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Archive pour octobre, 2012

Réunion du vendredi 26 Octobre 2012

Posté : 30 octobre, 2012 @ 2:42 dans Les Rendez-vous Mensuels | Pas de commentaires »

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Le thème de notre réunion mensuelle du 26 octobre était :

La Découverte des Gestes Élémentaires de secours

« LA CHAINE DE SECOURS NE PEUT FONCTIONNER SANS SON PREMIER MAILLON, LE TÉMOIN QUI
PROTÈGEET QUI DONNE L’ALERTE »

Réunion du vendredi 26 Octobre 2012 dans Les Rendez-vous Mensuels chaine-de-secours127

L’alerte, transmise au service d’urgence par les moyens les plus appropriés disponibles, doit être rapide et précise pour diminuer les délais de mise en œuvre de la chaîne de secours et de soins.

Tout retard et toute imprécision peuvent concourir à l’aggravation de l’état de la victime. 

Le but de notre réunion de ce soir n’est pas de former, en un tour de main,  des secouristes émérites tout au moins dans un premier temps. Le but est de faire en sorte que si vous trouvez dans un des cas que nous allons évoquer ce soir, vous soyez moins démunis qu’en arrivant à notre réunion. 

Et si par la suite comme je l’espère, certains d’entre vous souhaitent faire la formation initiale de Premier Secours, PSC1, c’est nous aurons presque atteint notre objectif.

C’est Liliane ROUGEON, Adjudant des Pompiers de GUJAN-MESTRAS et aussi membre de GUJAN-MESTRAS ACCUEILLE, qui va nous faire découvrir les gestes élémentaires de secours, dans diverses situations.

Avec l’accord de sa hiérarchie elle a pu apporter des mannequins et divers appareils de formation ainsi qu’un support vidéo, ce qui va nous permettre de nous initier à la pratique.

Nous avons découverts, dans l’ordre, les cas suivants

  1. La protection
  2. L’alerte
  3. La victime s’étouffe
  4. La victime saigne abondamment
  5. La victime est inconsciente mais respire
  6. La victime ne respire pas
  7. La victime se plaint d’un malaise
  8. La victime se plaint après un traumatisme

1 – LA PROTECTION

La victime est exposée à un danger.

Une victime, le sauveteur ou toute autre personne menacée par un danger doivent en être protégés.
Si la protection n’est pas réalisable, la victime doit être dégagée d’urgence à condition que la propre sécurité du sauveteur soit assurée.

Il existe trois circonstances :

  • Le danger initial ayant provoqué l’accident peut persister,
  • La situation peut s’aggraver,
  • L’accident peut lui-même être générateur de danger.

Que Faire

  • Effectuer une approche prudente de la zone de l’accident,
  • En restant à distance de la victime, regarder tout autour d’elle,
  • Évaluer la présence de dangers qui peuvent menacer le sauveteur ou la victime,
  • Repérer les personnes qui pourraient être exposées aux dangers identifiés,
  • Se renseigner éventuellement auprès de témoins.

Protéger

Quand cela est possible, supprimer immédiatement et de façon permanente les dangers  environnants pour protéger le sauveteur, la victime et les autres personnes, notamment  du sur-accident.

Délimiter clairement, largement et visiblement la zone de danger et empêcher toute intrusion dans  cette zone.

Pour réaliser la protection, utiliser tous les moyens matériels dont on peut disposer et s’assurer. Si besoin, demander à une ou plusieurs personnes qui vous semblent apte de vous aider dans la mise en œuvre de cette protection. 

Dégager la victime de la zone de danger en toute sécurité.

Devant l’impossibilité de supprimer le danger et si la victime est incapable de se soustraire elle-même  au danger tout en sachant que la priorité du sauveteur est aussi de se protéger, il faut :

  • Que la victime soit, facile à atteindre, aucune entrave ne doit l’immobiliser ou gêner son  dégagement,
  • La dégager le plus rapidement possible,
  • Anticiper l’action et privilégier le chemin le plus sûr et le plus rapide à l’aller comme au retour,
  • Éloigner suffisamment la victime du danger et de ses conséquences. 

Le sauveteur doit, pour ce dégagement, respecter les principes suivants :

  • Choisir la technique de dégagement en tenant compte de sa force physique,
  • Saisir solidement la victime par exemple par les poignets ou les chevilles et la tirer sur le sol, quelle que soit sa position, jusqu’à ce qu’elle soit en lieu sûr,
  • Se faire aider éventuellement par une autre personne.

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 Exemple de méthodes de dégagement

La rapidité de mise en œuvre du dégagement reste prioritaire, mais le dégagement d’urgence est une manœuvre exceptionnelle qui ne doit être utilisée que pour soustraire une victime à un danger vital, réel et  immédiat.

Ce que vous risquez de rencontrer le plus souvent est l’Accident de la Route.

Conduite à tenir et Protection sur un accident de la route.

Si l’on est en voiture :

  • Allumer ses feux de détresse dès que l’on est en vue d’un accident et ralentir,
  • Garer son véhicule, si possible après le lieu de l’accident, sur la bande d’arrêt d’urgence si elle existe,
  • Veiller à faire descendre immédiatement tous les occupants de son véhicule et les mettre en sécurité sur le bas-côté, derrière les glissières de sécurité, si elles existent. 

Dans tous les cas

  • Baliser de part et d’autre de l’accident à 150 ou 200  m, pour éviter tout sur-accident, gilets de haute visibilité, triangle de pré-signalisation, lampe électrique, linge blanc, feux de détresse du véhicule avec l’aide de témoins éventuels,
  • Interdire toute approche si un danger persiste, transport de matières dangereuses,
  • Ne pas fumer et ne pas laisser fumer,
  • En présence d’un feu naissant dans un compartiment moteur, utiliser un extincteur,
  • Couper le contact des voitures accidentées, quand c’est possible.

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Exemple de protection d’un accident de la route 

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2 – L’ALERTE

Le sauveteur est confronté à une situation, qui à ces yeux, nécessite le recours à un service d’urgence. 

L’alerte est l’action qui consiste à informer un service d’urgence de la présence d’une ou plusieurs
victimes affectées par une ou plusieurs détresses ainsi que de la nature de l’assistance qui leur est apportée.

Dans ce contexte, l’absence d’information d’un service d’urgence peut compromettre la vie ou la santé d’une victime malgré les premiers secours assurés par un sauveteur. 

La vie de toute personne peut, un jour ou l’autre, être menacée par un accident ou une maladie brutale.

En France, les secours et les soins sont organisés sous la forme d’une chaîne de secours dont les maillons
sont intimement liés. Pour faire fonctionner la chaîne de secours, plusieurs moyens, publics ou privés, participent régulièrement à l’organisation des secours. Il s’agit :

  • Du citoyen,
  • Des réserves communales de sécurité civile,
  • Des médecins libéraux et des entreprises de transport sanitaire agréées,
  • Des associations agréées de sécurité civile,
  • Des services de la gendarmerie nationale et de la police nationale,
  • Des services départementaux d’incendie et de secours et des forces militaires de sécurité
    civile,
  • Des services d’aide médicale urgente,
  • Des services hospitaliers publics et privés d’accueil des urgences. 

Après avoir assuré la protection, toute personne témoin d’une situation de détresse doit alerter les secours et pratiquer les gestes simples pouvant conserver une vie en attendant leur arrivée.

Chaque citoyen peut donc être le premier maillon de la chaîne de secours. 

LA CHAINE DE SECOURS NE PEUT FONCTIONNER SANS SON PREMIER MAILLON, LE TÉMOIN QUI PROTEGE ET QUI DONNE L’ALERTE. 

L’alerte, transmise au service d’urgence par les moyens les plus appropriés disponibles, doit être rapide et précise pour diminuer les délais de mise en œuvre de la chaîne de secours et de soins. Tout retard et toute imprécision peuvent concourir à l’aggravation de l’état de la victime.  

Décider d’alerter les secours

A l’occasion de toute situation présentant des risques ou lorsqu’une vie est en danger. Dès que possible, mais  après une évaluation rapide et précise de la situation et des risques.

Se munir d’un moyen de communication

L’alerte des secours peut être réalisée à l’aide :

  • D’un téléphone fixe, ou mobile,
  • D’une cabine téléphonique,
  • D’une borne d’appel, qui est reliée directement à un service de secours. 

Cela est fait par le sauveteur ou par l’intermédiaire d’une tierce personne à qui l’on donne des consignes d’appel et qui vient rendre compte une fois l’alerte donnée.

Choisir un service de secours adapté

  • Le 18 : les SAPEURS-POMPIERS pour tout problème de secours, notamment accident, incendie… ,
  • Le 15 : le SAMU – centre 15 pour tout problème urgent de santé. Un médecin « régulateur » dialogue
    brièvement avec l’appelant pour évaluer la gravité, donner les conseils et apporter la réponse médicale adaptée. Dans les cas les plus graves, il envoie une équipe médicale de réanimation du Service Médical d’Urgence et de Réanimation, SMUR, le plus proche,
  • Le 17 : la POLICE ou la GENDARMERIE pour tout problème de sécurité ou d’ordre public,
  • Le 112 : numéro d’appel unique des urgences sur le territoire européen, destiné aux étrangers circulant en France ou aux Français circulant en Europe. En France, ce numéro ne se substitue pas aux autres numéros d’urgence,
  • Le 115 : le SAMU social pour toute personne qui présente une détresse sociale, comme les personnes sans domicile ou sans abri et exposées aux intempéries.

Ces services ont une obligation d’interconnexion. Le 15 et le 18 ont une interconnexion téléphonique réglementaire.

Les numéros d’urgence figurent en première page de tout annuaire téléphonique et dans les cabines
téléphoniques publiques.

L’appel aux numéros 18, 15, 17, 112 ou 115 est gratuit et possible sur tout appareil raccordé au réseau téléphonique national même en l’absence de monnaie ou de carte téléphonique.

L’usage des bornes d’appel est également gratuit. Cet appel aboutit directement à un service de secours.

Dans certains établissements, il faut respecter la procédure interne d’alerte particulière à ceux-ci, généralement affichée près des postes téléphoniques.

 Transmettre les informations

L’appelant doit pouvoir renseigner les services d’urgence et donner les indications suivantes :

  • NUMÉRO DU TÉLÉPHONE ou de la borne d’où l’on appelle, si nécessaire, donner son nom,
  • NATURE DU PROBLÈME, maladie ou accident,
  • RISQUES éventuels : incendie, explosion, effondrement, produits chimiques et tout autre danger,
  • LOCALISATION très précise de l’événement,
  • NOMBRE de personnes concernées,
  • Description de l’état de chaque victime,
  • PREMIÈRES MESURES PRISES ET GESTES EFFECTUÉS,
  • Répondre aux questions qui lui seront posées par les secours ou, s’il s’agit d’un problème médical
    urgent, par le médecin « régulateur » du SAMU centre 15.

Un dialogue peut s’instaurer entre l’appelant et les services d’urgence qui peuvent donner des conseils
et/ou des instructions sur la conduite à tenir par le sauveteur, soit en attendant l’arrivée de moyens de secours et/ou médicaux, soit pour permettre au témoin de conduire son action lorsque l’intervention d’un service d’urgence ne s’avère pas nécessaire.

Le message d’alerte achevé, l’appelant doit attendre les instructions avant d’interrompre la communication.

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3 – LA VICTIME S’ÉTOUFFE  

La victime est le plus souvent en train de manger ou, s’il s’agit d’un enfant, en train de jouer avec
un objet porté à sa bouche. Brutalement, elle porte les mains à sa gorge. 

La respiration spontanée de la victime consciente est brutalement empêchée. 

Le secouriste doit alors réaliser un enchaînement des techniques qui permettent d’obtenir une dés-obstruction des voies aériennes chez l’adulte, l’enfant et le nourrisson en cas d’obstruction partielle ou totale.

Le secouriste, présent à ses côtés, doit immédiatement lui demander :

« Est-ce que tu t’étouffes ? » 

L’obstruction est partielle la respiration reste possible.

