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Archive pour mai, 2012

Les gestes élémentaires de secours, Thème de notre Réunion du Vendredi 25 mai

Posté : 30 mai, 2012 @ 8:09 dans Les Rendez-vous Mensuels | Pas de commentaires »

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Pour cette avant dernière réunion de la saison 2011/2012 nous avions choisi un thème un peu particulier pour notre Association :

« Les Gestes Élémentaires de Secours »

Pour ce faire, 2 personnes de la Protection Civile de BIGANOS devaient animer cette soirée.

Vendredi en fin de matinée ces personnes nous ont informés de leur impossibilité de se déplacer ce soir.

Les thèmes suivant devaient être abordés, car ce n’était pas une « Formation » » mais une « Découverte » avant une éventuelle formation :

  • La protection
  • La victime s’étouffe
  • La victime saigne abondamment
  • La victime est inconsciente
  • La victime ne respire pas
  • La victime se plaint d’un malaise
  • La victime se plaint après un traumatisme.

Par respect pour les personnes inscrites et présentes à cette réunion, nous ne pouvions annuler ce rendez-vous.

Heureusement que parmi les inscrits, il y avait des personnes titulaires d’un brevet de secouriste, comme Philippe SEGUIN, pompier retraité, Martine SEGUIN et Nathalie ETCHEBES, Secouristes du travail dans leur entreprise ou encore Christian COMPAGNION et Jean-Paul VINCENT Animateur à la Retraite Sportive du Sud Bassin.

Aucun d’entre nous n’étant instructeur ou formateur au gestes de premier Secours, et avec les compétences de chacun, nous nous sommes appuyés sur un document officiel, le « Référentiel National de Compétences de Sécurité Civile »

Les gestes élémentaires de secours, Thème de notre Réunion du Vendredi 25 mai dans Les Rendez-vous Mensuels PLS001061-768x1024

édité par le Ministère de l’Intérieur pour animer cette réunion.

La seule action que nous ayons pu pratiquer est la PLS, développée en fin de cet article.

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Quelques termes d’initiation 

PLS : Position Latérale de Sécurité.

PSC1 : Prévention et secours civiques de niveau 1.

RCP : Réanimation Cardio-Pulmonaire.

SAMU : Service d’Aide Médicale Urgente.

VA : Voies Aériennes.

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La première démarche lorsque on intervient auprès d’une victime est de la protéger.

Une victime, le sauveteur et/ou toute autre personne menacée par un danger doivent en être protégés. Si la protection n’est pas réalisable, la victime doit être dégagée d’urgence à condition que la propre sécurité du sauveteur soit assurée.

Il existe trois circonstances :

Le danger initial ayant provoqué l’accident peut persister,

La situation peut s’aggraver,

L’accident peut lui-même être générateur de danger ou de sur-accident.

Reconnaître les dangers

  • Effectuer une approche prudente de la zone ou se trouve la victime,
  • En restant à distance de la victime, regarder tout autour d’elle,
  • Évaluer la présence de dangers qui peuvent menacer le sauveteur et/ou la victime,
  • Repérer les personnes qui pourraient être exposées aux dangers identifiés,
  • Se renseigner éventuellement auprès de témoins.
  • Ne pas fumer et ne pas laisser fumer. En présence d’un feu naissant dans un compartiment moteur, utiliser un extincteur.
  • Couper le contact des voitures accidentées, quand c’est possible.

Les risques les plus fréquents :

Risque toxique

Pour pénétrer dans un local enfumé et non ventilé, retenir sa respiration. La durée de la manœuvre de sauvetage ne doit pas excéder 30 secondes.

Risque d’incendie

Pour pénétrer dans un local enfumé et non ventilé, se protéger au maximum avec ses vêtements, se couvrir le visage et les mains.

Risque d’explosion par fuite de gaz

Ne pas provoquer d’étincelle (interrupteur, sonnerie, lampe de poche…).

Risque électrique

Couper le courant avant de toucher la victime.

