Réunion mensuelle du 29 mars 2013
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Le thème de notre réunion mensuelle était la Présentation d’un diaporama sur
le Partimoine Photographique de GUJAN-MESTRAS.
Pour parfaire le thème local du jour, tous les membres de la Commission restauration étaient habillés couleur locale en vareuse et benèze.
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LA FABULEUSE HISTOIRE DE GUJAN-MESTRAS EN PHOTOS
Ces photos anciennes de notre ville sont issues des anciens clichés des studios photographiques BADIA, plus communément appelé « Fond BADIA ».
A l’origine, les photos sont réalisées sur plaques de verre.
Cette photothèque, appelé aujourd’hui « Fond BADIA », a été sauvegardée grâce à Monsieur Michel BEZIAN, Maire de GUJAN-MESTRAS de 1965 à 2006.
Le patrimoine ainsi sauvegardé compte plus de 6000 plaques.
Sous conditions, Madame Marie-Hélène DES ESGAULX, Sénateur Maire de GUJAN-MESTRAS, nous a permis d’accéder exceptionnellement à ce patrimoine pour réaliser notre diaporama.
Ginette et Jacky ROMME, également membres de notre Association GUJAN-MESTRAS ACCUEILLE, seuls bénévoles au « Fond BADIA », m’ont aidé à sélectionner quelques photos pour cette soirée.
Chantal DABE, conseillère Municipale chargée du Patrimoine et Responsable de la Photothèque, ainsi que le Service Municipal des Archives sont très heureux de pouvoir lever un petit coin du voile de ce patrimoine, malheureusement un peu caché, inestimable, mais nous devons être fiers d’avoir hérité de tout ce que
le passé avait de meilleur et de plus noble.
Peut être que certains d’entre vous se souviennent de lieux ou de scènes .
Avant de visionner le diaporama, Chantal DABE, présente parmi nous ce soir, nous a rappelé l’historique de ce partimoine ……
Grâce à sa présence, Jean DAZENS et ses commentaires avisés et précis, nous ont permis d’en savoir un peu plus sur l’histoire de GUJAN-MESTRAS.
Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés.
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Le Diaporama devant un auditoire très attentif
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Pour pouvoir être autorisé à vous présenter ce diaporama, j’ai signé avec la Municipalité, une convention de confidentialité nous interdisant de diffuser les photos, sur internet ou un blog, de façon à ce qu’il ne soit pas possible de les reproduire.
Vous avez tous pu voir et je pense apprécier ce diaporama, mais vous ne retrouverez aucune photo du « Fond Badia » présentée sur le blog.
C’est bien dommage ………
Vous y verrez simplement quelques cartes postales anciennes retrouvées sur le net.
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Quelques cartes postales anciennes présentés :
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Marie-Catherine MENTENAQ, une des dernières confectionneuses de benèzes du Bassin, nous a expliqué son savoir faire et présenté ses réalisations.
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Puis, comme il est de coutûme dans l’Association, nous avons fêté les natifs de mars ……….
Avant de prendre l’apéritif, gascon de surcroit, savant mélange de pousse-rapière et de schweppes, 1 volume de pousse-rapière pour 2,5 volumes de schweppes ………..
Pendant que la Commission Restauration finissait de préparer le buffet, local cela va de soit, pour cette soirée entièrement dédié au patrimoine gujanais avec : soupe de poisson gujanaise, son aïoli façon Jeannine et le poisson et les pommes de terres, pour terminer par un millas.
La soixantaine de personnes présentes ce soir, tous ravis de cette superbe soirée, ont fait un grand bravo à la commission restauration. Ils le méritent bien …….
Pour visionner un clip, réalisé par Cathy, résumant cette soirée cliquez sur le lien ci-dessous :
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Les recettes
Soupe blanche de poisson à la Gujanaise
Pour 4 personnes
Préparation : 1 h
Cuisson : 1 h
- 1,5 kgde poissons, lotte, grondin et merluchon,
- 10 pommes de terre
- Un bouquet garni
- Sel et poivre
- Un aïoli
Dans un grand faitout plongez les pommes de terre pelées dans un beau volume d’eau froide avec le bouquet garni. Faites monter l’ébullition et laissez cuire un quart d’heure. A ce moment, ajoutez les poissons, baissez au maximum le feu, l’eau doit juste les recouvrir et frémir à peine pour permettre une cuisson lente qui favorisera l’échange des sucs. Pendant ce temps on prépare l’aïoli. Prélevez une petite louche du bouillon de cuisson des poissons et fluidifiez votre aïoli, puis délayez le tout dans le court-bouillon hors du feu, en aucun cas l’ail ne doit bouillir. Cette opération effectuée, enlevez délicatement les poissons et les pommes de terre que vous dressez sur un plat de service, recouvrez d’un papier d’alu et d’un torchon et maintenez au chaud dans le four préalablement tiédi. Délayez le jaune d’œuf dans un peu d’eau froide avec un trait de vinaigre et ajoutez ce mélange au bouillon en fouettant régulièrement, toujours hors du feu. Premier service, la soupe blanche servie avec des croûtons rôtis, facultatif.
Deuxième service, le poisson qui peut suivant les goûts être accompagné d’une sauce verte ou d’aïoli, en ce cas augmentez les proportions.
Tous les riverains du Bassin revendiquent cette « soupe blanchie », elle fait partie des grandes spécialités culinaires locales.
Energétique mais très digeste, la soupe gujanaise était servie traditionnellement les lendemains de fête.