La victime :

  • Parle ou crie, s’il s’agit d’un enfant, et peut répondre :« Oui, je m’étouffe ! » ou bien « J’ai avalé
    de travers !
    »,
  • Tousse vigoureusement,
  • Respire avec parfois un bruit sur ajouté. 

La victime se présente habituellement debout ou assise :

  • Laisser la victime  dans la position où elle se trouve,
  • Désobstruer les voies aériennes en lui donnant 5 claques vigoureuses dans le dos. 

Claques dans le dos : Pour être efficaces, les claques dans le dos sont données :

  • Entre les deux omoplates,
  • Avec le plat de la main,
  • De façon vigoureuse ou sèche.

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Le but de cette manœuvre est de comprimer l’air contenu dans les poumons de la victime et d’expulser le
corps étranger hors des voies aériennes par un effet de « piston ». Suivant l’importance et la position du corps étranger, plusieurs pressions successives peuvent être nécessaires pour l’expulser.

En cas d’inefficacité des claques dans le dos, réaliser 5 compressions abdominales selon la méthode décrite.

Compressions abdominales : points clés Pour être efficaces, les compressions abdominales :

  • Sont données en position correcte,
  • Dans une direction conforme,
  • Avec une force suffisante.

etouffement-

Les compressions abdominales : méthode de HEIMLICH 

  • Se placer derrière la victime, contre son dos, en fléchissant les genoux pour être à sa hauteur si la victime est assise, passer les bras sous les siens de part et d’autre de la partie supérieure de son abdomen,  
  • S’assurer que la victime est bien penchée en avant pour que le corps étranger sorte de la bouche
    plutôt que de retourner dans les voies aériennes,  
  • Mettre le poing sur la partie supérieure de l’abdomen, au creux de l’estomac, au dessus du nombril et
    en dessous du sternum. Ce poing doit être horizontal, le dos de la main tourné vers le haut, 
  • Placer l’autre main sur la première, les avant-bras n’appuyant pas sur les côtes, 
  • Tirer franchement en exerçant une pression vers l’arrière et vers le haut. Le corps étranger devrait
    se débloquer et sortir de la bouche de la victime. 

En cas d’inefficacité, réaliser à nouveau 5 claques vigoureuses dans le dos puis 5 compressions abdominales, et ainsi de suite ……

 Si le corps étranger n’est pas délogé, il peut être resté dans la bouche de la victime. Dans ce
cas, il faut le rechercher et le retirer prudemment avec les doigts.

On répéter cette manœuvre jusqu’à 5 fois.

Arrêter les manœuvres dès que la dés-obstruction est obtenue.

L’efficacité de ces manœuvres peut s’évaluer sur :

  • Le rejet du corps étranger,
  • L’apparition de toux,
  • La reprise de la respiration. 

L’obstruction est totale et la victime :

  • Ne peut plus parler ou fait un signe « oui » de la tête,
  • Ne peut pas crier s’il s’agit d’un enfant,
  • Aucun son n’est audible,
  • Garde la bouche ouverte,
  • Ne peut pas tousser,
  • Ne peut pas respirer,
  • S’agite,
  • Si aucun geste de secours efficace n’est réalisé la victime,
  • Devient bleue, cyanose. Ce phénomène est plus rapide chez l’enfant,
  • Perd connaissance.

Que faire :

  • Alerter ou faire alerter les secours d’urgence,
  • Réaliser une réanimation cardio-pulmonaire en débutant immédiatement par les compressions
    thoraciques sans auparavant rechercher les signes de vie, comme pour une victime inconsciente qui ne respire pas,
  • En aucun cas, le secouriste ne doit pratiquer les techniques de dés-obstruction décrites ci-dessus, car elles ne sont pas inoffensives et peuvent mobiliser le corps étranger, provoquer une obstruction totale des VA et un arrêt de la respiration.

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4 – LA VICTIME SAIGNE ABONDAMMENT

En présence d’une personne qui présente un saignement abondant, de réaliser une compression directe de l’endroit qui saigne, en vous protégeant les mains si possible.

De choisir le geste ou la position la plus adaptée pour éviter l’aggravation d’une victime qui saigne du nez ou bien qui vomit ou crache du sang.

La victime présente un saignement abondant visible par le sauveteur.

Une perte de sang provient d’une plaie ou d’un orifice naturel.

Quand cette perte de sang est abondante ou prolongée, on parle d’hémorragie.

La perte abondante ou prolongée de sang conduit à une détresse qui menace immédiatement ou
à très court terme la vie d’une victime.

Tout saignement nécessite une action de secours immédiate, rapide et efficace.

Pour appuyer sur une plaie, il convient, si possible, de protéger sa main afin d’éviter la transmission
de maladies infectieuses.

On distingue deux cas, lorsqu’une victime présente une perte de sang par une plaie :

  • Un saignement dû à une écorchure, éraflure ou abrasion cutanée qui s’arrête spontanément,
  • Un saignement abondant ou hémorragie, qui imbibe de sang un mouchoir de toile ou de papier en quelques secondes et qui ne s’arrête pas spontanément.

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Constater l’hémorragie :

L’hémorragie est le plus souvent évidente, mais une hémorragie doit aussi être recherchée sur un blessé car elle peut être temporairement masquée par la position de la victime ou un vêtement particulier, manteau, blouson. Dans ce cas, écarter les vêtements si nécessaire.

Dans tous les cas il faut :

  • Arrêter l’hémorragie immédiatement en comprimant directement l’endroit qui saigne quel que soit le lieu de la plaie, main protégée, si possible, avec des gants, un sac plastique ou à défaut une épaisseur de tissu propre, jusqu’à l’arrivée des secours,
  • Allonger la victime en position horizontale. Cette position retarde ou empêche l’installation d’une détresse liée à la perte importante de sang,
  • Faire alerter ou à défaut alerter soi-même les secours,
  • Vérifier que l’hémorragie est arrêtée et parler régulièrement à la victime en attendant les secours,
  • Ne pas donner à boire,
  • Protéger la victime contre le froid et/ou les intempéries,
  • Expliquer à la victime ce qui se passe pour la réconforter et rechercher sa coopération,
  • Compresser l’endroit qui saigne en appuyant directement sur l’endroit qui saigne avec les doigts ou la paume de la main si possible, en recouvrant sa main d’un sac plastique ou en interposant un linge plié. Le sauveteur peut se faire aider par un témoin ou la victime pour réaliser cette compression.

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Cette conduite simple aidée par une technique facile suffisent pour arrêter le saignement en comprimant les vaisseaux qui saignent, permettant ainsi d’arrêter l’hémorragie, de limiter la perte de sang de la victime et éviter l’installation d’une détresse qui peut entraîner le décès d’une victime.

Si le sauveteur doit se libérer, il remplacera la compression manuelle par un tampon relais de tissu ou de papier, mouchoir plié, par exemple, maintenu en place par un lien large. La mise en place de ce tampon relais doit observer les principes suivants :

  • Le tissu mis à la place doit être propre et recouvrir complètement la plaie qui saigne,
  • La substitution de la compression manuelle par le tampon relais doit être la plus rapide possible,
  • Le lien large doit recouvrir complètement le tampon et être assez long pour faire au moins 2 tours,
  • Le lien doit être suffisamment serré, pour garder une pression suffisante sur l’endroit qui saigne et éviter que le saignement reprenne,
  • Si le tampon relais n’arrête pas totalement l’hémorragie, il sera complété par la pose d’un deuxième tampon par-dessus le premier pour augmenter la compression.

En cas d’échec, reprendre la compression manuelle.

Certaines localisations ne permettent pas de fixer le tampon avec un lien large, cou, thorax et abdomen. Dans ce cas, la compression manuelle doit être maintenue.

Dans tous les cas, la compression de la plaie qui saigne doit être maintenue jusqu’à l’arrivée des secours, si nécessaire en recherchant la coopération d’une autre personne ou de la victime.

NB: Des maladies peuvent être transmises par le sang en cas de plaie même minime des mains du sauveteur. Dans ce cas, il convient :

  • De se protéger par le port de gants ou en interposant un morceau de plastique, au mieux en glissant sa main dans un sac imperméable,
  • De toujours se laver les mains, les désinfecter, eau de javel, Dakin, et retirer les vêtements souillés de sang le plus tôt possible après que l’action de secours soit terminée,
  • D’éviter de porter les mains à la bouche, au nez ou aux yeux ou de manger avant de s’être lavé les mains.

En cas  d’inquiétude, à la suite d’un contact avec le sang d’une victime, le sauveteur  doit consulter un service d’urgence.

La victime  présente une plaie qui saigne avec corps étranger : La présence du corps étranger contre indique la compression locale. Il faut donc alerter immédiatement le SAMU – Centre 15 et appliquer les consignes données dans l’attente de l’arrivée  des secours. Il ne faut en  aucun cas enlever le corps étranger, car il diminue le saignement et son  retrait pourrait aggraver la lésion.

 

La victime  présente un saignement du nez survenant après une chute ou un coup et on voit bien le sang sortir par le nez de la victime, le saignement  est spontané ou provoqué par un choc minime sur le nez. Dans ce cas, le sauveteur  doit :

  • Alerter les secours médicalisés  et surveiller la conscience,
  • Laisser la  victime assise, tête penchée en avant et ne pas l’allonger pour éviter qu’elle  avale son sang,
  • Lui demander  de comprimer avec son doigt la narine qui saigne, pendant 10 minutes,

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  • Si le  saignement de nez ne s’arrête pas ou se reproduit, l’avis d’un médecin est nécessaire.

La victime  vomit ou crache du sang et on voit le  sang sortir par la bouche de la victime, vomissements ou crachats. Dans ce  cas le sauveteur doit :

  • Alerter  immédiatement un médecin ou le SAMU – centre 15. Une hémorragie de ce type est  toujours un symptôme grave, nécessitant un traitement d’urgence,
  • Installer la  victime en position assise ou demi assise, si elle ne supporte pas la position allongée, 
  • Conserver les  vomissements ou les crachats, si possible, dans un récipient, pour être donnés  au médecin,
  • Parler  régulièrement à la victime : Si elle parle,  elle est consciente donc continuer de lui parler,
  • Si elle ne  répond plus, elle est inconsciente : Pratiquer les gestes qui s’imposent et signaler l’aggravation en rappelant les secours.

 

Autres  hémorragies : Toute perte de  sang inhabituelle par un orifice naturel nécessite d’allonger la victime,  d’alerter le médecin et de la surveiller sans lui donner à boire.

 

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5 – LA VICTIME EST INCONSCIENTE MAIS RESPIRE 

Maintenir libres les voies aériennes d’une victime inconsciente qui respire en attendant l’arrivée des secours d’urgence.

La victime ne répond pas aux questions, ne réagit pas mais respire. C’est une urgence.

La victime ne répond pas aux questions, reste immobile mais respire. Les causes des troubles de la
conscience sont multiples : 

  • Traumatiques,
  • Médicales,
  • Toxiques.

Une personne inconsciente, laissée sur le dos, est toujours exposée à des difficultés respiratoires, du fait de :

  • L’obstruction des voies aériennes par la chute de la langue en arrière,
  • L’encombrement des voies aériennes, par l’écoulement dans les voies respiratoires et les poumons, des liquides présents dans la gorge, salive, sang, liquide gastrique, entraînant de graves dommages aux poumons.

Cette situation peut évoluer vers l’arrêt respiratoire et circulatoire en l’absence intervention, alors qu’elle peut, soit ne pas s’aggraver, soit régresser si les gestes de premiers secours adaptés sont faits dans l’attente des secours médicalisés.

La respiration naturelle ou artificielle n’est possible que si les voies aériennes permettent le passage de l’air sans encombre.

Il est donc nécessaire en priorité d’assurer la liberté des voies aériennes.

La victime est le plus souvent étendue sur le dos, il faut donc réaliser la protection. La prévention du sur accident est un préalable obligatoire à toute action de secours.

La protection étant réalisée, le sauveteur, la victime et les tiers sont en sécurité.

Rechercher toute détresse évidente qui peut menacer la vie de la victime à court terme.

S’assurer qu’il n’y a pas de saignement visible et important.