Une fois que vous avez analysé les risques te que le victime est protégée il faut donne l’alerte :

Après avoir assuré la protection, toute personne témoin d’une situation de détresse doit alerter les secours et pratiquer les gestes simples pouvant conserver une vie en attendant leur arrivée.

Chaque citoyen peut donc être le premier maillon de la chaîne de secours

LA CHAINE DE SECOURS NE PEUT FONCTIONNER SANS SON PREMIER MAILLON,

LE TÉMOIN QUI PROTÈGE ET QUI DONNE L’ALERTE.

L’alerte, transmise au service d’urgence par les moyens les plus appropriés disponibles, doit être rapide et précise pour diminuer les délais de mise en œuvre de la chaîne de secours et de soins.

Tout retard et toute imprécision peuvent concourir à l’aggravation de l’état de la victime.

Décider d’alerter les secours

A l’occasion de toute situation présentant des risques ou lorsqu’une vie est en danger ;

Dès que possible, mais après une évaluation rapide et précise de la situation et des risques.

L’alerte des secours peut être réalisée à l’aide :

  • D’un téléphone fixe, ou mobile,
  • D’une cabine téléphonique,
  • D’une borne d’appel (qui est reliée directement à un service de secours).

Cela est fait par le sauveteur ou par l’intermédiaire d’une tierce personne à qui l’on donne des consignes d’appel et qui vient rendre compte une fois l’alerte donnée.

Les N° d’appel des principaux services de secours et choix du mieux adapté :

Le 18 : les SAPEURS-POMPIERS pour tout problème de secours, notamment accident, incendie… .

Le 15 : le SAMU – centre 15 pour tout problème urgent de santé. Un médecin « régulateur » dialogue brièvement avec l’appelant pour évaluer la gravité, donner les conseils et apporter la réponse médicale adaptée. Dans les cas les plus graves, il envoie une équipe médicale de réanimation du Service Médical d’Urgence et de Réanimation (SMUR) le plus proche.

Le 17 : la POLICE ou la GENDARMERIE pour tout problème de sécurité ou d’ordre public.

Le 112 : numéro d’appel unique des urgences sur le territoire européen, destiné aux étrangers circulant en France ou aux Français circulant en Europe. En France, ce numéro ne se substitue pas aux autres numéros d’urgence.

Le 115 : le SAMU social pour toute personne qui présente une détresse sociale, comme les personnes sans domicile ou sans abri et exposées aux intempéries.

Ces services ont une obligation d’interconnexion. Le 15 et le 18 ont une interconnexion téléphonique réglementaire.

Les numéros d’urgence figurent en première page de tout annuaire téléphonique et dans les cabines téléphoniques publiques.

L’appel aux numéros 18, 15, 17, 112 ou 115 est gratuit et possible sur tout appareil raccordé au réseau téléphonique national même en l’absence de monnaie ou de carte téléphonique.

L’usage des bornes d’appel est également gratuit. Cet appel aboutit directement à un service de secours.

Dans certains établissements, il faut respecter la procédure interne d’alerte particulière à ceux-ci, généralement affichée près des postes téléphoniques.

Transmission des informations

L’appelant doit pouvoir renseigner les services d’urgence et donner les indications suivantes :

  • NUMÉRO DU TÉLÉPHONE ou de la borne d’où l’on appelle (si nécessaire, donner son nom),
  • NATURE DU PROBLÈME, maladie ou accident,
  • RISQUES éventuels : incendie, explosion, effondrement, produits chimiques et tout autre danger,
  • LOCALISATION très précise de l’événement,
  • NOMBRE de personnes concernées,
  • Description de l’état de chaque victime ;
  • PREMIÈRES MESURES PRISES ET GESTES EFFECTUÉS,
  • Répondre aux questions qui lui seront posées par les secours ou, s’il s’agit d’un problème médical urgent, par le « médecin régulateur » du SAMU centre 15.

Un dialogue peut s’instaurer entre l’appelant et les services d’urgence qui peuvent donner des conseils et/ou des instructions sur la conduite à tenir par le sauveteur, soit en attendant l’arrivée de moyens de secours et/ou médicaux, soit pour permettre au témoin de conduire son action lorsque l’intervention d’un service d’urgence ne s’avère pas nécessaire.