Cette recette est celle de Jeanine Castaing-Druart, grande cuisinière mestrassaise, qui détient un savoir-faire transmis par des générations d’aïeules et qui n’a pas hésité, avec sa générosité naturelle, à m’en faire cadeau.
La cuisson peut vous sembler longue mais il s’agit d’un mijotage à feu très doux. Utilisez un diffuseur de chaleur si vous n’arrivez pas à bien contrôler votre feu. Jamais, au grand jamais, vous ne devez approcher le stade de l’ébullition. Car, comme dit Jeanine, «poisson bouillu, poisson foutu !»
L’Aïoli de Jeannine
Préparation : 30 mn
- 4 à 10 gousses d’ail suivant leur taille et votre affinité avec
cette plante potagère, personnellement 4 gousses bien pleines me suffisent - Gros sel
- Huile d’arachide (environ 30 cl)
- 2 jaunes d’œufs
- 1 trait de vinaigre de vin, un tour de moulin à poivre et… le tour de main
Versez les gousses d’ail, pelées et coupées en petits morceaux, dans un mortier, une petite pincée de gros sel, et au travail !
Broyez l’ail au pilon (en pierre de préférence, cela facilite la tâche) jusqu’à l’obtention d’une sorte de pâte crémeuse (il ne doit pas rester le moindre morceau d’ail) et montez votre aïoli comme une mayonnaise, en
incorporant, au fouet, le jaune d’œuf puis l’huile par petites quantités et en veillant à ce que la consistance de l’aïoli soit redevenue ferme avant d’en rajouter. Quand vous aurez utilisé la moitié de l’huile, incorporez le trait de vinaigre et le poivre et continuez la manœuvre.
La présence de l’aïoli dans la cuisine traditionnelle du Bassin est une exception culinaire étonnante.
Dans tout le Grand Sud-Ouest, l’ail est décliné de diverses participe largement a l élaboration des sauces, mais on ne trouve aucune trace d’une recette ressemblant, de près ou de loin, à celle de l’aïoli. Cette recette, provenant de diverses cuisinières, toujours la même, est en tout point conforme à celles que l’on trouve dans les livres traitant de la cuisine provençale.
Une explication nia été fournie, par un amoureux du Bassin, qui vaut ce quelle vaut, mais qui a le mérite d’être logique. Au XVII siècle, pour réaliser les premiers grands travaux d’endiguement qui nécessitaient une forte main-d’œuvre, on aurait fait appel à des moines cisterciens.
Ordre religieux qui prônait l’austérité et le travail manuel, les cisterciens possédaient de nombreuses abbayes sur le pourtour méditerranéen.
On peut donc imaginer que ces moines, arrivant du Sud, ont apporté dans leurs bagages leurs habitudes alimentaires et les ont transmises aux autochtones.
C’est souvent ainsi, par des apports extérieurs liés aux migrations de certaines populations, que s’enrichit le patrimoine culinaire d’une région.
A noter qu’ici, l’aïoli est utilisé d’une façon particulière. Il n’est pas servi en accompagnement d’un aliment mais sert à lier sauces et soupes.
Le MILLAS de Grand-mère
Ingrédients :
- 6 œufs
- 170g de sucre
- 200g de farine
- 1l de lait
- Rhum, vanille et un peu de beurre.
Dans un grand saladier, battre les œufs en omelette. Y ajouter le sucre. Fouetter puis incorporer la farine.
Verser sur ce mélange le lait tiédi. Parfumer à votre convenance avec une tombée de rhum et de la vanille.
Mélanger bien et verser le tout dans un moule à manqué beurré.
Mettre au four, thermostat 7 pendant 40 minutes.
Démouler une fois refroidi.
Le millas est représenté par une grande quantité de termes, qui sont fonction à la fois des recettes et des terroirs. Millas vient de millet, graine utilisée avant que ne lui succède le maïs venu d’Amérique.
En occitan, le maïs prend souvent le nom du millet : milh, d’où le milhas ou milhade.
Le millas est également appelé « millassou » (« millassous » ou « millassons »). Millassou s’applique de préférence aux versions sucrées (gâteaux).
Selon Mistral, le « mihas », « milhas » (Gascogne, Languedoc), « milhard » (Auvergne), «melhas » ou « melha » (Vivarais), est une « bouillie de farine de maïs, mets fort usité chez les paysans de l’Albigeois ».
En Gascogne centrale, le millas est connu sous le nom d’« armotes » (toujours au pluriel) :« armòtos,
aramòtos : gaudes, bouillie de farine de maïs » ; de « cruchade » dans les Landes : « gâteau de maïs ; le plus souvent, les tranches sont passées à la graisse frite » ou dans le Médoc, « cruchoun » : « bouillie de maïs moulée qu’on passe à la poêle à frire ou que l’on fait griller ».
Le terme de «gaudes » était également connu dans le Sud-Ouest, mais on utilise plus spécifiquement celui de « gaudines », pour désigner un dessert généralement préparé en récipients individuels, à consistance de flan, aromatisé d’une ou deux feuilles de laurier.
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Les prévisions de nos prochains rendez-vous mensuels :
Vendredi 26 Avril 2013, Patrice ROUGEON et Jean-Pierre DARROUZES nous présenterons le modélisme à l’annexe du club de l’Oustaou.
Vendredi 24 mai 2013, les Chantiers Grégory DEBORD au Port de Meyran et Alain COUETARD, réalisateur de réduction de 1 /2 coques de bateaux en bois.
Vendredi 28 Juin 2013, Juin au port de Meyran : tannage des peaux de poisson et les foies gras du bassin.
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