Apprécier l’état de conscience :

  • Poser une question simple, par exemple : – « Comment ça va ? » ; – « Vous m’entendez ? ».
  • Prendre sa main et lui demander : – « Serrez-moi la main » ; – « Ouvrez les yeux ».

La victime ne répond pas ou ne réagit pas : elle est inconsciente.

Si le sauveteur est seul, appeler « à l’aide ». Cette action permet d’obtenir une aide de la part d’un témoin qui pourra aller alerter les secours.

Assurer IMMÉDIATEMENT la liberté des voies aériennes

  • Desserrer ou dégrafer rapidement tout ce qui peut gêner la respiration, boucle de ceinture, bouton du
    pantalon, cravate et col,
  • Basculer doucement la tête de la victime en arrière et élever le menton , 
  • Placer la paume d’une main sur le front pour appuyer vers le bas et incliner la tête en arrière,
  • Placer 2 ou 3 doigts de l’autre main juste sous la pointe du menton, en prenant appui sur l’os et non dans la partie molle du menton, pour l’élever et le faire avancer. On peut éventuellement s’aider du pouce pour saisir le menton,
  • La bascule de la tête en arrière et l’élévation du menton entraînent la langue qui se décolle du fond e la gorge et permet le passage de l’air.

Pour assurer la liberté des voies aériennes :

  • Le menton doit être tiré vers l’avant,
  • La tête doit être basculée prudemment en arrière et maintenue dans cette position, 
  • Apprécier la respiration.

Se pencher sur la victime, l’oreille et la joue du sauveteur au-dessus de sa bouche et de son nez, tout en gardant le menton élevé.

Rechercher :

  • Avec la joue : le flux d’air expiré par le nez et la bouche,
  • Avec l’oreille : les bruits normaux ou anormaux de la respiration, sifflement, ronflement, gargouillement,
  • Avec les yeux : le soulèvement du ventre et de la poitrine.

Cette recherche dure 10 secondes au plus.

La poitrine se soulève, d’éventuels bruits et le souffle de la victime sont perçus, la victime respire.

Placer la victime en position latérale de sécurité, PLS.

La victime doit être placée sur le côté par le sauveteur. La position dans laquelle se trouve la victime après sa mise sur le côté doit respecter les principes suivants :

Le retournement de la victime sur le côté doit limiter au maximum les mouvements de la colonne
cervicale. La victime se trouve dans une position la plus latérale possible pour éviter la chute de la langue en arrière et permettre l’écoulement des liquides vers l’extérieur.

La position est stable :

  • Toute compression de la poitrine qui peut limiter les mouvements respiratoires est évitée,
  • La surveillance de la respiration de la victime et l’accès aux voies aériennes sont possibles.

Le danger de détresse respiratoire prime sur l’éventualité de l’aggravation d’une lésion traumatique
lors de la mise en PLS.

Alerter ou faire alerter le Samu – centre 15

Si le sauveteur est seul, après avoir mis la victime en PLS, et s’il n’a pas obtenu une aide de la part d’un témoin, il pourra quitter la victime et aller alerter les secours le plus rapidement possible.

Si le sauveteur n’est pas seul, il s’assure à ce moment de l’alerte donnée par le témoin.

Contrôler la respiration de la victime en attendant l’arrivée des secours.

Le sauveteur surveille la respiration toutes les minutes. Il regarde le ventre et la poitrine se soulever, écoute d’éventuels sons provoqués par sa respiration ou essaie, avec le plat de sa main, de sentir le soulèvement du thorax. Si l’état de la victime s’aggrave et que la respiration s’arrête, le sauveteur doit replacer rapidement
la victime sur le dos et pratiquer les gestes qui s’imposent.

Protéger la victime contre le froid, la chaleur ou les intempéries.

Mise en Position Latérale de Sécurité chez l’adulte ou l’enfant :

Dans un premier temps on doit préparer le retournement de la victime. Pour cela il faut :

  • retirer les lunettes de la victime si elle en porte,
  • rapprocher délicatement les membres inférieurs de l’axe du corps,
  • placer le bras de la victime, situé du côté sauveteur, à angle droit de son corps,

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  • plier le coude de ce même bras en gardant la paume de la main de la victime tournée vers le haut,

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  • se placer à genoux ou en trépied à côté de la victime, au niveau de son thorax,
  • saisir le bras opposé de la victime, et amener le dos de la main de la victime sur son oreille, côté sauveteur,
  • maintenir le dos de la main de la victime pressée contre son oreille, paume contre paume,

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  • attraper la jambe opposée de la victime, avec l’autre main, juste derrière le genou, relever la jambe de la victime, tout en gardant le pied au sol,
  • s’éloigner du thorax de la victime afin de pouvoir la retourner sans avoir à reculer, si nécessaire,

Dans un second temps on doit retourner la victime. Pour cela il faut :

  • Tirer sur la jambe relevée de la victime afin de la faire pivoter vers le sauveteur, jusqu’à ce que le genou touche le sol, sans brusquerie et en un seul temps,

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  • Dégager doucement la main du sauveteur située sous la tête de la victime, tout en préservant la bascule de la tête en arrière, en maintenant le coude de la victime à l’aide de la main du sauveteur précédemment située au genou.

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et dans un troisième temps on doit stabiliser la victime. Pour cela il faut :

  • ajuster la jambe de la victime située au-dessus de telle sorte que la hanche et le genou soient à angle droit ,

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  •  ouvrir la bouche de la victime et mobiliser la tête de la victime.

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 Cas particuliers :

S’il s’agit d’une femme enceinte : le retournement doit se faire sur le côté gauche.

Si la victime est traumatisée : le retournement doit se faire sur le côté atteint. 

Pour un nourrisson : Placer le nourrisson sur le côté, dans les bras du sauveteur le plus souvent.

 

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6 – LA VICTIME EST INCONSCIENTE ET NE RESPIRE PAS 

Mettre en œuvre une réanimation cardio-pulmonaire et, si nécessaire, réaliser en toute sécurité une défibrillation automatisée externe chez une victime inconsciente qui ne respire pas.

La victime est inconsciente et ne présente pas de mouvement respiratoire. 

La victime ne parle pas, elle ne réagit pas à un ordre simple, aucun mouvement de la poitrine ou de l’abdomen n’est visible et aucun bruit ou souffle n’est perçu, absence de signes de vie. Le plus souvent l’arrêt cardiaque survient en premier et est associé à un arrêt concomitant de la respiration. Cet arrêt cardiaque peut être causé par certaines maladies du cœur comme l’infarctus du myocarde. Dans près de 50% des cas, cet arrêt cardiaque, soudain à l’extérieur de l’hôpital, est lié à une anomalie du fonctionnement électrique du cœur, fibrillation ventriculaire.

L’arrêt de la respiration, avec perte de conscience, peut précéder l’arrêt cardiaque et être lié :

  • A l’évolution d’une obstruction grave des voies aériennes dont les manœuvres de dés-obstruction n’ont pas été réalisées ou l’ont été sans succès,
  • A une intoxication,
  • A un traumatisme, ou un accident dû à l’eau, noyade, ou à l’électricité.

Dans ces cas, l’arrêt cardiaque est secondaire au manque d’oxygène.

La vie d’une victime en arrêt respiratoire ou circulatoire est menacée à très brève échéance : un apport d ’oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur de la victime pour assurer sa survie. Au cours d’un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau consécutives au manque d’oxygène surviennent dès la première minute.

L’apport d’oxygène au cerveau et au cœur est réalisé par le rétablissement d’une circulation sanguine artificielle grâce à la réanimation cardio-pulmonaire. Si aucun geste de premiers secours n’est réalisé, la victime décèdera par manque d’oxygène.

PRINCIPE DE L’ACTION DE SECOURS :  » LA CHAÎNE DE SURVIE « 

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La « chaîne de survie » est constituée d’une série d’actions à entreprendre pour assurer la survie d’une personne victime d’un arrêt cardio-respiratoire soudain.

La reconnaissance de signes, qui peuvent apparaître quelques minutes avant la survenue de l’arrêt cardiaque, comme une douleur brutale à la poitrine qui ne disparaît pas rapidement, doit inciter le sauveteur à alerter le Samu – centre 15 ou les pompiers 18. Devant une victime en arrêt cardiaque, une alerte immédiate au Samu- centre 15 ou au pompiers 18, est nécessaire pour la poursuite de la chaîne de survie.

Devant une victime inconsciente en arrêt respiratoire, un sauveteur doit effectuer une réanimation cardio-pulmonaire, RCP,  pour assurer l’apport d’air aux poumons,ventilation artificielle, et d’oxygène aux tissus,compressions thoraciques assurant une circulation artificielle. La mise en œuvre, par les premiers témoins, d’une RCP précoce dès la constatation de l’arrêt cardiaque, avant l’arrivée des secours et dans l’attente d’un « défibrillateur », double les chances de survie.

La mise en place d’un défibrilateur est présentée dans un chapitre suivant

Les manœuvres de RCP seules ont une efficacité limitée dans le temps. Si l’arrêt cardiaque est lié à une anomalie du fonctionnement électrique du cœur, l’application d’un choc électrique, encore appelé défibrillation, au travers de la poitrine, et donc du cœur de la victime, peut être capable de restaurer une activité cardiaque normale efficace et d’éviter ainsi la mort de la victime. Sans cette action, le cœur s’arrêtera de fonctionner définitivement.

L’administration d’un choc électrique externe par un sauveteur s’effectue à l’aide d’un appareil capable, à partir d’électrodes placées sur la poitrine de la victime, de détecter une anomalie électrique du cœur et, si nécessaire, d’administrer ou de demander d’administrer un ou plusieurs chocs électriques au travers de ces mêmes électrodes. L’administration d’un choc électrique externe avec un défibrillateur externe est sans danger pour le sauveteur, qui ne touche pas à la victime. L’association d’une RCP immédiate et d’une défibrillation précoce améliore encore les chances de survie.

La RCP médicalisée constitue le dernier maillon de la chaîne de survie. L’arrivée sur place d’une équipe médicale permet de prendre en charge la victime et d’assurer son transport vers un service hospitalier d’accueil.

La rapidité de la prise en charge médicale de la victime, après la défibrillation cardiaque, améliore les chances de survie à long terme et diminue les conséquences cérébrales de l’arrêt cardiaque.

Devant un arrêt cardiaque soudain, devant un témoin, la mise en œuvre immédiate de la chaîne de survie, grâce à l’action du premier témoin et à l’utilisation du défibrillateur automatisé externe, fait passer les chances de survie immédiate de 4 % à 40 %.

Chaque minute gagnée dans la mise en place d’un défibrillateur peut augmenter de 10% les chances de survie de la victime.

Une personne s’effondre devant le sauveteur ou elle est retrouvée inerte, allongée sur le sol.

Réaliser la protection : La prévention du sur accident est un préalable obligatoire à toute action de secours. S’assurer qu’aucun risque ne menace le sauveteur et les autres témoins. Si tel est le cas, tenter d’écarter la victime du danger en toute sécurité. Le sauveteur, la victime et les tiers sont en sécurité.

Apprécier l’état de conscience : La victime est inconsciente : elle ne répond pas à une question simple et ne réagit pas, quand on lui demande de serrer la main. 

Appeler « à l’aide », si vous êtes seul : Cette action permet d’obtenir une aide de la part d’un témoin qui pourra alerter les secours et apporter le défibrillateur.

Si nécessaire, mettre la victime sur le dos et assurer IMMÉDIATEMENT la liberté des voies aériennes :

  • Desserrer ou dégrafer rapidement tout ce qui peut gêner la respiration,
  • Basculer doucement la tête de la victime en arrière et élever le menton.

Apprécier la respiration tout en gardant le menton élevé pendant 10 secondes au plus.

La victime ne respire pas, aucun souffle n’est perçu, aucun bruit n’est entendu. Ni le ventre, ni la poitrine de la victime ne se soulèvent pendant les 10 secondes que dure cette recherche.

Faire alerter les secours et réclamer un défibrillateur.