Le message d’alerte achevé, l’appelant doit attendre les instructions avant d’interrompre la communication.

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La Position Latérale de Sécurité (PLS)

Lors d’un repas de famille par une belle journée de Pentecôte, un de vos proches s’écroule inanimé. Votre désaroi est grand, mais vous avez 2 solutions :

Agir ou s’enfuir.  

Vous avez décidé, avec vos moyens et vos compétences, d’agir.

Quand ? : La position latérale de sécurité (P.L.S.) se pratique lorsque la victime n’est pas consciente mais qu’elle respire spontanément. Ces différentes caractéristiques, se relèvent lors du premier bilan.

Pourquoi ? : Quel serait le risque de laisser une victime sur le dos ? Il en existe plusieurs en réalité…

Le premier risque, et le plus lourd, serait l’obstruction des voies aériennes par la chute de la langue vers l’arrière. De ce fait, la trachée est bouchée et cette situation peut évoluer vers l’arrêt cardio-respiratoire et circulatoire.

Or, la respiration naturelle et spontanée ne peut se faire que lorsque les voies aériennes supérieures sont parfaitement dégagées. Donc si une abstinence de gestes constitue un risque vital, la mise en position latérale de sécurité permet d’attendre les secours médicalisés.

Le second risque, est le reflux de différents liquides présent dans la gorge (salive, sang, liquide gastrique…) dans les voies respiratoires voir dans les poumons, ce qui peut entraîner de graves dommages. C’est pourquoi, il est vivement conseillé de placer la victime sur le côté.

Mise en pratique :

La victime est allongée sur le dos.

Conduite à tenir

Réaliser la protection 

La prévention du sur accident est un préalable obligatoire à toute action de secours.

La protection étant réalisée, le sauveteur, la victime et les tiers sont en sécurité.

Rechercher toute détresse évidente qui peut menacer la vie de la victime à court terme 

S’assurer qu’il n’y a pas de saignement visible et important.

Apprécier l’état de conscience. 

Poser une question simple, par exemple :

« Comment ça va ? » ;

« Vous m’entendez ? ».

Prendre sa main et lui demander :

« Serrez-moi la main » ;

« Ouvrez les yeux ».

La victime ne répond pas ou ne réagit pas : elle est inconsciente. 

Si vous êtes seul avec la victime, appeler « à l’aide »

Cette action permet d’obtenir une aide de la part d’un témoin qui pourra aller alerter les secours.

Assurez-vous que ses jambes sont allongées côte à côte. Si ce n’est pas le cas, rapprochez-les délicatement l’une de l’autre, dans l’axe du corps de la victime. Agenouillez-vous à coté de la victime (au niveau de sa taille), desserrez sa cravate, son col, sa ceinture et retirez-lui ses lunettes.

Apprécier la respiration

Se pencher sur la victime, l’oreille et la joue du sauveteur au-dessus de sa bouche et de son nez, tout en gardant le menton élevé.

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Rechercher :

Avec la joue : le flux d’air expiré par le nez et la bouche ;

Avec l’oreille : les bruits normaux ou anormaux de la respiration (sifflement, ronflement, gargouillement) ;

Avec les yeux : le soulèvement du ventre et/ou de la poitrine.

Cette recherche ne doit pas durer plus de  10 secondes.

 La poitrine se soulève, d’éventuels bruits et le souffle de la victime sont perçus, la victime respire.

La victime ne répond pas ou ne réagit pas : elle est inconsciente mais son cœur bat.

Assurez-vous que ses jambes sont allongées côte à côte. Si ce n’est pas le cas, rapprochez-les délicatement l’une de l’autre, dans l’axe du corps de la victime. Agenouillez-vous à coté de la victime (au niveau de sa taille), desserrez sa cravate, son col, sa ceinture et retirez-lui ses lunettes.

Vérifiez que les voies aériennes sont libérées.

Liberté des voies aériennes : points clés

Pour assurer la liberté des voies aériennes :

  • Le menton doit être tiré vers l’avant,
  • La tête doit être basculée prudemment en arrière et maintenue dans cette position.

