenant apposer sur votre sujet ne glissera pas et restera bien en place. Vous pourrez vous lancer dans les effets de courbures de pétale de fleur, de poils de chien…

Tout restera en place. Si votre travail ne vous plait pas, vous pourrez le recouvrir de blanc et recommencer de nombreuses fois jusqu’à ce qu’il vous plaise. Surtout prenez des peintures acryliques mates car les brillantes ne rendent pas du tout la même chose et feront ressortir (pour moi) deux fois plus les défauts.

Au début, j’avais une trentaine de pots de peintures « Pébéo » maintenant je suis tout à fait capable avec huit à dix pots de faire mes propres couleurs. J’achète tout mon matériel de base chez CULTURA et CULTURE PLUS .

Tous les coloris y sont ainsi que tous les supports. Utilisez toujours du bon matériel car c’est grâce à lui que vous ferez du bon travail. Pas besoin d’investir dans des pinceaux qui coutent trop cher. Vous en avez à moins de deux euros qui font tout à fait l’affaire.

En ce qui me concerne, je n’en ai pas beaucoup. Deux suffisent. Un n° 2 et un plus fin pour les traits vraiment pointus.

Il faut vous entraîner sur feuille bristol avant d’aller sur votre support. Encore une chose, ne laissez jamais un pinceau tremper dans l’eau. En moins de cinq minutes il aura une forme en virgule et sera inutilisable. N’appuyez jamais sur un pinceau car les poils vont s’écarter et là aussi vous pourrez en acheter un autre. Ce n’est pas de la peinture sur porcelaine. Séchez-le toujours après utilisation.

Quand vous changez de couleur, nettoyez-le car une simple salissure peu entraîner des problèmes. Pensez à avoir un morceau d’essuie tout à proximité. Il vous servira à essuyer votre pinceau mais aussi à enlever la goutte qui est omniprésente sur le pinceau après nettoyage.

Si malencontreusement cette goutte tombe sur votre travail, ne vous fâchez pas. Vous devez essuyer votre pinceau, le mettre sur la goutte.

Celle-ci sera aspirée par les poils du pinceau. Attention, le faire tout de suite car la peinture sèche très vite. Plus vous allez vous mettre dans votre travail, plus il sera beau. Prenez le temps. Eloignez le et regarder ce qu’il donne. De loin on voit tous les défauts qui ressortent.

Quand vous avez terminé, laissez votre travail bien sécher. Passez dessus une éponge imbibée d’un peu de produit vaisselle que vous aurez préalablement mise sous l’eau très chaude et bien essorée. Nettoyez votre travail délicatement.

Cette préparation devrait enlever les traits de crayon qui apparaissaient encore. Laissez une fois de plus sécher. Maintenant, appliquer un vernis mat « Pébéo ». Avec celui-ci, votre travail ne bougera plus.

Et pensez bien qu’une fleur restera toujours une fleur même si vous avez suivi un modèle et que ce n’est
pas l’identique. Par contre commencez par des choses simples sinon vous risquez d’avoir des déceptions. Si vous avez besoin d’un coup de main, vous pouvez compter sur moi.

Je ne suis pas tout le temps disponible mais on arrive toujours à s’arranger.

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La réalisation

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Maintenant, à vous de jouer…

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Un autre modèle

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L’après exposé et le Buffet

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Après ce brillant exposé, nous avons pris le verre de l’amitié avant de déguster un aussi brillant Buffet / Crêpes préparé et servi par la Commission Restauration.

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Soirée très sympathique, détendue et conviviale qui s’est achevée relativement tard ……..

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Quelques superbes réalisations de Dominique GRIMAL-GENTO

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L’exposition de Dominique GRIMAL GENTO au Forum des Femmes Créatives les 9 et 10 mars au Parc des Expositions de LA TESTE .

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Prochains rendez-vous mensuels :

Vendredi 29 Mars 2013, à la Maison des ARTS de GUJAN-MESTRAS avec pour Thème le Patrimoine photographique de notre Ville.

Vendredi 26 Avril 2013, Patrice ROUGEON nous présentera le modélisme chez lui.

Vendredi 24 mai 2013, les Chantiers Grégory DEBORD au Port de Meyran et Alain COUETARD, réalisateur de réduction de 1/2 coques de bateaux en bois.

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