L’alerte doit être réalisée, le plus tôt possible, immédiatement après avoir reconnu l’arrêt de la respiration.

En présence d’un témoin : après avoir alerté les secours, le témoin se munit du défibrillateur s’il est disponible et l’apporte au sauveteur.

En l’absence de témoin, le sauveteur va prévenir les secours, se munit du défibrillateur s’il est immédiatement disponible et revient auprès de la victime pour continuer les gestes de secours.

S’assurer que la victime est allongée sur un plan dur et sec.

  • Si vous avez un défibrillateur à disposition, branchez le dès que possible et suivez ses instructions…..,
  • Si vous n’avez pas de défibrillateur à disposition immédiate : Pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire en associant des compressions thoraciques et une ventilation artificielle tant que le défibrillateur n’est pas disponible.

Tout d’abord, réaliser 30 compressions thoraciques au milieu du thorax comme présentés dans un chapitre suivant …….. 

….. puis, après les compressions thoraciques,

  • replacer la tête de la victime en arrière,
  • élever le menton, 
  • réaliser 2 insufflations, comme présentées dans un chapitre suivant.

Si le sauveteur ne peut pas effectuer des insufflations : en cas de répulsion, de vomissements, d’absence de protection buccale, il réalise des compressions thoraciques seules et fait alerter.

Cette action est poursuivie jusqu’à l’arrivée du défibrillateur ou des secours.

Poursuivre la réanimation entreprise jusqu’à :

  • la mise en œuvre d’un défibrillateur,
  • L’arrivée et le relais des secours,
  • La reprise d’une respiration normale par la victime.

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6.1 – COMPRESSIONS THORACIQUES ou MASSAGE CARDIAQUE

Cette technique est indiquée en présence d’une victime en arrêt cardiaque. Elle permet d’oxygéner les organes d’une victime en arrêt cardiaque en rétablissant une circulation artificielle.

Quel que soit l’âge de la victime, il convient de :

  • l’installer en position horizontale, sur le dos, préférentiellement sur une surface rigide,
  • se placer auprès d’elle, le plus souvent à genoux,
  • Libérer les voies aériennes,

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  • dénuder la poitrine de la victime, dans la mesure du possible.

Chez l’adulte

  • placer le talon d’une main au centre de la poitrine, sur la ligne médiane, sur la moitié inférieure du sternum,
  • placer l’autre main au-dessus de la première en entrecroisant les doigts des deux mains. La seconde main peut aussi être placée à plat sur la première, en veillant à relever les doigts pour qu’ils ne restent pas en contact avec le thorax.

 

Réaliser 30 compressions sternales de 5 à 6  cm tout en veillant à :

  • conserver les bras parfaitement verticaux,
  • tendre les bras,
  • verrouiller les coudes,

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  • maintenir une fréquence comprise entre 100 et 120 compressions par minute,
  • assurer un temps de compression égal à celui du relâchement,
  • entre chaque compression, laisser le thorax reprendre sa forme initiale, sans décoller les mains.

Chez l’enfant

  • Placer le talon d’une main un doigt au-dessus d’un repère constitué par le bas du sternum à la jonction des dernières côtes,
  • relever les doigts pour ne pas appuyer sur les côtes,
  • réaliser les compressions sternales comme chez l’adulte en veillant à enfoncer le thorax sur le tiers de son épaisseur.

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Chez le nourrisson :

Placer la pulpe de deux doigts d’une main dans l’axe du sternum, un doigt au-dessus d’un repère constitué par le bas du sternum à la jonction des dernières côtes réaliser  les compressions sternales dans les mêmes conditions que chez l’enfant.

 

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Pour être efficaces, les compressions thoraciques doivent :

  • comprimer fortement le sternum,
  • avoir une fréquence comprise entre 100 et 120 par minute. Pour faire les 30 compressions dans la fréquence recherchée, il faut compter : et un, et deux, et trois, et quatre, ainsi de suite jusqu’à 30, sans jamais s’arrêter de compter. 

Une fois les 30 compressions thoraciques réalisées, il faut faire 2 insufflations. 

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6.2 – INSUFFLATIONS

Cette technique est indiquée en présence d’une victime en arrêt cardiaque. Elle permet d’apporter de l’air aux poumons d’une victime en arrêt Cardiaque. 

La victime étant préalablement installée en position horizontale et sur le dos. 

Chez l’adulte et l’enfant

  • basculer la tête de la victime en arrière comme pour la technique de libération des voies
    aériennes,

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  • pincer le nez de la victime entre le pouce et l’index, tout en maintenant la bascule,
  • en arrière de la tête avec la main qui est placée sur le front,
  • ouvrir légèrement la bouche de la victime en utilisant l’autre main et maintenir le menton
    élevé,
  • inspirer sans excès,
  • appliquer la bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime en appuyant fermement,
  • insuffler progressivement jusqu’à ce que la poitrine de la victime commence à se soulever, durant 1 seconde environ.

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Se redresser légèrement afin de :

  • reprendre son souffle,
  • vérifier l’affaissement de la poitrine de la victime,
  • insuffler une seconde fois dans les mêmes conditions.

La durée de réalisation de ces deux insufflations successives ne doit pas excéder 5 secondes.

Si le ventre ou la poitrine de la victime ne se soulève pas lors des insufflations :

  • s’assurer que la tête de la victime est en bonne position et que son menton est élevé,
  • s’assurer qu’il y a une bonne étanchéité et pas de fuite d’air lors de l’insufflation,
  • rechercher la présence d’un corps étranger dans la bouche. Le retirer avec les doigts, si nécessaire.

Le bouche-à-nez: Il est particulièrement indiqué si la bouche de la victime est traumatisée, ne peut pas être
ouverte ou si le sauveteur a du mal à obtenir une étanchéité correcte lors du bouche à bouche.
Le bouche-à-nez ou certains dispositifs qui s’interposent entre la bouche du sauveteur et le visage de la victime peuvent être utilisés pour vaincre la répulsion qui pourrait conduire à l’abstention de la ventilation artificielle. Pour ce faire, il faut :

  • S’agenouiller à côté de la victime, près de son visage,
  • Avec la main placée sur le front, maintenir la tête basculée en arrière,
  • Avec l’autre main, soulever le menton sans appuyer sur la gorge et tenir la bouche de la victime fermée, le pouce appliquant la lèvre inférieure contre la lèvre supérieure pour éviter les fuites.

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Chez le nourrisson

La technique est sensiblement la même que pour l’adulte ou l’enfant. Toutefois, il convient de :

  • placer la tête du nourrisson en position neutre, menton élevé,
  • englober avec la bouche à la fois la bouche et le nez de la victime,
  • insuffler des volumes d’air sensiblement moindres que pour l’enfant.

Les deux insufflations doivent :

  • être lentes et progressives,
  • cesser dès le début de soulèvement de la poitrine,
  • être réalisées en 5 secondes au maximum.

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6.3 – LE DÉFIBRILLATEUR

Le défibrillateur est un appareil capable

  • d’analyser l’activité électrique du cœur de la victime,
  • De reconnaître une éventuelle anomalie du fonctionnement électrique du cœur à l’origine de l’arrêt cardiaque,
  • De se charger automatiquement,
  • De délivrer ou d’inviter l’opérateur à délivrer le choc électrique, information vocale et visuelle, afin de restaurer une activité cardiaque efficace.

Le défibrillateur externe est composé :

  • D’un haut-parleur qui donne des messages sonores et guide le sauveteur dans son action, 
  • D’un métronome qui rythme les compressions thoraciques du sauveteur,
  • D’un accumulateur d’énergie qui permet de réaliser des chocs électriques,
  • Éventuellement, d’un bouton qui permet d’administrer le choc électrique lorsqu’il est indiqué par l’appareil.

 

defibrillateur         defibrillateur-cardiaque

 

Il est toujours accompagné d’une paire d’électrodes de défibrillation pré-gélifiées autocollantes avec câble intégré. Ces électrodes, à usage unique, sont contenues dans un emballage hermétique. 

Une fois collées sur la peau du thorax de la victime, les électrodes permettent :

  • De capter et transmettre l’activité électrique cardiaque au défibrillateur,
  • De délivrer le choc électrique lorsqu’il est indiqué.

Plusieurs accessoires sont joints au défibrillateur dont :

  • Une paire de ciseaux, pour couper les vêtements et dénuder la poitrine de la victime,
  • Des compresses ou du papier absorbant, pour sécher la peau de la poitrine de la victime si elle est mouillée ou humide,
  • D’un rasoir jetable pour raser les poils de la victime à l’endroit où l’on colle les électrodes.

Les défibrillateurs peuvent être :

  • Défibrillateur Automatisé Externe DAE.
  • Défibrillateur Entièrement Automatique DEA.
  • Défibrillateur Semi-Automatique DSA.

Dans la plupart des cas, ce sont des DAE qui équipent tous les services de secours publics et tous les postes de secours tenus par les associations agréées de sécurité civile, lors des manifestations sportives ou de loisirs rassemblant de nombreuses personnes. Ils sont de plus en plus disponibles dans les lieux publics ou recevant du public comme :

  • Les halls d’aéroports et les avions des grandes compagnies aériennes,
  • Les grands magasins, les centres commerciaux,
  • Les halls de gares, les trains,
  • Les lieux de travail.

Dans ces cas, les appareils sont parfois placés dans des armoires vitrées murales repérées par un logo facilement identifiable.

Ces armoires, facilement accessibles, sont proches d’un moyen d’alerte de secours.

Le coût de ces équipements étant relativement important, certaines associations ou collectivités ont opté pour des modèles DSA ou DEA.

Si un deuxième sauveteur est présent sur les lieux, il poursuivra ou débutera la RCP pendant la mise en place du défibrillateur.

Dés que le défibrillateur est disponible, le mettre en fonction, en appuyant sur le bouton marche/arrêt.

Suivre impérativement les indications vocales ou visuelles données par l’appareil. Elles permettent de réaliser les différentes opérations plus rapidement et en toute sécurité.

Lorsqu’il demande de mettre en place les électrodes et de les connecter :

Connecter les électrodes :

  • Enlever ou couper, à l’aide d’une paire de ciseaux, les vêtements recouvrant la poitrine de la victime si nécessaire,
  • Sortir les électrodes de leur emballage, 
  • L’une après l’autre, enlever les pellicules de protection et coller chaque électrode, en appuyant fermement, sur le thorax nu de la victime, 
  • La position des électrodes doit être conforme au schéma visible sur les électrodes ou sur leur emballage.

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NB : Si la poitrine de la victime est humide ou mouillée, la sécher en utilisant les compresses ou le papier absorbant. Si la poitrine de la victime est particulièrement velue, raser la zone où les électrodes seront collées en  utilisant le rasoir jetable.

Une fois connecté, le défibrillateur effectue une analyse du rythme cardiaque.

Quand le défibrillateur lance l’analyse du rythme cardiaque et demande de ne pas toucher la victime :

  • Respecter les recommandations sonores et éventuellement visuelles de l’appareil,
  • S’assurer que personne ne touche la victime lorsque l’appareil analyse le rythme cardiaque car tout mouvement de la victime pendant cette période peut fausser l’analyse.

Si le choc est nécessaire :  

Le défibrillateur annonce qu’un choc est indiqué et demande de se tenir à distance de la victime

  • • S’assurer que personne ne touche la victime ; pour cela, le sauveteur annonce à haute voix : « écartez vous ! ».

Laisser le défibrillateur déclencher le choc électrique ou appuyer sur le bouton « choc » clignotant quand l’appareil le demande.

Dès que le défibrillateur a délivré le choc, débuter ou reprendre sans délai les manœuvres de réanimation cardio-pulmonaire en commençant par  les compressions thoraciques. Ne pas retirer les électrodes de défibrillation.

Continuer à suivre les recommandations de l’appareil.

Si le choc n’est pas nécessaire, le défibrillateur propose de réaliser les manœuvres de RCP :

Débuter ou reprendre immédiatement les manœuvres de réanimation cardio-pulmonaire en commençant par les compressions thoraciques, ne pas retirer les électrodes de défibrillation.

Continuer tout en suivant les recommandations du défibrillateur.