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Placer la paume d’une main sur le front pour appuyer vers le bas et incliner la tête en arrière ;

Placer 2 ou 3 doigts de l’autre main juste sous la pointe du menton, en prenant appui sur l’os et non dans la partie molle du menton, pour l’élever et le faire avancer. On peut éventuellement s’aider du pouce pour saisir le menton

La bascule de la tête en arrière et l’élévation du menton entraînent la langue qui se décolle du fond de la gorge et permet le passage de l’air.

  Mise en position Latérale de Sécurité :

Placez le bras de la victime le plus proche de vous, à angle droit de son corps. Pliez ensuite son coude tout en gardant la paume de sa main tournée vers le haut.

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Saisissez d’une main le bras opposé de la victime et placez le dos de sa main contre son oreille côté sauveteur.

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Maintenez la main de la victime pressée contre son oreille, paume contre paume.

Avec l’autre main, attrapez la jambe opposée, juste derrière le genou et relevez-la tout en gardant le pied au sol.

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Si les épaules de la victime ne tournent pas complètement, coincez le genou de la victime avec votre propre genou, pour éviter que le corps de la victime ne retombe en arrière sur le sol, puis saisissez l’épaule de la victime avec la main qui tenait le genou pour achever la rotation.

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Dégagez votre main qui est sous la tête de la victime, en maintenant le coude de celle-ci avec la main qui tenait le genou (pour ne pas entraîner la main de la victime et éviter toute mobilisation de sa tête).

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Fléchissez la jambe du dessus pour que la hanche et le genou soient à angle droit (de façon à stabiliser le corps de la victime).

Ouvrez la bouche de la victime avec le pouce et l’index d’une main, sans mobiliser la tête, afin de permettre l’écoulement des liquides vers le bas.

La position finale doit être stable.

Les mouvements de la personne accidentée doivent économiser ceux de la colonne vertébrale (plus particulièrement les cervicales).

Au final, la victime est en la position la plus latérale possible.

La tête à été basculée en arrière et la position permet l’écoulement des liquides vers l’extérieur.

Le thorax ne doit pas être comprimé car les mouvements respiratoires doivent être amples.

Le sauveteur doit pouvoir surveiller la respiration et l’état des voies respiratoires sans problèmes.

 

Le protocole de mise en position de sûreté, décrit ci-dessus, est généralement utilisé pour l’adulte. Il existe néanmoins quelques cas particuliers.

La femme enceinte : Pour une femme enceinte, la P.L.S. se pratique sur le côté gauche exclusivement. Le but est d’éviter une détresse due à une compression du placenta, et des vaisseaux de l’abdomen. La mise en P.L.S. à droite pourrait causer des dommages au fœtus.

La personne traumatisée : En cas de lésions importantes avec un saignement (Thorax, Membres…), le blessé est allongé, dans la mesure du possible, sur le coté atteint. Les vaisseaux touchés sont alors comprimés et le saignement peut éventuellement être stoppé.

Le nourrisson et l’enfant : Devant ce genre de situation, le sauveteur devra exercer une légère stimulation, afin connaître avec certitude l’état de conscience de l’enfant. Dans ce cas, la mise en P.L.S. est identique que celle de l’adulte.

La victime est sur le ventre : Depuis 2007, il à été demandé aux sauveteurs de retourner avec précaution la victime, afin de pouvoir effectuer le premier bilan. Si la personne est inconsciente et respire, la mise en P.L.S. est identique à celle des personnes retrouvées sur le dos.

La victime est inconsciente et présente des convulsions : Lorsque qu’une personne présente des convulsions, faites attention de ne pas vous tenir trop près de la victime, pour ne pas vous blesser. Afin de la protéger également, écartez tout ce qui pourrait lui porter atteinte (chaises, tables…). Une fois la crise convulsive terminée, libérez les voies aériennes, vérifiez la présence de la respiration est l’absence de conscience, puis, repositionnez la personne en P.L.S.