Le défibrillateur peut demander d’arrêter la RCP pour réaliser une nouvelle analyse ou demander de rechercher des signes de vie.

Continuer à suivre les recommandations du défibrillateur jusqu’à l’arrivée des secours.

L’apparition de signes de vie qui imposeront l’installation de la victime en PLS et la surveillance permanente de sa respiration.

Le défibrillateur automatisé externe doit rester allumé et en place et en aucun cas, le sauveteur ne doit retirer les électrodes de la poitrine de la victime ou éteindre le défibrillateur automatisé externe.

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7 – MALAISE

Le malaise est   une sensation pénible traduisant un trouble du fonctionnement de l’organisme, sans pouvoir en identifier obligatoirement l’origine. Cette sensation, parfois répétitive, peut être fugace ou durable, de survenue brutale ou progressive.

La victime, consciente, ne se sent pas bien et présente des signes inhabituels.

Le malaise peut avoir diverses origines : maladies, intoxications, allergies…

Certains signes, apparemment sans gravité, peuvent être révélateurs d’une situation ouvrant à tout moment entraîner une détresse vitale.

Le sauveteur, après avoir mis la victime au repos, doit recueillir et transmettre les informations afin d’obtenir un avis médical.

Observer les signes présentés par la victime et la mettre au repos en position :

  • allongée, le plus souvent possible,
  • assise en cas de difficultés à respirer,
  • sinon dans la position où elle se sent le mieux,
  • desserrer les vêtements, en cas de gêne,
  • rassurer la victime en lui parlant régulièrement,
  • se renseigner sur son état de santé habituel,
  • à sa demande, lui donner son traitement éventuel,
  • du sucre en morceaux,
  • demander un avis médical et transmettre les informations recueillies, souvent le médecin
    régulateur demande à parler directement à la victime,
  • appliquer leurs consignes.

En cas   d’aggravation :

  • contacter à nouveau le centre 15 pour signaler l’aggravation,
  • pratiquer les gestes qui s’imposent, si elle est a perdu connaissance.

Les signes à rechercher en présence d’une personne victime d’un malaise sont :

  • une douleur dans la poitrine,
  • une douleur abdominale intense,
  • une difficulté à respirer ou à parler,
  • des sueurs abondantes, une sensation de froid ou une pâleur intense,

L’apparition soudaine d’un ou plusieurs des signes suivants :

  • faiblesse ou paralysie d’un membre,
  • déformation de la face,
  • perte uni ou bilatérale de la vision,
  • difficulté de langage ou de compréhension,
  • mal de tête sévère, soudain et inhabituel,
  • perte d’équilibre, instabilité de la marche ou chutes inexpliquées.

Les renseignements à rechercher, auprès de la victime ou de son entourage sont :

  • son âge,
  • la durée du malaise,
  • les traitements médicamenteux qu’elle suit,
  • les maladies, hospitalisations ou traumatismes récents dont elle a fait l’objet,
  • de savoir s’il s’agit de la première fois qu’elle présente ce malaise.

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8.1 – LA VICTIME PRÉSENTE UNE PLAIE APRÈS UN TRAUMATISME

Installer en position d’attente une victime qui présente une plaie grave,

Réaliser les gestes de secours nécessaires à une personne qui présente une plaie simple,

Arroser à l’eau une brûlure venant de se produire avant d’identifier sa gravité et d’adapter les gestes de secours,

Éviter toute mobilisation d’une personne victime d’une atteinte traumatique des os ou des articulations, en attendant les secours.

 

La victime est consciente et se plaint après un traumatisme.

La plaie est une lésion de la peau, revêtement protecteur du corps, avec une atteinte possible des tissus sous la peau.

Les plaies sont généralement secondaires à un traumatisme. Elles sont provoquées par :

  • Une coupure,
  • Une éraflure,
  • Une morsure,
  • Une piqûre.

Suivant son importance et sa localisation, la plaie peut être à l’origine d’aggravation immédiate de l’état de la victime, comme une hémorragie, une défaillance de la respiration ou de complications secondaires, comme une infection.

Toute plaie, toute piqûre, même minime, peut provoquer une maladie très grave, souvent mortelle : le tétanos. 

Seule la vaccination antitétanique, effectuée tous les 10 ans, protège du tétanos.

Si le sujet n’a pas été vacciné ou si la vaccination date de plus de 5 ans, consulter un médecin.

Devant une victime qui se plaint après un traumatisme, le sauveteur doit :

  • Empêcher l’aggravation en évitant toute mobilisation intempestive,
  • Demander un avis médical.

Le sauveteur doit pouvoir distinguer deux types de plaies :

La plaie grave, dont la gravité dépend de sa localisation :

  • Au cou, à l’œil ou à la face ;
  • Au thorax ;
  • A l’abdomen.

De son aspect :

  • Qui saigne,
  • Déchiquetée,
  • Multiples et étendues.

De son mécanisme :

  • Pa projectile,
  • Par outil ;
  • Par morsure ;
  • Par objet tranchant : couteau, cutter…

La plaie simple, petite coupure superficielle ou éraflure saignant peu et non située à proximité d’un orifice naturel ou de l’œil.

 La victime qui  présente une plaie grave :

  • Identifier la gravité de la plaie,
  • Déterminer sa localisation, son aspect et son mécanisme.

 Les caractéristiques de la plaie déterminent l’action du sauveteur.

Si la plaie saigne abondamment, adopter la conduite à tenir devant une victime qui saigne abondamment. 

Installer la victime en position d’attente :

 Plaie du  thorax :

  • Position demi assise, pour rendre la respiration de la victime plus facile.

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Plaie de l’abdomen :

  • Position à plat dos, ainsi que cuisses et genoux fléchis, pour relâcher les muscles de l’abdomen et diminuer la douleur.

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 Plaie de l’œil :

  • Allonger à plat dos, avec la tête calée, en recommandant au blessé de fermer les deux
    yeux et de ne pas bouger,
  • Ne jamais chercher à retirer un corps étranger  oculaire. Cette position évite une aggravation éventuelle de la lésion de l’œil.

Autre type de plaie :

Allonger la victime à l’abri en position horizontale pour diminuer les complications et prévenir une défaillance.

Si un corps étranger, couteau, outils, morceau de  verre,  est inclus dans la plaie, il ne faut jamais le retirer car son retrait  ou sa mobilisation peut aggraver la lésion et le saignement.

Demander un avis médical.

Protéger la victime du froid ou de la chaleur et des intempéries.

Parler régulièrement à la victime et lui expliquer ce qui se passe pour la réconforter.

Si elle parle, elle est consciente : Poursuivre la surveillance et lui expliquer ce qui se passe.

Si elle ne répond plus, elle est inconsciente : Pratiquer les gestes qui s’imposent.

Signaler l’aggravation en rappelant les secours.

 Si la victime  présente une plaie simple :

  • Se laver les mains avec de l’eau et du savon.,
  • Nettoyer la plaie à l’eau et au savon, au besoin avec une compresse stérile. On peut aussi utiliser un antiseptique, acquis sur conseil d’un médecin, d’un pharmacien ou d’un Infirmier,
  • Le lavage élimine les germes qui pourraient pénétrer dans la plaie. Il doit se faire avec douceur pour ne pas faire saigner ou ne pas faire pénétrer des corps étrangers,
  • Protéger par un pansement adhésif, si la plaie risque d’être à nouveau souillée, le pansement
    n’adhèrera correctement que lorsque la peau aura séché,
  • Demander à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos et depuis quand. Si la vaccination
    n’est pas récente, lui conseiller de consulter un médecin.

Si la plaie devient chaude, rouge, si elle gonfle, si elle continue de faire mal ou si une   fièvre apparaît dans les jours qui suivent, consulter sans tarder un  médecin. 

NB : Des maladies peuvent être transmises par le sang en cas de plaie même minime des mains   du sauveteur. Dans ce cas, il convient :

  • De se protéger par le port de gants,
  • De toujours se laver les mains et les désinfecter, eau de javel ou désinfectant incolore, le plus tôt
  • possible.

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8.2 LA VICTIME SE PLAINT APRÈS UN TRAUMATISME DES OS

OU DES ARTICULATIONS

 

Les atteintes traumatiques des os ou des articulations sont fréquentes. Elles peuvent toucher les membres supérieurs, les membres inférieurs, la tête, la nuque ou le dos.

Ces atteintes résultent d’un coup, d’une chute ou d’un faux mouvement.

Des mouvements inappropriés peuvent entraîner une douleur vive, des complications et des séquelles plus ou moins importantes.

La victime se plaint :

  • D’une douleur vive,
  • De la difficulté ou de l’impossibilité de bouger,
  • Elle présente souvent un gonflement et/ou une déformation visible.

Ne pas mobiliser la victime.

Le blessé a fait une chute, est étendu sur le sol et se plaint du dos, de la nuque ou de la tête.

Il peut présenter :

  • Un saignement par l’oreille,
  • Une déformation du crâne,
  • Une plaie du cuir chevelu.

Le danger principal est la lésion de la moelle épinière, qui passe dans la colonne vertébrale, avec risque de paralysie.

Ne jamais mobiliser la victime.

Dans ces cas là :

  • Conseiller fermement au blessé de ne faire aucun mouvement, en particulier de la tête,
  • Alerter ou faire alerter les secours d’urgence,
  •  Placez-vous à genoux derrière le blessé et immobilisez sa tête dans la position où elle se trouve, en permanence, avec les deux mains placées de chaque côté de celle-ci.

 

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Surveiller la victime de manière continue, lui parler régulièrement et l’interroger :

  • Si elle parle, elle est consciente : Poursuivre la surveillance et lui expliquer ce qui se passe
    pour la réconforter,
  • Si elle ne répond plus, elle est inconsciente : Pratiquer les gestes qui s’imposent,
  • la tête reste immobile, 
  • le maintien est permanent.

Signaler l’aggravation en rappelant les secours.

 

La victime a reçu un coup sur la tête et présente plusieurs minutes après :

  • Une agitation ou une prostration,
  • Des vomissements,
  • Des maux de tête persistants,
  • Une diminution de la force musculaire ou un engourdissement,
  • La victime peut ne pas se souvenir de l’accident.

Dans ce cas il faut :

  • Lui demander de s’allonger,
  • Demander un avis médical en appelant le SAMU-Centre 15,
  • Surveiller la victime en lui parlant régulièrement.

A la suite d’un coup sur la tête, une atteinte du cerveau est toujours possible et peut se révéler secondairement.

La victime se plaint d’un traumatisme de membre :

  • Interdire toute mobilisation du membre atteint,
  • Alerter ou faire alerter les secours et demander un avis médical,
  • Suivre les conseils donnés par les secours,
  • Surveiller la victime en lui parlant régulièrement,
  • Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les intempéries.

 

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Pour en savoir un peu plus sur ce que nous avons découvert lors de cette réunion, vous pouvez consulter le lien ci-dessous :

fichier pdf PSC1_2012

Lire ce document et s’en inspirer c’est bien, mais, cela ne remplacera pas un stage pratique et la meilleure solution est de s’inscrire et suivre une formation au PSC1. Diverses structures locales dispensent cette formation :

  • Pompiers,
  • Croix rouge,
  • Protection Civile,
  • Croix blanche,
  •  …….. Etc, il n’y a que l’embarras du choix …… 

Après cette soirée très enrichissante, nous avons dégusté toutes les préparations, sucrées ou salées réalisées par les adhérents, pour permettre aux membres de la « Commission Restauration » de participer pleinement à cette réunion.

Ce n’était pas la foule des grands soirs, mais 45 personnes très intéressées étaient présentes. Merci aux présents et merci à Lilaine ROUGEON pour son superbe exposé.

Prochaine réunion le vendredi 30 novembre, au port de la Barbotière, chez Jean-Claude JAVERNAUD.

Le thème sera la connaissance de la SNSMSociété Nationale de Sauvetage en Mer 

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Le SENAT, hôte du Palais du Luxembourg

Posté : 17 octobre, 2012 @ 10:08 dans Les Découvertes | 1 commentaire »

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Le Palais du LUXEMBOURG

Le SENAT, hôte du Palais du Luxembourg dans Les Découvertes facade-cote-cour-dhonneur.pg_

Le Palais du Luxembourg côté cour ….