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Si la lecture de cet article peut vous aider à moins paniquer en présence d’une victime et agir, c’est que nous avons réussi ce que nous souhaitions vous transmettre, personne ne pourra vous reprocher quoi que ce soit et vous ne risquerez pas d’être accusé de « Non Assistance à Personne en Danger ».

Vous aurez la conscience beaucoup plus tranquille mais peut être quelques remords de ne ne pas avoir su en faire davantage….

Qu’à cela ne tienne car vous aurez toujours la possibilité d’effectuer un stage pour obtenir votre diplôme du

PSC1 : PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES DE NIVEAU 1

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 Autre particularité de cette réunion, les membres de la Commission Restaurant pour une fois, étaient au repos et chacun devait apporter un plat que nous devions partager et déguster tous ensemble.

Édith LAFON a œuvré pour le bon déroulement de ce buffet.

En apéritif Claude et Nathalie avaient préparé un assortiment de fruits de mer et autres amuse-bouche salés, puis nous avons dégusté tout ce qui avait été préparé et ce dans la meilleure ambiance possible, tout était délicieux.

Dommage pour les absents, exceptionnellement nombreux, car ils ont raté une superbe soirée !

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Les Anniversaires de Mai 2012

Posté : 5 mai, 2012 @ 9:01 dans Les Anniversaires | Pas de commentaires »

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Si en Mai il est dit « Fait ce qu’il te plait » nous n’oublirons pas de souhaiter les anniversaires, et il sont nombreux, des natifs de Mai :

 

 Les Anniversaires de Mai 2012 dans Les Anniversaires Anniversaires-de-mai-copie-800x600

Le 1er mai -
En mai, fais ce qu’il te plaît.
Au premier mai, fleurit le bon muguet.
Bourgeons de mai, remplit le chai.
Au mois de mai, le seigle déborde la haie.
S’il pleut premier mai peu de coings, s’il pleut le deux tu n’as plus rien.
De la pluie le premier jour de mai, ôte aux fourrages sa qualité.

Le 2 mai -
Mai sans rose, rend l’âme morose.
Au jour de la Saint-Boris par malheur, c’est un mauvais vendangeur.
Pluie de mai grandit l’herbette, mais c’est signe de disette.

Le 4 mai -
Rosée de mai, fait tout beau ou tout laid.
C’est à la saint-Antonin, que vend son vin le malin.
À la saint-Antonin, amoureux se prennent la main.

Le 6 mai -
S’il pleut à la petite Saint-Jean, toute l’année s’en ressent.
Soleil à la petite Saint-Jean, mois de mai fleurissant.

Le 7 mai -
Plus mai est chaud, plus l’an vaut.
Chaleur au mois de mai, de tout l’an fait la beauté.

Le 8 mai -
Au jour de Saint-Boniface, toute boue s’efface.
À la Saint-Boniface, mai pluvieux nous fait face.

Le 9 mai -
Le mois de mai de l’année, décide la destinée.
Brouillard de mai et chaleur de juin, aménent la moisson à point.

Le 13 mai -
Avant Saint-Servais, point d’été.
À la Saint-Servais, se décide l’été.
Après Saint-Servais, plus de gelée.

Le 14 mai -
Saint-Matthias casse la glace, s’il n’en trouve pas il faut qu’il en fasse.
À la Saint-Matthias, tout chaud ou de glace.

Le 18 mai -
Bon fermier à Sainte-Juliette, doit vendre ses poulettes.
À la Saint-Félix, tous les lilas sont fleuris.

Le 25 mai -
Quand la Saint-Urbain est passée, le vigneron est rassuré.
Bon vin à la Saint-Urbain, bourré du soir au matin.
Soleil à la Saint-Urbain, présage une année de vin.

Le 27 mai -
À la Saint-Ildevert, est mort tout arbre qui n’est point vert.

Le 31 mai -
Pluie de Sainte-Pétronille, change raisin en grapilles.
Eau de Sainte-Pétronille, change le raisin en grapille.
S’il pleut à la Sainte-Pétronille, pendant quarante jours elle trempe ses guenilles.

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Bon anniversaire à tous et rendez vous le 25

à la Maison des Associations de GUJAN-MESTRAS. 

 

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Réunion du Vendredi 27 Avril 2012

Posté : 1 mai, 2012 @ 8:47 dans Les Rendez-vous Mensuels | Pas de commentaires »

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Le Thème de cette réunion était :

Les prés salés

en particulier, ceux de GUJAN-MESTRAS.

On appelle « pré salé«  cette végétation herbacée et épaisse formée au bord des estuaires et des lagunes le long du littoral, où la vase prend le dessus sur le sable. Associé aux vasières, cet écosystème est riche en plantes originales, adaptées au milieu salin. Ces plantes nous plongent dans un univers « amazonien ». Mais pour croître dans l’eau salée, elles ont réussi à développer des techniques de survie leur permettant de supporter les brûlures du sel. On retrouve ici un écosystème extrême propre aux zones littorales.  

Ce milieu naturel végétal est fait pour résister au sel et aux allées et venues de l’océan. Les activités de l’homme y ont laissé leurs traces, aménageant les divers prés salés du Bassin d’Arcachon en fossés, digues et prairies humides. La richesse et la beauté des lieux restent pourtant intacts. La sérénité et le calme règnent en maîtres sur ces espaces naturels qui bordent le Bassin. Tantôt lagunes, tantôt ilots de verdures, le paysage invite à la promenade.   

L’estran est la partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus hautes et des plus basses marées. Il constitue un biotope spécifique.

L’estran est recouvert, au moins en partie, lors des pleines mers, et découvert lors des basses mers. La durée d’exondation, le retrait de la mer, des différentes parties de l’estran, importante pour l’installation des organismes inféodés à ce biotope, dépend de leurs emplacements par rapport au niveau moyen de la mer et du nombre de marées par jour, deux sur les côtes atlantiques de la France, mais une seule dans certaines régions du globe.

Le terme générique d’estran caractérise des faciès géomorphologiques très différents qui se traduisent par l’installation de populations végétales et animales n’ayant que peu de points communs entre elles. En considérant les côtes bordant des mers présentant des marées importantes, il est aisé d’observer trois systèmes principaux :

  • les côtes rocheuses,
  • les plages, qu’elles soient de sable ou de galets, correspondant à des zones d’accumulation (parfois d’érosion) de sédiments,
  • les zones estuariennes, où les apports terrigènes sont plus ou moins importants, se déposant sous forme de boues.

La forte productivité phytoplanctonique induit une biomasse importante des invertébrés, le benthos ………. 

Le benthos est l’ensemble des organismes aquatiques marins, ou dulcioles, vivant à proximité du fond des mers et des océans, des lacs et des cours d’eau. Par opposition, on parle de pélagos, constitué du plancton et du necton, pour désigner l’ensemble des organismes qui occupe la tranche d’eau supérieure, du fond à la surface.

L’éthymologie de ce mot vient du grec ancien βένθος, benthos, signifiant « profondeur ». L’adjectif benthique dérive de benthos et s’emploie pour préciser qu’une espèce vit dans la zone de fond marin, soit à proximité du fond (organismes vagiles), soit directement sur le substratum (épibenthique), soit même dans celui-là (endobenthique).

……… qui confère à l’estran une place essentielle dans le réseau trophique et exerce une influence sur les écosystèmes marins.

La productivité du milieu est souvent attestée par la présence d’une avifaune quantitativement et qualitativement de grand intérêt.

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Le documentaire préparé et commenté par

Jean-Marie FROIDEFOND ancien chercheur au CNRS

Pour consulter ce document, cliquez sur le lien ci dessous :

fichier pdf Pres sales de Gujan-Mestras

 

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Après cet exposé bien construit et très intéressant, nous avons souhaité les anniversaires des natifs d’avril puis tout le monde s’est retrouvé autour du buffet, toujours succulent et amoureusement servi par la Commission Restauration.

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Le prochain rendez-vous est fixé au vendredi 25 mai 2012, toujours à la maison des Associations et le thème, sera en principe :

la découvertes des gestes élémentaires qui peuvent sauver ……

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