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Les Anniversaires d’Octobre 2012

Posté : 10 octobre, 2012 @ 3:55 dans Les Anniversaires | Pas de commentaires »

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Hé oui !  quelquefois ça surprend mais nous ne vous oublions pas quand même ……..Bon anniversaire à tous 

 Les Anniversaires d'Octobre 2012 dans Les Anniversaires anniversaires-doctobre3-957x1024

Le 1er octobre -

Octobre en bruine, hiver en ruine.

En octobre tonnerre, fait vendanges prospères.

À la Saint-Rémy, cul assis.

Octobre le vaillant, surmène le paysan.
En octobre, le vent met les feuilles au champs.

Octobre ensoleillé, décembre emmitouflé.

Brouillard d’octobre, pluie de novembre, font bon décembre.

En octobre qui ne fume rien, ne récolte rien.

Gelée d’octobre, rend le vigneron sobre.

Octobre à moitié pluvieux, rend le laboureur joyeux,

Mais le vendangeur soucieux met de côté son vin vieux.

Le 11 octobre -

À la Saint-Firmin, l’hiver est en chemin.

Le 13 octobre -

Brouillards d’octobre et pluvieux novembre, font bon décembre.

L’été de Saint-Géraud ne dure que trois jours.

Le 18 octobre -

À la Saint-Luc la pluie du vallon, fait de la neige sur le mont.

À la Saint-Luc sème dru, ou ne sème plus.

À la Saint-Luc il faut semer, que la terre soit molle ou dure.

À la Saint-Luc ne sème plus, ou sème dru.

Le 19 octobre -

Pour la Saint-René, des vêtements chauds tu remets.

À la Saint-René, couvre ton nez.

Le 23 octobre -

À la Saint-Hyacinthe, on peut semer sans crainte.

À la Saint-Séverin, chauffe tes reins.

Le 27 octobre -

À la Sainte-Antoinette, la neige s’apprête.

Le 29 octobre -

Neige le jour de Saint-Narcisse, pour le blé est un bénéfice.

Saint-Narcisse, de six à six.

Octobre au coin du feu, fait venir le leu.

Le 30 octobre -

Quand octobre prend sa fin, dans la cave est le vin.

Si octobre se fait froid, du vin chaud tu boiras.

Si octobre s’emplit de vents, du froid tu pâtiras longtemps.

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Nos prochains rendez-vous :

Samedi 13 Octobre à partir de10h30  : Assemblée Générale à la Maison des Associations de GUJAN-MESTRAS

Samedi 26 Octobre  : Réunion Mensuelle à la Maison des Associations de GUJAn-MESTRAS

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Réunion Mensuelle du vendredi 28 Septembre 2012

Posté : 2 octobre, 2012 @ 7:25 dans Les Rendez-vous Mensuels | Pas de commentaires »

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Le Thème de cette première réunion de la saison 2012 / 2013 était

la Récolte du Miel.

Cette réunion se déroulait dont au TEICH le vendredi 28 septembre 2012, chez Michel VILLETORTE qui est aussi adérent à nottre association.

Pour commencer cette réunion et bien accueillir les nouveaux adhérents, nous avons commencé, une fois n’est pas coutume, par déguster un punch planteur de bonne facture…..

Pour réussir un délicieux punch planteur pour un groupe de 70 personnes, vous devez prévoir :

3l de jus de goyave.

3l de jus de fruits de la passion.

2l de rhum brun antillais de bonne qualité.

2l de rhum blanc de bonne qualité.

10l de jus d’orange.

1/2l de sucre de canne blanc en sirop.

1/2l de sucre de canne brun en sirop

Facultatifs :

1 Flacon d’extrait de vanille.

1 bâton de cannelle.

Ustensiles

Un grand récipient.

A préparer 2 ou trois jours à l’avance et à servir frais ……

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La miellerie n’étant pas très grande, nous passions par 3 ou 4 à la fois, pour écouter Nicolas nous présenter son activité, jusqu’à ce que tout le monde soit passé.

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 C’est quoi le Miel et l’Apiculture ?

Le Miel

Pour leur propre consommation, les humains ont d’abord prélevé le miel dans des ruches naturelles, souvent appelées nids. Ils continuent par endroits à le récolter ainsi.

Sa production a ensuite été progressivement organisée par les humains grâce à la domestication d’abeilles dans des ruches artificielles situées à des emplacements permettant la création de différentes qualités et variétés de miel, ainsi que la récolte d’autres produits, pollen, cire, gelée royale et propolis. L’Apiculture s’est alors développée.

Le miel est une substance sucrée produite par les abeilles à miel à partir de nectar ou de miellat. Elles l’entreposent dans la ruche et s’en nourrissent tout au long de l’année, en particulier lors de périodes climatiques défavorables. Il est aussi consommé par d’autres espèces animales, dont l’espèce humaine qui organise sa production par l’élevage des abeilles à miel. Il est aussi très apprécié des animaux comme les ours.

Cest une solution saturée en sucres et comme toute solution saturée, elle cristallise plus ou moins rapidement, en fonction de l’équilibre de ses sucres principaux, fructose et glucose.

Plus la teneur en fructose est élevée, plus il restera liquide longtemps (ex. miel d’acacia).

Plus la teneur en glucose est élevée, plus il cristallisera vite (ex. miel de colza).

Cet équilibre des sucres dépend de son origine florale, mais n’a pas de lien direct avec sa qualité. Si un miel est chauffé à plus de 40 degrés, sa cristallisation est retardée.

Chauffer un miel à une température supérieure à 40 degrés lui fait perdre en qualité. Le processus dit de cristallisation dirigée permet de maîtriser la taille des grains de cristallisation par ensemencement des miels et d’obtenir des textures crémeuses.

Un autre procédé à froid sous très haute pression, nommé MHP apisystems développé en 2001 permet de séparer à froid les phases solides et liquides et de totalement maîtriser la cristallisation ou  l’absence de cristallisation des miels. Il s’agit d’une invention peu utilisée par les apiculteurs.

Ce procédé permet aussi l’obtention de miel sous forme solide, plaque poudre, farine.., sans ajout d’adjuvant tel que les maltodextrines utilisées dans l’atomisation des miels. À l’extraction, le miel est liquide.

Avec l’entreposage, il peut se figer, car il contient du glucose qui se cristalise. Plus il contient de glucose, plus il se fige vite, miel de trèfle par exemple.

Si le fructose est plus abondant, miel d’acacia entre autres, le miel reste liquide un ou deux ans.

On observe chez les miels qui cristallisent vite la formation d’une « fleur » à la surface. Il s’agit de micro-bulles qui remontent en surface lors de l’entreposage en seaux ou en pots. C’est un phénomène naturel qui ne nuit pas à la qualité.

Le miel contient deux protéines qui expliquent ses propriétés antibiotiques:

  • Desinhibines, qui freinent ou inhibent la reproduction des bactéries,
  • Des défensines (protéines qu’on trouve chez divers vertébrés et invertébrés, dont insectes) et qui jouent un rôle chez l’homme, dans le système immunitaire. Un dysfonctionnement de cette protéine provoque des maladies chroniques, dont la maladie de CROHN.
  • L’abeille en produit et en ajoute au miel dans lequel elles semblent maintenir leurs propriétés
    immunitaires, au profit des larves d’abeilles. Des Néerlandais ont récemment montré que ces défensines étaient la substance la plus antibiotique naturelle du miel. Elle s’est montrée in vitro active contre bacilius subtilis ou contre des souches d’Escherichia-coli multi résistantes aux antibiotiques, ou contre des staphylocoques responsables d’infection nosocomiales, comme staphylococcus-auréus, staphylocoque doré, résistante à la méticiline.

Ces microbes ont été tués par 10 à 20 % de miel dans leur milieu de culture, 1 ou 2 millilitres de miel pour 10 millilitres de culture bactérienne, ou par 40 % de sucre extrait du miel.

L’Apiculture

Elle consiste à élever des abeilles afin de récolter le miel. Le premier travail de l’apiculteur est de fournir une ruche aux abeilles.

Avant la domestication des abeilles, les hommes récoltaient le miel dans des troncs d’arbres ou dans de petites cavités habitées naturellement par les abeilles. Ils ont ensuite aménagé ces troncs ainsi que d’autres constructions rudimentaires.

C’est l’apiculteur, François HUBERT, un Genevois, qui mit au point le premier modèle de ruche à cadres mobiles. La feuille gaufrée fut mise au point en 1858 par MEHRING et l’extracteur centrifuge inventé en 1865 par HRUSCHKA. Ces découvertes facilitèrent le travail de l’apiculteur.

L’apiculture moderne propose différents types de miels d’origine florale et géographique, de saveur et d’aspect très variés.

Le miel est dit « monofloral » lorsque son origine provient en grande partie d’une seule variété de fleurs, 18 % mini. L’apiculteur a placé ses hausses juste au moment de la miellée de la fleur recherchée et les a retirées aussitôt après pour en faire la récolte.

Les autres miels sont dits « toutes fleurs » et peuvent être également désignés par leurs origines géographiques.

La France compte environ soixante-neuf mille apiculteurs possédant 1 345 000 ruches. Les professionnels, exploitant plus de 200 ruches, représentent deux pour cent du nombre d’apiculteurs et exploitent 40% du total des ruches.

Les apiculteurs proviennent de tous les horizons sociaux, hommes, femmes, campagnards ou urbains. Certains ont découvert l’apiculture au hasard de leur parcours, d’autres, souvent, ont été initiés, jeunes alors qu’ils  accompagnaient leur père ou grand-père au rucher.

Attentifs à l’écosystème entourant leurs ruchers, la botanique et l’entomologie font souvent partie de leur champ d’intérêts. C’est en tout cas une activité qui se pratique avec passion, sinon l’abandon survient.

L’apiculture concerne l’élevage des abeilles à miel domestiques du genre Apis, principalement, et de quelques espèces sans dard.

L’abeille est le seul insecte, avec le bombyx du murier et le ver à soie, que l’on qualifie de domestique.

Les abeilles peuvent redevenir sauvages lorsqu’elles s’échappent du rucher à l’occasion de l’essaimage, ou devenir domestiques à l’occasion de la capture d’un essaim sauvage.

La conduite d’une colonie consiste principalement à veiller à l’état de la démographie des ruches afin d’optimiser la production et d’assurer la survie de la ruche.

Pour se reproduire, et survivre, une colonie d’abeilles cherche à accumuler un maximum de provisions pendant la saison favorable, afin de pourvoir à ses besoins pour les saisons défavorables. Dans les pays du nord, cette période est l’hiver; dans le sud et en Afrique, cette période est la saison sèche.

La colonie

Une colonie d’abeilles se compose d’une reine unique, de nombreuses ouvrières, femelles, de faux-bourdons, mâles, et de couvain, œufs, larves, et nymphes; elle s’installe dans une seule ruche.

L’abeille était déjà présente il y a soixante millions d’années sur terre : des fossiles à l’aspect identique aux abeilles actuelles ont été mis au jour.
Cette longévité est le résultat de l’adaptabilité exceptionnelle de cette espèce : le comportement de l’abeille est régi par des facteurs innés, et par son adaptabilité aux conditions d’environnement.

La population de la colonie varie suivant les saisons : elle est plus importante pendant les périodes où les ressources sont abondantes, de 30 000 à 70 000 individus, afin de faire le plus de récoltes possibles. Elle diminue en hiver, à six mille individus, afin de minimiser la consommation de provisions.
Cependant, elle ne doit pas être trop faible, car c’est elle qui devra relancer la colonie au printemps.

On dit que l’abeille est la sentinelle de l’environnement. On prête faussement à Albert EINSTEIN cette citation : « lorsque l’abeille disparaîtra, il ne restera plus que quatre ans à vivre à l’homme » (Ladite citation date de 1994).

L’apiculteur est le premier à constater les dysfonctionnements dans ses colonies ; il intervient alors pour alerter les pouvoirs publics ou l’opinion : en Europe, certains produits phytosanitaires ont été interdits suite à leurs
interventions.

La ruche et …….. 

Une ruche est une structure artificielle, presque fermée, abritant une colonie d’abeilles butineuses qui vit, produit du miel et élève de nouvelles générations d’abeilles.

Réunion Mensuelle du vendredi 28 Septembre 2012 dans Les Rendez-vous Mensuels ruche-6

Ruche-5 dans Les Rendez-vous Mensuels

Il s’agissait autrefois d’une structure tressée ou creusée dans un tronc mort. Il s’agit aujourd’hui généralement d’une caisse de bois, construite par un apiculteur. Les abeilles y construisent leur nid pour élever leur progéniture et entreposer du miel pour l’hiver suivant, selon un rythme de vie bien défini. L’équivalent naturel de la ruche est souvent nommé « nid ».

Dans tous les cas, la structure interne de la ruche est une matrice dense de cellules hexagonales de cire d’abeille, appelée un nid d’abeilles. Les abeilles utilisent les cellules pour le stockage de la nourriture, miel et pollen, et  pour le renouvellement de la population, œufs, larves et pupes. Seules les espèces du sous-genre Apis sont élevées dans des ruches construites par l’Homme, mais seulement deux espèces ont pu être domestiquées.

À l’état naturel, les abeilles sauvages peuvent établir leur colonie à l’air libre, à partir d’un essaim …..

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 ….. suspendu à une branche d’arbre, dans des anfractuosités, cavité d’un arbre creux, vivant ou mort, anfractuosité dans la roche, cheminée ou cavité dans une construction, etc.

Un groupe de ruches est un rucher. Le plus grand rucher d’abeilles domestiques de France se trouve à Montfrin dans le Gard.

 ……….. les autres visiteurs de la ruche

La ruche, par l’abri qu’elle procure et les provisions qu’elle contient, attire nombre d’animaux plus ou moins désirés.

Parmi les insectes, on peut compter les fourmis qui profitent de la chaleur pour le développement de leurs larves, et les perce-oreilles, qui se logent sur le couvre-cadre, mais ne pénètrent guère à l’intérieur de la ruche. La fausse teigne, est un papillon parasite, qui pénètre dans la ruche : sa larve consomme de la cire et ruine en peu de temps les colonies faibles. Les colonies plus fortes, au contraire, savent se défendre contre la fausse teigne.

Beaucoup plus inquiétants sont les dégâts provoqués dans de nombreuses régions d’Europe par un acarien parasite de l’abeille, Varroa jacobsoni, devenu résistant aux varroacides traditionnels. On utilise l’acide formique ou des huiles essentielles pour en venir à bout, mais la meilleure prévention est encore l’élevage de souches d’abeilles résistantes, c’est-à-dire aptes à se débarrasser du parasite.

Une surveillance minutieuse des ruchers et des abeilles mortes peut permettre de déceler l’acariose avant qu’elle ne se généralise. Une solution mécanique par l’usage de ruche extensible est proposée par Maurice CHAUDIERE dans son ouvrage sur l’apiculture alternative.

Une autre menace est apparue avec Aéthina tumidia : ce petit coléoptère des ruches provoque des pertes importantes dans les ruchers nord-américains. Avec la mondialisation qui n’épargne pas le monde de l’apiculture, notamment par les exportations de reines et d’essaims, on peut craindre son arrivée en Europe.

Dans la ruche, pendant la période hivernale, les souris apprécient le gîte et le couvert, alors que les vipères et les couleuvres apprécient, paisiblement, la tiédeur de sa température.

Le pic-vert, lui, n’hésite pas à percer les parois de bois des ruches pour accéder aux larves, riches en protéines.

La menace la plus récente est probablement l’arrivée en France du frelon asiatique vespa vélutina.

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Cette espèce aurait été observée lors de l’été 2004, dans le sud-ouest. Son acclimatation à nos régions semble bonne, puisqu’elle nidifie, se reproduit et étend son territoire chaque année. Cet insecte est un prédateur des
hyménoptères sociaux, et en particulier de l’abeille.

Sa méthode d’attaque est originale, en effet deux ou trois frelons se regroupent, en vol stationnaire, devant l’entrée d’une ruche, et, lorsqu’une abeille se pose, ils l’attaquent, la font tomber au sol, puis l’un d’eux
l’emporte jusqu’au nid où elle servira de nourriture au couvain. L’expansion rapide de cet insecte ne permet pas d’envisager une éradication prochaine et laisserait même prévoir  le franchissement prochain des Pyrénées, et une expansion dans tout le sud de l’Europe. Des dégâts ont déjà été constatés dans le quart sud-ouest de la France, de manière plus importante pour les petits et moyens apiculteurs.

La multiplication des colonies

Les colonies les plus prospères se reproduisent par essaimage : au début du printemps, quelques cellules à reine sont établies, et, une semaine environ avant la naissance des nouvelles reines, l’ancienne reine quitte la ruche, avec la moitié des effectifs de toutes les catégories d’ouvrières, pour former un essaim. Les ouvrières s’étant gavées de provisions, en vue de leur départ, ne peuvent pas piquer : un essaim est donc inoffensif, et le reste, en général, tout le temps de son voyage. Avec le premier essaim partira la reine fécondée.
C’est le jour où sortira un essaim de la ruche que l’agriculteur attentif devra faucher un grand champ de foin: en effet, les abeilles sont en mesure de prévoir le temps qu’il fera, trois à quatre semaines à l’avance, et elles débutent l’élevage des jeunes reines, en sachant déjà que les conditions seront favorables lorsque les essaims devront chercher un nouvel abri.

Sept jours après l’envol du premier essaim, si la colonie est prospère, un nouvel essaim avec une reine non fécondée se formera. De même, deux jours après l’essaim secondaire, ce sera un troisième essaim qui quittera la ruche à son tour. Durant cette période, la météo sera fort probablement au grand beau temps, et les fermiers attentifs aux abeilles auront, pendant ces neuf jours engrangé une bonne partie de leur fourrage, le foin ne faisant pas bon ménage avec la pluie.

Il est possible de rencontrer un essaim par temps pluvieux, mais ce sera très certainement un essaim qui aura été retardé dans sa quête d’un abri. Il arrive que des essaims, ayant pris leur envol, soient pris au dépourvu par des averses nocturnes : ils trouveront refuge, pendus aux branches d’une haie pour passer la nuit, protégés de la pluie et du vent.

L’essaim part à la recherche d’un abri : il peut lui être fourni par l’apiculteur qui le capture et l’introduit dans une nouvelle ruche, ou bien il retourne à l’état sauvage et trouve refuge dans un arbre creux, une excavation, une cheminée désaffectée ou même derrière des volets.

Dans la ruche, la première reine qui naît tue immédiatement toutes ses rivales encore dans leur cellule, sauf dans les colonies très importantes où les abeilles protègent les jeunes reines afin d’essaimer encore deux fois. Il  ne peut en effet y avoir qu’une reine par colonie. Une semaine plus tard, elle effectue son premier vol nuptial.

Une colonie peut produire, entre le début du printemps et le début de l’été, jusqu’à trois essaims, ils sont dits respectivement primaire, secondaire et tertiaire.

La pratique permet d’affirmer que ces considérations sur la prévision du temps sont fausses. Pour essaimer, les abeilles attendent effectivement un rayon de soleil mais il n’est pas rare que la pluie se mette à tomber aussitôt  et parfois d’une manière continue. L’essaim attend sur une branche, les abeilles dans une position particulière pour abriter la grappe avec leurs ailes. On peut observer alors qu’il y a beaucoup de cadavres à terre terrassés par le froid.

Opérations apicoles

Le risque de piqûre nécessite le port de vêtements protecteurs. Les abeilles attaquent préférentiellement la tête et les parties sombres qui, pour elles, représentent des orifices, comme les yeux, les cheveux et les oreilles.

La tenue d’apiculteur doit être claire, généralement blanc crème. Il porte une combinaison protégeant tous les membres, une coiffe munie d’un voile métallique suffisamment serré, et des gants, mais ceux-ci limitent la précision des manipulations.

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L’enfumage

Toute intervention à l’intérieur de la ruche nécessite l’enfumage de la colonie. L’ouverture de la ruche doit se faire uniquement par beau temps, ainsi, un maximum d’abeilles sera à l’extérieur de la ruche, ce qui facilitera
l’intervention. Cette opération se fait à l’aide d’un enfumoir.

Il en existe de nombreux modèles, fonctionnant tous selon le même principe : la fumée est produite par un combustible emprisonné dans un récipient en tôle; la combustion est partielle et produit beaucoup de fumée. Un soufflet permet de chasser la fumée du récipient à travers une cheminée conique et d’en diriger le
flux. La matière brûlée peut être de la paille, des aiguilles de pin, du carton  non traité…

L’action de la fumée

Pour l’abeille, « il n’y a pas de fumée sans feu ». Le feu assimilé à l’incendie, voue la ruche à une destruction certaine, la cire et le miel étant hautement inflammables. Le réflexe de l’abeille enfumée est de mettre en œuvre  l’unique moyen de se défendre contre cet ennemi impitoyable, en se préparant, en se gavant préalablement à un essaimage d’urgence. L’apiculteur qui ouvre la ruche à ce moment-là, devient un agresseur secondaire dont l’abeille enfumée ne s’occupe plus. D’autre part la fumée masque les phéromones d’alarme émises par  les ouvrières, lors d’une attaque de la colonie. Ceci explique le comportement relativement calme de la colonie lors d’une intervention avec de la fumée.

Les travaux finis, les abeilles ventilent la ruche pour en chasser la fumée, et, après quinze à vingt minutes, elles reprennent leurs activités normales.

L’apiculture pastorale ou transhumante

Le rayon efficace de récolte pour les abeilles, de deux à trois kilomètres, limite la production d’un rucher fixe. L’apiculture pastorale déplace les ruches de site en site au gré des miellées. Très ancienne, elle était déjà
pratiquée par les nomades qui emportaient leurs ruches à dos d’animal.

Aujourd’hui les ruches sont embarquées sur des remorques d’automobile ou de camion, à la tombée de la nuit, lorsque la plupart des abeilles sont rentrées, pour arriver à destination au lever du soleil. Elles sont déchargées et mises en place dans le rucher pastoral, ou, pour limiter les manutentions, restent en place sur des remorques ou des véhicules aménagés à cet effet. L’apiculteur essaye de suivre les variations de floraisons liées à l’altitude et à  l’avancement des saisons, en commençant par les plaines et vallées bien exposées d’avril à juin, en rejoignant les floraisons plus tardives de montagne en juillet et août, pour finir par les récoltes de miellats de sapin, avant un retour en plaine pour l’hivernage.

Les zones d’agriculture intensive ont souvent perdu tout ou partie de leurs abeilles sauvages. Et les floraisons synchrones, brutales et brèves qui caractérisent les immenses cultures intensives ne permettraient plus aux
abeilles d’être nourries toute l’année. Dans certaines zones comme les plantations d’amandiers aux États-Unis, les arboriculteurs fruitiers manquent aussi d’abeilles.

Les produits de la ruche

Une ruche produit diverses matières dont les vertus sont multiples. La plus connue est le miel, et il y en a d’autres, comme la gelée royale, aux vertus anticancérigènes, la cire qui était utilisée pour faire des chandelles et pour l’entretien des meubles en bois, la propolis, concentré d’antibiotique, et le pollen, comestible. Différentes races d’abeilles sont utilisées pour optimiser les récoltes en miel, propolis ou pollen. Certaines techniques permettent de forcer les abeilles à la fabrication de la propolis.

Le miel

Les ruches modernes sont conçues de façon à ce que le miel puisse être extrait sans dommages pour la ruche elle-même. Les hausses des ruches modernes peuvent être extraites indépendamment les unes des autres. L’accès des hausses à la reine est rendu impossible par l’utilisation d’une grille à reine, que seules les ouvrières, plus fines, peuvent traverser, les hausses ne contiennent que du miel. L’extraction d’un panneau ne détruit donc pas de larve. L’opération nécessite d’autant plus d’enfumage que le temps est orageux, cependant la fumée peut donner un goût au miel des hausses. Les alvéoles des panneaux doivent ensuite être désoperculés, et le miel extrait par centrifugation. Le miel est généralement encore liquide, bien qu’il arrive dans de rares cas qu’il cristallise dans les alvéoles. Il cristallisera et se solidifiera plus ou moins tardivement, selon le type de miel.

En moyenne, chaque abeille transporte dans son jabot 0,025 g de nectar. Un gramme de nectar nécessite que les abeilles visitent 8 000 fleurs. Un kilogramme de miel correspond ainsi à 5,6 millions de fleurs  visitées et    40 000 km de parcourus.

Le pollen

Chez les végétaux supérieurs, le grain de pollen constitue l’élément fécondant mâle de la fleur. Le pollen produit se trouve sur la partie supérieure des étamines appelée « anthère« . Sa forme, sa couleur et ses dimensions varient considérablement d’une plante à l’autre. Pour être fécondée, une fleur doit recevoir du pollen sur son pistil, organe femelle des plantes à fleurs.

Toujours présent en petite quantité dans le miel, son étude permet d’identifier son origine botanique. Cette technique d’identification du miel à partir des pollens qu’il contient s’appelle la melissopalynologie.

Les plantes entomophiles comptent en grande partie sur les insectes pour assurer leur pollinisation. L’abeille, butinant de fleur en fleur, dépose des grains de pollen de l’une sur le pistil d’une autre. L’abeille est largement
utilisée pour la pollinisation des plantes cultivées, en particulier pour les arbres fruitiers. On estime que la valeur économique apportée par les abeilles lors de la pollinisation est de douze à quinze fois supérieure à celle des produits de la ruche.

La récolte du pollen par l’abeille est possible grâce à l’adaptation spécifique des pattes postérieures de l’ouvrière.

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 Elle utilise la brosse à pollen située sur la face interne du métatarse pour récupérer le pollen  dispersé sur son corps, puis le pousse et le tasse dans la corbeille à pollen située sur la face externe du tibia de la patte opposée. Un poil unique dans la corbeille sert de mât qui maintient la pelote de pollen. Une pelote pèse environ quinze à vingt milligrammes, et l’abeille en transporte deux. Dans la ruche, le pollen est tassé, avec la tête, par d’autres ouvrières, dans des alvéoles.

La cire

La cire est une excrétion produite par huit glandes cirières, situées sous l’abdomen des jeunes abeilles, entre le douzième et dix-neuvième jour de leur vie, lorsqu’elles bâtissent les rayons de la ruche.

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L’abeille a besoin de dix à onze kilogrammes de miel pour produire un kilogramme de cire. La cire appartient à la famille chimique des cérides, elle est constituée d’acides et d’alcools gras à très longues chaînes, de vingt à soixante atomes de carbone. Son point de fusion est d’environ 64°C et sa densité de 0,97. Elle est insoluble dans l’eau et résiste à l’oxydation.

Autrefois elle était utilisée dans la fabrication de chandelles, et est encore utilisée pour l’entretien du bois des meubles.

Aujourd’hui elle est également moulée en feuilles de cire gaufrée qui sont placées dans les ruches afin d’économiser du travail aux abeilles et donc du miel. Son usage dans la ruche permet aussi de diriger l’orientation des constructions de rayons, ou le type de cellules construites, pour favoriser par exemple la ponte de cellules femelles, qui donneront des butineuses dans les ruches destinées principalement à la production de miel.

Elle entre dans la composition d’encaustiques pour l’ameublement et les parquets.

Glossaire d’apiculture

Barres et barrettes : Planchettes disposées parallèlement et horizontalement en haut des ruches, sous lesquelles les abeilles vont bâtir leurs rayons. L’apiculteur les amorce en fixant une bande de cire gaufrée sur leur face inférieure qui servira de guide aux abeilles. Les barrettes sont utilisées dans les ruches Warré, leur largeur est d’environ 25 mm et leur épaisseur d’environ 9 mm, elles ne sont pas jointives de manière à ce que les abeilles puissent circuler entre le corps et les diverses hausses, le dernier étage est fermé par un couvercle (couvre cadre). Les barres sont utilisées dans des ruches horizontales type top-bar, leur largeur est d’environ 35 mm et leur épaisseur d’environ 25 mm. Elles sont montées jointives et forment une fois en place le couvercle de la  ruche.

Cellule ou alvéole : Compartiment de section hexagonale et d’axe légèrement incliné par rapport à l’horizontale, d’environ 13 °, qui forme le motif de base des rayons d’une ruche et peut servir à divers usages : déshydratation de l’eau du nectar, maturation et stockage du miel, stockage du pollen, élevage des larves d’ouvrières.

Cellule de sauveté : Cellule construite par les ouvrières pour la production d’une reine dans les ruches orphelines.

Cire gaufrée : Présentée en feuilles, il s’agit d’une pellicule de cire naturelle sur laquelle une machine a marqué à chaud et sur les deux faces l’ébauche du fond des futurs alvéoles : placées verticalement sur des cadres de bois et rigidifiées par un fil métallique situé dans leur épaisseur et qui les parcourt en zigzag et de bord à bord, ces feuilles facilitent la tâche des abeilles cirières à qui l’apiculteur les propose comme ébauches sur lesquelles elles vont construire les parois des diverses alvéoles.

Couvain : Ensemble des œufs, larves et nymphes contenus dans une ruche.

Entomophile : Se dit des plantes utilisant les insectes comme vecteur pour leur fécondation.

Faire la barbe : Comportement des abeilles qui dénote que la ruche est insuffisamment aérée ou manque de fraîcheur ; généralement, on observe ce phénomène lors des fins d’après-midi les plus chaudes de l’été : les abeilles, battant des ailes avec un bruissement caractéristique, se disposent en grand nombre sur la planche de vol ou restent suspendues les unes aux autres, les plus élevées étant accrochées au rebord de la planche de vol ou sur la paroi du corps de ruche qui surplombe l’entrée.

Jabot : Poche communiquant avec l’estomac, isolée de celui-ci par un clapet.

Mellifère : Plantes donnant en abondance des substances sucrées accessibles aux abeilles domestiques.

Opercule : Fine membrane de cire fermant une cellule.

Organoleptique : Qui agit sur la perception sensorielle, pour les aliments : goût, odeur, couleur, aspect, consistance…

Partition : Cloison mobile épousant la section d’une ruche, placée parallèlement aux rayons elle permet de réduire le volume de la ruche. Dans le but de faciliter son maintien en température par les abeilles lors de l’hivernage ou lorsque la colonie est faible.

Planche de vol ou d’envol : Petite surface plane, placée à la base du corps de ruche et légèrement inclinée vers l’extérieur : elle sert de piste de décollage ou d’atterrissage aux butineuses, ainsi que de poste de garde aux gardiennes (sentinelles).

Planche-denvol

Ruche orpheline : Ruche n’ayant plus de reine.

État de bruissement : État d’une ruche enfumée émettant un bourdonnement intense, suite à son enfumage.

Spermathèque : Réservoir dans l’abdomen de la reine contenant la semence des faux-bourdons qui servira à féconder les œufs d’ouvrières et de reines.

Top-Bar : Terme anglo-saxon désignant les barres, c’est aussi le nom d’une ruche munie de ces mêmes barres. Cette ruche, horizontale, se présente comme une profonde gouttière de section trapézoïdale, fermée par un toit. De faible coût elle a été créée initialement pour les pays en voie de développement.

 Aide Wikipédia.

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 La Récolte du Miel, Thème de notre réunion mensuelle, présenté par

 Nicolas TEILLARD, Apiculteur

élevant ses abeilles chez Michel VILLETORTE

Lors de la récolte, il y a du travail au rucher, et ensuite dans le local appelé miellerie. Ce soir nous allons voir le travail dans la miellerie.

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Nicolas dans la miellerie nous présente son matériel

Pour prélever le miel dans la ruche j’utilise, si nécessaire, l’enfumage qui rend les abeilles moins nerveuses.

Je prélève délicatement chaque cadre et le brosse doucement pour s’assurer que la reine et les ouvrières redescendent bien dans la ruche.

Ruche

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Cadres

Les cadres sont ensuite transportés jusqu’à la miellerie.

J’ai « décollé » les hausses pleines de leurs corps de ruches, chassé les abeilles, et je les pose dans la remorque de ma voiture. Chaque hausse pèse environ 30 kg, tout compris. Les abeilles qui volent encore au-dessus des hausses, finiront par rejoindre leur ruche.

Les hausses arrivent en miellerie, il n’y a plus d’abeille à l’intérieur.

Je vais pouvoir extraire le miel de chaque cadre, un par un, dans l’extracteur, après passage sur le bac à désoperculer.
Les cadres sont désoperculés sur les deux faces avec une herse ou un couteau , puis …….. 

opercules

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placés dans l’extracteur et centrifugés sur les deux faces également.

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Le miel recueilli passera par un tamis à double filtre : un premier à mailles larges pour recueillir les plus grosses impuretés, des fragments de cire, un second à mailles plus fines permet de retenir les plus petites particules.

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Le miel est un produit hygroscopique, c’est-à-dire qu’il absorbe l’humidité de l’air. Pendant l’extraction, les gouttes projetées contre les parois de l’appareil éclatent en une multitude de petites gouttelettes qui absorbent
l’humidité ambiante du local. On devra donc veiller à ce que ce local soit toujours très sec. Pour le contrôler, la miellerie sera équipée d’un hygromètre couplé à un thermomètre.

Pour obtenir un miel de bonne qualité, l’humidité relative de la miellerie devrait être <40 % pendant ‘extraction et <60 % pendant la maturation. Des déshumidificateurs permettent d’obtenir ces chiffres.

Le produit issu de l’extracteur est versé après filtration dans un maturateur.

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C’est un récipient en inox de contenance variable, qui en une huitaine de jours, dans une ambiance à 25 – 30 ° permet la décantation du miel,  c’est-à-dire qui permet au miel de rejeter vers la surface les bulles d’air emprisonnées par la centrifugation et les petites impuretés que les filtres n’ont pas pu retenir. Avec un coupe pâte on récupère régulièrement l’écume qui  surnage à la partie haute du maturateur. On peut accélérer ce processus de décantation en remuant la masse de miel de temps en temps.

Après maturation le miel peut-être soutiré et mis en pots …… 

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ou en seaux hermétiquement fermés pour être stockés dans un local sombre, à température constante de 10 à 14 degrés. Ainsi votre récolte pourra se conserver sans  risque pendant plusieurs années.

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Après que tout le mode soit passé à la miellerie et écouté Nicolas nous présenter, avec passion, son activité et répondu aux diverses questions, nous avons souhaité les anniversaires des natifs de septembre présents à cette réunion, puis communiqué quelques informations pratiques, à savoir :

Thèmes et lieux de nos prochaines réunions mensuelles :

  • Octobre : Maison des Associations, les Gestes Elémentaires de Secours.
  • Novembre : dans une cabane ostréicole ou Maison des Associations, la SNSM
  • Décembre : Maison des arts, spectacle avec le groupe DIA TONIC.

Visites : 

Pont Bacalan-Bastide : dès que nous saurons la date d’arrivée de la travée centrale

Chantier Hôpital Intercommunal : vendredi 12 octobre.

avant de déguster le buffet préparé par la « Commission Restaurant » Françoise, Edith, Eliane, Jean-Claude, Alain ….sans bien sûr oublier Maurice. Merci à eux.

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Ceci jusqu’à une heure assez avancée de la soirée, dans la convivialité, la joie et la bonne humeur qui caractérisent notre Association, GUJAN-MESTRAS ACCUEILLE.

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Sans oublier notre prochain rendez-vous, le Samedi 13 Octobre à la Maison des Associations de GUJAN-MESTRAS pour notre Assemblée Générale Annuelle.

10h30 : Enregistrement des cotisations

11h00 : Début de l’Assemblée Générale

Pot de l’Amitié à la fin de l’Assemblée Générale.

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